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Second succès diplomatique de Netanyahu en Afrique : Israël aura un statut de pays observateur à l’Organisation de l’Unité Africaine

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Jérusalem ne pouvait rêver mieux avec la tournée africaine historique de M. Benjamin Netanyahu.

 

Apres le Premier succès diplomatique de Netanyahu en Afrique avec la Tanzanie qui ouvrira une ambassade en Israël, un acte symbolique mais significatif, le Premier ministre a déclaré à Nairobi, lors d’une conférence de presse conjointe ce mardi 5 juillet 2016  avec le Président du Kenya Uhuru Kenyatta, qu’Israël aura un statut de pays observateur à  l’Organisation de l’Unité Africaine.

 

“Nous avons entendus une déclaration importante de la part du Président kenyan dans des termes claires  qui a travaillé avec ses homologues et dirigeants africains rencontrés hier que le statut d’Israël comme pays observateur à l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) sera rétabli. Pour nous c’est une chose d’une importance capitale. Il y a tellement une très grande importance dans cette démarche car l’Afrique est un continent qui englobe 54 pays. Cela va renforcer la place Israël.»

 

Le Premier ministre israélien a ajouté :

 

« Le Président du Kenya m’a promis qu’Israël recevra le statut de membre observateur de l’Organisation de l’unité africaine. Je pense que cela porte une grande signification. Israël aura ainsi  un vaste écho en Afrique, mais je pense que cela va nous aider dans le contexte des relations internationales et dans le cadre de notre tentative d’obtenir une augmentation significative du nombre de pays qui soutiennent l’Etat d’Israël. »

 

Cela entraînera un changement du vote des nations africaines, a-t-il ajouté.

 

Le Président du Kenya a informé le Premier ministre Netanyahu que le rétablissement du statut d’Israël sera parmi les  thèmes du Sommet africain qui se tiendra les 17 et 18 juillet courant. Cette session verra aussi l’élection des membres de la Commission africaine.

 

L’objectif final de ce processus est de mettre fin à la majorité arabe automatique au sein du bloc africain, permettant ainsi aux États africains d’exprimer leur soutien à Israël non seulement en théorie, mais dans la pratique. Cela pourrait prendre quelques années selon les responsables israéliens.

 

 

« Je crois en l’Afrique. Je crois en votre futur et je crois en notre partenariat pour ce futur » a déclaré le Premier ministre.

 

« Et je pense que cette rencontre serait bientôt vue comme un tournant de la capacité d’Israël à toucher un grand nombre de pays africains, ce qui est notre objectif » , a-t-il ajouté.

 

Ce rapprochement entre l’État Juif et plusieurs pays africains a également été acté lors d’un sommet diplomatique de haut niveau, qui a réuni sept dirigeants africains – les présidents du Kenya, du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Éthiopie, de la Zambie et du Soudan du Sud ainsi que le ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie- ont discuté avec le Premier ministre israélien des façons possibles de renforcer leurs liens, de la coopération en matière de sécurité et de renseignement aux opportunités économiques.

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Netanyahou a  pris part le 4 juillet 2016 en Ouganda à un mini-sommet régional sur la sécurité et le « terrorisme », rassemblant les chefs d’État et de gouvernement kényan, rwandais, éthiopien, sud-soudanais, zambien et malawite.

 

Alors que le continent africain fait face à des défis majeurs pour son développement, terrorisme ou encore changements climatiques pour ne citer que les principaux, les pays africains veulent entretenir des liens étroits avec Israël.

 

Là, pour la première fois depuis longtemps, on voit des pays africains, et pas des moindres, qui s’affichent publiquement avec Israël. C’est une situation qui ne va pas faire plaisir dans le monde arabe.

 

 

Souhail Ftouh

 

 

 


Netanyahu assiste au Premier forum économique israélien au Kenya

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a participé aujourd’hui, mardi 5 juillet 2016, à un forum économique mixte d’Israël et du Kenya.

 

Une mission économique qui a accompagné le Premier ministre au Kenya, a aussi participé à la réunion avec des hommes d’affaires  représentants 150 entreprises.

 

La délégation israélienne comprend environ 80 hommes d’affaires israéliens de premier plan, en particulier dans les domaines de l’agriculture, l’eau et les télécommunications et la sécurité intérieure.

 

Le Forum économique vise à élargir la coopération économique entre les entreprises des deux pays et par une augmentation des exportations israéliennes le renforcement des relations entre les deux pays par la création d’opportunités et la tenue de réunions d’affaires régulières. Il permet d’intégrer les normes internationalement admises dans ce domaine, notamment en ce qui concerne l’arbitrage international et la libre circulation des capitaux.

 

Le Premier ministre a déclaré  dans ce forum économique:

 

« Venez investir au Kenya. Nous avons une stratégie et un intérêt national et international, mais je ne vous demande de ne pas marquer l’occasion  ici car ils y a de vastes possibilités et beaucoup de talents. Et je pense qu’il y a certain un grand potentiel de croissance de l’économie. Nous pouvons aussi vous aider à atténuer certains des risques mais nous ne pouvons pas les cacher complètement »

 

 

Il a ajouté : « Je ne veux pas consacrer l’intégralité de cette réunion à la question de la sécurité. Israël est aussi très fort dans le domaine des communications, le commence, la production laitière, l’eau et la gestion des frontières et par satellite et la Cyber sécurité etc. Nous sommes ravis de partager ces technologies avec le Kenya»

 

 

 

Le gouvernement israélien a pris aussi  plusieurs mesures pour soutenir les industries israéliennes d’entrer sur le marché kenyan:

 

– Le gouvernement israélien a signé aujourd’hui un accord de coopération économique avec le Kenya.

 

Il va ouvrir une représentation commerciale israélienne à Nairobi au cours de l’année

 

-Le gouvernement a approuvé le plan pour soutenir les exportateurs vers l’Afrique (à travers le marketing et la participation à des expositions et le financement d’études de faisabilité).

 

Israël signera aussi avec le Kenya un protocole financier qui permettra de réduire les risques liés à la réalisation du commerce au Kenya. Le futur accord  permettra aux investisseurs  israéliens de disposer d’un cadre juridique protecteur et cohérent.

 

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Un des hommes d’affaires Israéliens, qui accompagne le Premier ministre, a dit que  les entreprises israéliennes ont mené des réunions réussies qui ont dépassé les attentes avec plus de 100 entreprises du Kenya et d’un représentant du gouvernement. Il a ajouté que, jusqu’à aujourd’hui  plusieurs marchés ont été conclus entre les entreprises israéliennes et le des entreprises de Kenya. Il a prédit qu’il aura d’autres marchés à la suite de la réunion, qui a eu lieu aujourd’hui.

 

Le directeur général du Bureau du Premier ministre Netanyahu, M. Elie Gronner, a dit « qu’il y a un bon terrain pour un travail fructueux entre les secteurs d’activité des deux pays. Il a dit que les hommes d’affaires israéliens savent qu’ils ne vont pas hésiter à voyager partout dans le monde à la recherche d’opportunités économiques et se trouver des clients potentiels surtout que  les hommes d’affaires en Afrique ont soif de coopération. »

 

Il y’aura aussi un forum similaire en Éthiopie, jeudi, qui se tiendra sous les auspices des Premiers ministres israéliens et éthiopien.

 

Souhail Ftouh

 

Le président kényan à Netanyahu : « je crois fermement qu’il faut réévaluer nos relations avec l’État d’Israël »

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Le Président kényan Uhuru Kenyatta a dit ce mardi, 5 juillet 2015, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au siège du gouvernement à Nairobi :

 

«Je crois fermement qu’il est  important pour nous de réévaluer nos relations avec l’État d’Israël, vu les défis auxquels nous faisons face sur le continent africain ».

 

« Nous pensons que, en tant que continent, nous avons besoin de réengager des relations avec Israël sur des bases plus positives, avec en tête que notre partenariat peut aider le monde à devenir plus sûr », a ajouté le président kényan.

 

Il assuré que « Le Kenya continuera à œuvrer pour qu’Israël puisse regagner sa position d’État observateur à l’Union africaine. Je crois que ce n’est pas bon uniquement pour le Kenya, mais pour l’Afrique toute entière. Pour la paix dans le monde. Pour les partenariats. »

 

Renforcer la coopération entre Israël et l’Afrique est importante pour les deux camps, a expliqué Kenyatta, ajoutant que, même si certains pays du continent entretenaient des relations tendues avec l’État juif, les défis globaux actuels obligeaient l’Afrique à reconsidérer sa position.

 

« Nous pensons que le monde a changé », a continué le président kényan. « Les problèmes mondialisés que nous partageons aujourd’hui ont changé depuis trente ans. Et nous devons être partenaires. Nous devons faire face aux menaces sécuritaires ensemble”.

Le  Premier ministre Benjamin Netanyahu a été accueilli  ce mardi matin,  5 juillet 2016, à Nairobi,  la capitale du Kenya, par le président de la République du Kenya Uhuru Kenyatta  dans le lieu de résidence du Président, la State House( photo).

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Netanyahu, qui est le Premier chef de gouvernement israélien à visiter le Kenya pendant son mandat, a remercié Kenyatta pour plaider la cause d’Israël et son retour au sein de l’Union, disant que ses mots étaient « très importants ».

 

Netanyahu entame cette visite historique en Afrique, alors qu’aucun dirigeant israélien n’ayant mis le pied sur le continent africain depuis la visite d’Itzhak Rabin en 1994.

 

 

 

 

Il vient y chercher de nouveaux partenaires commerciaux, et, à titre personnel, commémorer les 40 ans de l’Opération Entebbe, où son propre frère Yoni (Yonatan) a trouvé la mort-, mais aussi répondre à la demande sécuritaire exprimée par le Président Kenyan, en début 2016.

 

D’ailleurs au cours de l’année 2015, les services de l’antiterrorisme et des renseignements israéliens ont installé un Centre de Commandement Spécial dans la ville portuaire kenyane de Mombasa afin de diriger les opérations contre les cellules d’Al Qaïda qui gravitent dans l’Est et le Sud du Kenya.

 

Israël a  mis sur pied ce Centre régional de Renseignements militaires contre les Islamistes, pour répondre à la requête de six pays d’Afrique de l’Est (Corne de l’Afrique).

 

L’armée kenyane va aussi bientôt recevoir  des entraînements d’instructeurs militaires israéliens sur les tactiques permettant de mettre Al Shebaab en échec en Somalie ainsi que  des livraisons d’armes israéliennes taillées sur mesure pour le combat antiterroriste.

 

 

Au niveau de la coopération économique et commerciale israélo-kenyane elle  réalisé de grands progrès ces dernières années. Le volume des échanges commerciaux bilatéraux ont dépassé 106,8 millions de dollars en 2015 (…)

 

Les entreprises israéliennes vont consacrer beaucoup d’investissements dans la technologie en matière de TIC (techniques d’information et de communication) et le gouvernement israélien s’est engagé à soutenir la construction cette infrastructure au Kenya.

 

«Le Kenya se distingue par une stabilité remarquable et la communauté internationale lui voue une grande considération pour son rôle à l’échelle régionale et internationale», a noté le Premier ministre Benjamin Netanyahu aux côtés du Président  kényan.

 

Le Président Uhuru Kenyatta, a pour par sa part affirmé que « son pays attachait une grande importance à ses relations avec Israël et s’est engagé à fournir des efforts conjoints avec la afin de favoriser les relations d’État à État. »

 

Un forum économique a été à une occasion, pour les deux parties, afin de renforcer  de plus belle leurs relations de coopération stratégique.

 

Souhail Ftouh

 

 

Fin d’une visite très amicale de Netanyahu au Kenya

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Fin de la deuxième étape de sa tournée historique en Afrique subsaharienne, le Premier ministre israélien vient de quitter  le Kenya, l’un des rares alliés historiques d’Israël sur le continent. Il se rendra ce mercredi  6 juillet 2016 au Rwanda où il est attendu au mémorial du génocide de Gisozi à Kigali.

 

« L’Afrique n’a pas de meilleur ami en dehors de l’Afrique que l’État d’Israël quand il s’agit de besoins pratiques sur la sécurité et le développement », s’est enthousiasmé Benjamin Netanyahou, depuis Nairobi où le Premier ministre israélien a tenu le 5 juillet une conférence de presse conjointe avec son homologue kényan, après s’être entretenu avec le président Uhuru Kenyatta.

 

Comme la veille en Ouganda, Netanyahu a promis d’accroître la coopération avec le continent africain en matière de lutte contre le terrorisme. »

 

Le résultat pratique de notre coopération peut être une plus grande sécurité et une plus grande prospérité », a insisté le Premier ministre israélien, qui poursuit sa tournée historique en Afrique de l’Est, accompagné de 80 hommes d’affaire

 

Contrats signés

 

Lors d’un forum économique Plusieurs accords ont été conclus  avec le président kényan en matière de gestion de l’eau, de santé et d’immigration, la visite revêt avant tout une dimension diplomatique.

 

« Nous ne pourrons assurer le développement économique que nous souhaitons pour notre peuple que si nous pouvons assurer la sécurité de notre nation », a renchéri le président Kenyatta qui avait invité Benjamin Netanyahu à venir en Afrique lors d’une visite en Israël en février 2016.

 

Concernant la lutte contre le terrorisme, le chef de l’État du Kenya a salué l’expertise israélienne dont bénéficie son pays, notamment en matière de formation, de progrès technologiques et de partage d’informations, « Israël [devant] faire face à ce défi depuis plus longtemps ».

 

 

« En tant que continent, nous avons eu une relation difficile avec Israël », a par ailleurs admis le président Uhuru Kenyatta. « Mais le monde a changé et nous ne pouvons vivre dans le passé ».

 

Dans les années 1960, de nombreux pays africains avaient pris leurs distances avec Israël en raison des conflits entre l’État hébreu et ses voisins entre 1967 et 1973.

 

« Il est important qu’Israël établisse une nouvelle relation avec l’Afrique », a poursuivi le président Kenyatta. À ce titre, le Premier ministre israélien  a salué dans un communiqué l’engagement pris par les chefs d’État africains rencontrés lundi de « restaurer Israël en tant qu’État observateur auprès de l’Union africaine ».

 

L’Etat d’Israël avait été membre observateur de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) jusqu’en 2002, quand cette institution fut dissoute pour être remplacée par l’Union africaine (UA).

Netanyahu, a visité  aussi ce  hier ( photos au dessous) le mausolée où le fondateur du Kenya, Jomo Kenyatta, est enterré et lui a mis une couronne de fleurs.Puis  il a rencontré son fils, Uhuru Kenyatta, l’actuel dirigeant du pays.

 

Souhail Ftouh

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Netanyahu a reçu un accueil chaleureux du Président de la République du Rwanda Paul Kagame

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Considérée comme historique par Mr Benyamin Netanyahu, la tournée de quatre jours qui a débuté en Ouganda et s’est poursuivie  ce mercredi, 6 juillet 2016 au Rwanda et jeudi en Éthiopie est la première d’un chef de gouvernement israélien en Afrique subsaharienne depuis des décennies.

 

Mr Netanyahu  a reçu un accueil chaleureux du Président  de la République du Rwanda Paul Kagame. Les deux hommes  ont par la suite gagné la tribune d’honneur pour saluer les couleurs nationales au son des hymnes nationaux des deux pays, alors qu’une salve de 21 coups de canon retentissait en signe de bienvenue à Mr Benyamin Netanyahu.

 

 

Les  deux chefs d’État ont ensuite passé en revue un détachement de l’armée rwandaise  qui rendait les honneurs, avant que le Chef du gouvernement israélien ne soit salué par le président du Parlement  du Rwanda, les membres du gouvernement composé de Mme Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération,  M. Patrick Karuretwa, conseiller et secrétaire particulier du Président Paul Kagamé,  M. Uzziel Ndagijimana, ministre d’État en charge de la planification économique, le Général de brigade Joseph Nzabamwita, secrétaire général en charge du renseignement et de la sécurité, Mme Faith Rugema, directrice du protocole d’Etat, M. Serge Kamuhinda, vice-président des opérations de développement du Rwanda, M. Emmanuel Hategeka, secrétaire permanent du ministère du Commerce et de l’Industrie, et M. Benjamin Gasamagera, président de la Fédération rwandaise du secteur privé.

Mr Benyamin Netanyahu a aussi été salué par les membres du corps diplomatique accrédité et les chefs des missions diplomatiques africaines accrédités à Kigali et  les officiers supérieurs de l’État-Major général des Forces Armées rwandaises.

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Rwanda qualifié d’« Israël d’Afrique »

 

La visite du Premier ministre israélien revêt une dimension symbolique en raison de l’histoire des deux pays.

 

 

Benyamin Netanyahu s’est rendu au mémorial du génocide de Gisozi à Kigali. Ici reposent dans des sépultures communes quelque 250 000 des 800 000 victimes du génocide rwandais, commis d’avril à juillet 1994, essentiellement parmi la minorité Tutsi.

 

Au lendemain du génocide, « le gouvernement rwandais s’est senti une réelle affinité avec Israël pour des raisons historiques évidentes », explique à l’AFP Phil Clark, spécialiste du Rwanda à l’université londonienne SOAS.

 

« C’est un pays qui a connu également un génocide, un petit pays entouré de voisins hostiles, un pays avec très peu de ressources mais qui s’est relevé de son génocide très rapidement et d’une manière très impressionnante », poursuit-il.

 

Une certaine proximité existe donc  entre les deux pays, à cause du génocide. Il était évident pour le Rwanda de se tourner vers Israël pour s’en inspirer. La visite de Netanyahu va consolider d’autant plus les liens entre les deux pays.

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Pendant qu’ils se trouvaient au mémorial du génocide du Rwanda, Mr Netanyahu et son épouse Sarah ont laissé un message dans le livre d’or, disant que le meurtre de 800 000 Tutsis il y a 20 ans portait des ressemblances avec l’Holocauste du propre peuple juif.

 

« Nous sommes profondément émus par le mémorial des victimes de l’un des plus grands crimes de l’Histoire, et cela nous rappelle les similarités troublantes avec le génocide de notre propre peuple. Plus jamais », est-il écrit dans le livre, publié sur Twitter par le bureau du président rwandais.

 

Il y a aussi cette idée d’un petit pays très organisé qui se bat dans un environnement hostile. Le Rwanda est régulièrement qualifié d’« Israël d’Afrique ».

 

 

Au-delà des enjeux sécuritaires et économiques, Israël cherche à s’assurer sur le plan diplomatique le soutien des pays africains dans les institutions internationales, où l’État hébreu fait l’objet d’une attitude hostile des pays arabes.

 

Si le Rwanda est en faveur d’une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien, il s’était abstenu en 2014, lorsqu’il était membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, de voter une résolution anti-israélienne  – finalement rejetée.

 

D’un point de vue pragmatique, Israël est vu par le Rwanda comme un partenaire alternatif de choix aux pays arabes. Les liens entre Israël et le Rwanda se sont intensifiés ces dernières années, notamment depuis la visite à Jérusalem de Kagame, en 2013. Les deux pays ont signé un accord de coopération en 2014 et en 2015, et le Rwanda a ouvert une ambassade à Tel-Aviv.

 

Souhail Ftouh

 

 

 

 

 

Souhail Ftouh

Le Rwanda veut renforcer ses rapports avec Israël et profiter de son expertise en ingénierie

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L’excellence  des relations entre le Rwanda et Israël ont été encore confirmée.

 

Ce Mercredi, 6 juillet 2016, Mr Netanyahu a passé la journée à Kigali, où il a visité le mémorial pour le génocide du Rwanda de 1994 au cours duquel plus d’un million de Tutsi ont été tués, et il a rencontré le Président Paul Kagame (en photo). Les deux dirigeants ont déjeuné ensemble, ils ont signé aussi des accords de coopération bilatérale et ils ont tenus une conférence de presse commune.

 

Ils ont ensuite tenus une réunion élargie entre les deux missions concernées des pourparlers entre les  deux pays pour voir comment élargir la coopération entre les deux pays dans de nombreux domaines, y compris la coopération militaire, la sécurité, l’énergie, l’eau, les infrastructures et l’agriculture.

 

Les ambassadeurs des deux pays ont signé des accords sur l’exemption de visas de voyage pour les passeports diplomatiques et un mémorandum d’accords sur la coopération dans l’innovation, la recherche et le développement et un protocole d’accord sur la promotion du tourisme.

 

Netanyahu  a déclaré lors d’une conférence de presse avec le Président rwandais Kagame:

 

«Je suis très honoré de visiter votre beau pays.  Vous avez visité Israël plusieurs fois et maintenant j’ai l’honneur de visiter le Rwanda. Je l’attendais depuis longtemps »

 

Il a ajouté « Nous avons eu d’excellents entretiens et très direct sur la coopération dans le domaine de l’agriculture, l’eau, les transports, le tourisme et les échanges d’étudiants et tout  ce qui concerne les questions importantes pour la sécurité de nos deux pays. »

 

En 2014, les gouvernements rwandais et israélien ont signé déjà à Kigali, la capitale rwandaise, un accord visant à renforcer leur coopération dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’éducation et du développement socio-économique. L’accord avait  été signé à l’époque par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Louise Mushikiwabo (Rwanda) et Avigdor Liberman (Israël).

 

 

Cette visite de Mr Netanyahu va relancer les travaux de la commission mixte entre les deux pays galvanisée par un pacte stratégique. Israël  dit qu’il attache une très grande importance  à cette visite. L’ultérieur développement de la coopération multiforme correspond tout à fait aux intérêts  des deux pays.

 

La visite de Mr Netanyahu a permis d’examiner très concrètement l’état et les perspectives du perfectionnement des rapports bilatéraux réciproquement avantageux entre Jérusalem et Kigali.

 

Les deux dirigeants ont également procéder à une évaluation globale de l’état de mise en œuvre des programmes et projets de développement israéliens au Rwanda.

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Le Rwanda souhaite diversifier ses relations économiques avec Israël et encourager davantage les opérateurs israéliens à entreprendre des partenariats dans les activités de production de biens et de services.

 

Profiter de l’expertise de l’ingénierie israélienne

 

Le Rwanda veut  profiter de l’expertise de l’ingénierie de l’Etat Juif dans un projet de transport destiné à faciliter les échanges commerciaux et régionaux.

 

Le pays souhaite bénéficier une assistante technique  pour  la réhabilitation d’une route de 208km qui traverse le pays du Nord au Sud, reliant Kagitumba (frontière Rwanda/Ouganda) à Rusumo (frontière Rwanda/Tanzanie).

 

Selon les rwandais  ce projet va participer à réduire la pauvreté, à offrir un meilleures accès à l’emploi et aux services de base, tels que la santé et l’éducation. En stimulant le développement d’activités agricoles, il contribuera aussi à renforcer la sécurité alimentaire. En réduisant le coût logistique du transport, il poussera les entreprises à se développer, participant à l’industrialisation.

La mise en œuvre de ce projet entre en droite ligne des programmes d’aide techniques offerts par Israël aux pays africains.

 

 

Souhail Ftouh

 

Netanyahu arrive en Éthiopie, un pays ami avec Israël depuis 3 000 ans !

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est arrivé ce jeudi, 7 juillet 2016, à Addis Abeba, pour l’étape finale de sa visite d’État dans quatre pays d’Afrique de l’Est, qui doit renforcer les relations économiques et diplomatiques. Il va passer le dernier jour de son voyage à Addis-Ababa.

 

 

Mr Netanyahu est le premier chef du gouvernement israélien à visiter l’Éthiopie, pays d’origine d’un important segment de la société israélienne.

Il a eu droit à un accueil chaleureux de la part du Premier ministre Haile mariam Desalegn avec lequel il a signé des accords et a participé à une conférence de presse.

 

 

 

Mr Netanyahu et Desalegn ont parlé de la coopération bilatérale dans les domaines de l’eau, de l’agriculture, des communications, du tourisme, et de l’éducation, a annoncé le bureau du Premier ministre.

 

 

La signature de ces accords est un témoignage sur l’exception d’une relation entre les deux pays, une relation ancienne, confiante et solide. Ils ont eu l’occasion d’examiner ensemble d’importants dossiers de coopération bilatérale, relancer le groupe d’impulsion paritaire composé d’une dizaine de ministères de part et d’autre et d’une dizaine de représentants des secteurs privés.

 

Mr Netanyahu a déclaré qu’il voulait « des équipes intégrées qui travaillent au niveau gouvernemental, mais aussi des entreprises qui ont créé leurs propres capacités dans ce domaine, des capacités démontrées, en Israël et dans le monde entier, pour travailler avec vous et les entreprises éthiopiennes ».

 

Les échanges entre les deux chefs d’État portent également sur d’autres questions africaines et internationales d’intérêt commun, selon le Premier ministre Haile mariam Desalegn qui n’a pas donné plus de précisions sur les points qui sont abordés.

 

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Même si le Premier ministre n’a pas abordé les sujets de la coopération militaire ou de l’industrie militaire, le chef d’Elbit Systems, l’un des plus importants sous-traitants militaires israéliens, l’aurait accompagné pendant sa visite en Éthiopie.

 

« Israël a une place particulière en Éthiopie, et que l’Éthiopie a une place particulière en Israël. En fait, cela remonte à 3 000 ans avec le roi Salomon et la reine de Saba, et je suggère que nous n’attendions pas 3 000 années de plus pour cimenter cette relation extraordinaire. »», a déclaré Mr Netanyahu dans son communiqué commun avec Mr Hailemariam.

 

 

 

 

Devant son homologue éthiopien Netanyahu a déclaré qu’Israël travaillait à faire venir les 9 000 Juifs éthiopiens restant en Israël. En novembre 2015, le gouvernement avait approuvé l’immigration de la communauté restante, qui ne s’était pas précédemment qualifiée  malgré son identité juive fervente.

 

« Israël sera béni et fier de ses actions si il fait venir ces personnes et les réunit avec leurs familles en Israël. Ceci est la bonne chose à faire »  déclaré le député Avraham Neguise, membre du parti du Likud de Netanyahu qui préside le comité de l’immigration et de l’Intégration à la Knesset.

 

Mr Netanyahu devrait également s’adresser au parlement éthiopien pendant sa visite à Addis Abeba, avant de conclure sa tournée africaine et de revenir en Israël.

 

Souhail Ftouh

 

Netanyahu accueilli au siège de la présidence du palais national d’Addis-Abeba en compagnie des lions!

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré le président de la République démocratique fédérale d’Éthiopie qui est le chef de l’État éthiopien, Mr Mulatu Teshoma.

 

L’Éthiopie étant un régime parlementaire, le président de la République dispose de peu de pouvoirs et occupe une fonction symbolique.

Mr Netanyahu a été invité aussi à parcourir la résidence du président de la République d’Éthiopie à  Addis-Abeba. Il est construit en 1955 pour célébrer le jubilé d’argent de l’empereur Haïlé Sélassié Ier.

 

Le palais est le lieu de la déchéance de l’empereur, en septembre 1974.  Le bâtiment est ensuite renommé National Palace « palais national ». Il est utilisé pour les cérémonies officielles et pour recevoir les chefs d’États étrangers.

 

Mr Netanyahu a été  accueilli  en compagnie des lions qui vivent dans un parc du siège de la présidence du palais national d’Addis-Abeba.

 

Le Palais d’Addis-Abeba héberge  des spécimens descendant de la lignée des lions ayant appartenu à l’empereur Haïlé Sélassié Ier (1892-1975).

 

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« Il s’agit des descendants directs du groupe de sept mâles et deux femelles capturés à l’état sauvage en 1948 pour le zoo privé de l’empereur », assure Michael Hofreiter, professeur de biologie à l’Université de York (Angleterre).

 

Selon certains spécialistes, les mâles élevés dans le zoo du Palais d’Addis-Abeba de la capitale éthiopienne seraient les derniers à posséder des crinières aussi épaisses et sombres. D’après les chercheurs, cette caractéristique aurait d’ailleurs contribué à leur disparation à l’état sauvage en raison d’une chasse excessive.

 

Après avoir rencontré le président Mulatu Teshoma, le dirigeant israélien s’exprimera devant un public d’hommes d’affaires israéliens et éthiopiens, puis devant le Parlement du pays et visitera le musée national.

 

Vendredi, Mr Netanyahu rentrera en Israël

 

 

Souhail Ftouh

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Forum d’affaires éthio-israélien à Addis Abeba : un des accords concerne un programme spatial pour lutter contre la pauvreté

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré ce jeudi 7 juillet 2016 son homologue éthiopien à Addis Abeba, Haile Mariam Dessalegn ( en photo)

 

Les deux parties ont signé plusieurs accords dans la perspective de renforcer les liens bilatéraux et le niveau de la coopération entre l’Éthiopie et l’État d’Israël, selon le ministère éthiopien des Affaires étrangères.

 

 

“Ma visite en Éthiopie a pour but de porter à un niveau supérieur les relations bilatérales de plus de 3.000 ans entre l’Éthiopie et Israël”, a déclaré M. Nétanyahu, en compagnie de plus de 40 chefs d’entreprises.

 

Les accords signés entre les deux parties offrent des opportunités formidables de coopération dans les domaines de la science, de la technologie et du tourisme, selon un communiqué publié sur le site Internet du ministère.

 

Selon l’un de ces accords, Israël est disposé à partager avec l’Éthiopie son expérience riche dans les domaines des sciences spatiales, des biosciences et des nanotechnologies.

Hailemariam a souligné que son pays souhaitait tirer les enseignements de la riche expérience d’Israël, qui couvre en particulier des domaines tels que l’agriculture, l’irrigation et les systèmes hydrauliques.

 

Dans un autre communiqué, le ministère a indiqué qu’un Forum d’affaires éthio-israélien important avait eu lieu le même jour à Addis Abeba dans le cadre de la visite historique du Premier ministre israélien en Éthiopie.

 

Dans un discours lu à cette occasion, M. Hailemariam a souligné que ce sommet d’affaires donnerait une impulsion supplémentaire pour renforcer les relations fraternelles et durables entre les deux pays dans des domaines de coopération importants concernant l’investissement, le commerce et les transferts technologiques.

 

Les deux parties accordent l’importance qui convient aux transferts de technologies et de compétences actuellement déployés par l’Agence israélienne pour la coopération et le développement international (MASHAV), a-t-il dit.

 

Selon le Premier ministre éthiopien, les flux d’investissement entre les deux pays au cours des 25 dernières années ont atteint environ 330 millions de dollars.

 

Les sciences au service du développement

 

Un élément révélateur d’un changement de mentalité au sein des pouvoirs publics d’Addis-Abeba, l’Éthiopie a signé  un accord pour bénéficier de la technologie israélienne  dans le domaine spatiale.

 

Israël est disposé à partager avec l’Éthiopie son expérience riche dans le domaine des sciences spatiales pourra aider ce pays à sortir de la pauvreté. Les sciences et l’ingénierie sont indispensables pour passer d’une agriculture traditionnelle à une agriculture industrielle.

 

L’Éthiopie veut donc rentrer dans le cercle très fermé des pays disposant d’un programme spatial. Le pays a fait l’acquisition de deux télescopes ultramodernes et s’apprête à tester sa première fusée.

 

Le programme spatial de ce pays de la corne de l’Afrique poursuit deux objectifs.

 

Le premier est financier. Pour les autorités, l’avenir de l’Éthiopie doit passer par la conquête spatiale. Addis-Abeba a l’ambition de mettre un satellite en orbite d’ici cinq ans, pour observer les terres agricoles et servir de relais de communication. Le projet de satellite doit lui aussi remplir un but scientifique, à des fins d’études météorologiques.

 

Le second objectif du projet consiste à élever le niveau scientifique du pays. L’observatoire est destiné à être ouvert au public. Des cours  ont par ailleurs été introduits à l’université d’Addis-Abeba. Le pays veut inciter les jeunes générations à s’engager dans les voies scientifiques.

 

Pays touché par une grande famine en 1980, l’Éthiopie représente surtout une nation qui lutte contre la faim. Pourtant, ce pays est bien un des berceaux de la civilisation. Et l’ouverture du premier observatoire spatial d’Afrique de l’Est dans la capitale d’Addis-Abeba pourrait bien changer le destin du pays. Opérationnel depuis quelques mois, l’observatoire situé sur le mont Entoto est constitué de deux télescopes ultramodernes.

 

L’Éthiopie va bénéficier de la technologie israélienne dans le domaine de la recherche spatiale

 

Même si c’est une grande avancée, l’observatoire d’Addis-Abeba présente tout de même quelques inconvénients. Il n’a pas les mêmes moyens pour rivaliser avec les meilleurs observatoires du continent comme le SALT (Souther African Large Telescope sud-africain).

 

De plus, sa situation géographique n’est pas si parfaite que cela. Situé au sommet du mont Entoto, l’observatoire aura le plus souvent la tête dans les nuages pendant la saison des pluies et est trop près des lumières de la capitale. C’est pourquoi les autorités ont sollicité l’aide d’Israël pour un nouveau projet d’observatoire qui est en cours d’étude.

 

Le gouvernement éthiopien, maintenant convaincu des bienfaits de la science pour son bon développement,  compte sur l’appui technique de l’agence spatiale israélienne (Sokhnout HaH’alal HaIsraelit) qui va aider à élaborer une étude d’un nouvel observatoire sur les montagnes Lalibela au nord du pays. Cet organisme gouvernemental coordonne tous les programmes spatiaux d’Israël à but scientifique, militaire ou commercial. Des professeurs d’Éthiopie seront aussi formés dans l’État Juif à l’Asher Space Research Institute (Technion-Israel Institute of Technology).

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Le pays espère même mettre en orbite, d’ici cinq ans, un satellite qui lui servirait pour l’observation des terres agricoles et les communications. Une société israélienne (El-Op) se chargera de cette mission. Cette même société avait déjà conçue pour les indiens un télescope spatial, le TAUVEX et lancé sur un satellite.

 

Tout comme avec l’Inde, Israël va collaborer avec l’Éthiopie dans le domaine des sciences. Les deux pays vont travailler conjointement aussi sur les nanotechnologies, les carburants alternatifs, l’agriculture, l’élevage et la recherche spatiale.

 

 

Souhail Ftouh 

 

Addis Abeba donne son soutien à Jérusalem qui aspire à un statut d’observateur à l’Union Africaine

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé en Ethiopie jeudi, 7 juillet 2016, pour la dernière étape de sa tournée africaine.

 

Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé  Addis Abeba ce jeudi, le 7 juillet 2016, pour la dernière étape de sa tournée africaine, l’Éthiopie a donné son soutien  pour qu’Israël se voie accorder le statut de « pays observateur » à l’Union africaine (UA).

 

L’Éthiopie est d’autant plus intéressante pour Israël qu’elle vient juste d’être élue pour deux ans, à partir du 1er janvier 2017, parmi les membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

 

 

« Israël travaille dans beaucoup de pays africains. Il n’y a pas de raison de dénier la position d’observateur à Israël », a déclaré le Premier ministre éthiopien  Hailemariam Desalegn lors d’une conférence de presse commune avec M. Netanyahu.

 

“Nous voulons l’engagement d’Israël dans notre système africain. Nous prenons la position de principe d’engager Israël dans notre union”, a-t-il ajouté.

 

 

La position d’observateur est accordée à certains pays non africains qui souhaitent s’engager avec l’UA, suivre les délibérés et assister à ses rassemblements. Israël a été observateur de l’organisation ayant précédé l’UA, mais son statut n’a pas été renouvelé à la fondation de l’UA en 2002.

 

L’organisation de 54 membres, dont le siège est à Addis Abeba, serait un allié diplomatique important pour Israël, au moment où l’Éthiopie commence un mandat de deux ans de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU en 2017.

 

 

Le Premier ministre  israélien a  salué la position d’Addis Abeba, engagé en faveur Israël.

 

“Israël est un pays courtisé. Mais il y a un écart entre ce qui se passe en pratique sur les cinq continents et dans les institutions multilatérales”, a pour sa part déclaré M. Netanyahu.

 

“Nous avons maintenant des relations solides avec l’Inde, le Japon, le Vietnam, la Corée du Sud que n’avions pas auparavant (…) Nous avons de nouvelles relations avec Chypre, la Grèce, la Turquie. Et l’Afrique est pour nous un effort stratégique majeur. Quand j’ai commencé comme ambassadeur israélien aux Nations unies, nous avions des relations avec 80 pays, maintenant c’est 160 pays”, a-t-il observé.

 

“Tous les pays africains peuvent bénéficier d’une coopération renforcée avec Israël. Israël revient en Afrique. Nous croyons en l’Afrique. Nous pensons que l’Afrique a un énorme potentiel. Nous voulons être partie prenante de votre succès”, a-t-il renchéri.

 

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Les discussions à Addis-Abeba se concentreront sur les questions commerciales, mais aussi sur l’avenir des neuf mille Juifs éthiopiens qui vivent en Ethiopie.

Lundi dernier, lors de l’étape ougandaise de sa tournée, M. Netanyahu avait participé à un mini-sommet régional sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme, avec les chefs d’État et de gouvernement kényan, rwandais, éthiopien, sud-soudanais, zambien et malawite.

 

Ceux-ci s’étaient alors engagés à “restaurer Israël en tant qu’État observateur auprès de l’Union africaine”.

 

Aucune rencontre n’était prévue entre M. Netanyahu et des responsables de l’UA, dont le siège est à Addis-Abeba. La présidente de la Commission de l’UA est la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.

 

“Les différences peuvent être aplanies par l’engagement, pas par l’isolation. Israël doit venir en Afrique et nous devons nous engager avec l’Afrique”, a insisté à ce sujet M. Netanyahu.

 

L’Ethiopie a été l’un des premiers en Afrique à mettre en place des relations diplomatiques avec Israël, dès les années 1960. L’Éthiopie a rompu à de nombreuses reprises ses liens avec Israël, y compris lors de la guerre israélo-arabe en 1973. Les deux pays ont cependant renoué dans les années 1980, après qu’Israël et l’Egypte aient signé un traité de paix.

 

 

 

Souhail Ftouh

 

 

 

 

Disparition d’Ahmed Zewail, le Prix Nobel arabe en chimie et un ami d’Israël.

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Le chercheur américano-égyptien Ahmed Zewail, prix Nobel de chimie en 1999, est décédé mardi à 70 ans aux États-Unis où il enseignait, a annoncé la présidence égyptienne.

« L’Égypte a perdu l’un de ses fils fidèles et un brillant savant », a déclaré mardi soir le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans un communiqué.

La dépouille d’Ahmed Zewail doit être rapatriée en Égypte.

Son prix Nobel de chimie récompensait ses études sur les stades transitoires des réactions chimiques par spectroscopie laser ultrarapides, qui avaient permis d’observer le mouvement des atomes des molécules au cours des actes élémentaires primordiaux des réactions chimiques. Il avait reçu le prix Nobel en 1999 pour avoir réussi à photographier, à l’aide d’un laser extrêmement rapide, les atomes d’une molécule en train de bouger durant une réaction chimique. Pour ce faire, il avait utilisé une nouvelle unité : la femtoseconde.

Les études de la réactivité chimique élémentaire aux échelles de l’ordre de femtosecondes, que Zewail a magistralement contribué à mettre au point, constituent maintenant ce que l’on désigne communément par femtochimie.

Par ses découvertes, Ahmed Zewail a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives en chimie, en biologie et en pharmacologie pour la mise au point de réactions chimiques et biochimiques plus performantes et plus sélectives, avec les conséquences que cela implique tant pour la synthèse chimique que pour la santé humaine.

Ses découvertes sur les processus moléculaires fondamentaux ont permis notamment, par leurs applications à la chimie, la biologie et la pharmacologie, des progrès dans le domaine de la santé.

M. Zewail est né en Égypte en 1947, mais possédait aussi la nationalité américaine, installé aux États-Unis depuis ses études supérieures. Il enseignait la chimie et la physique au Californian Institute of Technology (CalTech), où il dirigeait, depuis 1990, le laboratoire pour les sciences moléculaires et le Centre de recherche multidisciplinaire.

Il avait effectué ses études secondaires et une partie de ses études supérieures en Égypte, obtenant sa licence puis un master en spectroscopie à l’Université d’Alexandrie. Aux États-Unis, il avait passé son doctorat à l’Université de Pennsylvanie en 1973, avant d’achever son postdoctorat à Berkeley et de rejoindre CalTech en 1976.

Il était également membre de nombreuses académies notamment la National Academy of Sciences, l’American Academy of Art and Sciences, l’Académie royale des sciences et de Lettres du Danemark, et a été élu Fellow de la Royal Society.

L’Égypte l’avait fait docteur honoris causa de l’université d’Alexandrie et lui a décerné en 1999 sa plus haute distinction : l’Ordre du Grand Collier du Nil. L’Égypte avait fondé une ville qui porte son nom : Zewail City of Science and Technology

Il était aussi docteur honoris causa de plusieurs universités aux États-Unis, en Grande-Bretagne (Oxford), en suisse (Lausanne), en Belgique (Louvain, Liège), en Australie (Swinburne), au Canada (New Brunswick) et en Italie (La Sapienza).

 

En 1993, M. Zewail obtenait le prix Wolf Prize en Israël.

 

M. Zewail est le seul arabe qui avait reçu une haute distinction scientifique en Israël de la part de la fondation Wolf. Les prix Wolf en physique et en chimie sont régulièrement vus comme les plus prestigieux après les prix Nobel.

Les prix Wolf sont officiellement attribués tous les ans en Israël par la Fondation depuis 1978 à des scientifiques d’envergure exceptionnelle, sans considération de nationalité, ethnie, couleur, religion, sexe ou opinion politique, pour des réalisations dans l’intérêt de l’humanité et des relations pacifiques entre les peuples.

M. Zewail a reçu aussi un chèque de 100 000 dollars de la part de la fondation israélienne qui possède un statut d’organisation privée à but non lucratif  et qui est  exonérée d’impôts.

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En 1993 le Président israélien Ezer Weizman en personne ( photo)  avait remis au chercheur américano-égyptien le Wolf Prize. Cela était un important message d’amitié envers le peuple égyptien alors qu’Ezer Weizman était un ancien combattant durant la première Guerre israélo-arabe de 1948 et de la guerre des Six Jours en 1967 en tant que chef des opérations de l’armée de l’air.

Souhail Ftouh

Une aide venant d’Israël à Nairobi Women’s Hospital

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Un organise de bienfaisance en Israel  va aider les autorités de la ville de Nairobi (la capitale du Kenya) dans la campagne de mise en oeuvre d’une politique sanitaire efficace. C’est ce qu’on apprend de sources locales dans le pays.

 

L’aide concernera trois domaines:

  • Médecine générale / Accueil de patients
  • Maternité
  • Chirurgie générale

L‘aide  comprendra aussi  un lot important de médicaments.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la solidarité agissante d’Israël  à l’égard des pays africains, en particulier le Kenya.

Le premier bénéficiaire de cette aide sera l’Hôpital des femmes de Nairobi et son antenne à Nakuru.

Même si il est spécialisé dans les services obstétrique et de gynécologie, l’hôpital est équipé et doté de traiter toutes les situations médicales et chirurgicales générales.

L’aide consentie consistera à :

-Mettre en place trois machines respiratoires mobiles  à la disposition de  l’Hôpital

–   Mettre en place un bloc de chirurgie dédié à la chirurgie des os

–   Fournir au service des urgences des équipements de radiologie et de cardiologie

–   Fournir à l’hôpital des appareils de respiration artificielle et de radiologie numérique

L’Hôpital des femmes de Nairobi  a été fondé en 2001 par le Dr Sam Thenya et est le premier de son genre dans la région Afrique orientale et centrale. Le Centre a été créé pour fournir un traitement médical, et le traitement psycho-social aux victimes de viols et de violences domestiques qui ne peuvent pas se permettre le traitement. Il a ouvert une antenne à Nakuru, en 2012.

En matière d’appui aux pays africains, les ONG en Israel ne sont  pas à leur première initiative. Israel  est prompt à manifester sa solidarité et à apporter son soutien aux populations africaines.

 

Souhail Ftouh

Avec l’aide d’Israël, le Sri Lanka a gagné la bataille contre la malaria (paludisme)

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Le Sri Lanka est entré dans groupe des pays libre de la malaria, a annoncé hier de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Le directeur régional de l’OMS, Poonam Khetrapal Singh, rappelle que le Sri Lanka était parmi les pays les plus touchés par cette maladie endémique.

 

Cet accomplissement remarquable a été réalisé, entre autres,  avec l’aide offerte par l’État Juif  à ce pays du sud-est de l’Inde. Israel avait envoyé des experts sanitaires auprès de la population locale pour renforcer les mesures de lutte et de prévention.

 

L’aide israélienne a concerné surtout les femmes et les enfants qui sont vulnérables à la maladie. Des tests de diagnostic rapide ont été distribués. Le diagnostic rapide est essentiel ici, car tout retard de diagnostic peut se révéler mortel.

 

Israël a acheminé aussi des médicaments antipaludiques, des matériels pour la pulvérisation intérieure et des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour les populations locales exposées aux risques les plus élevés.

 

« Israël a fait sa part pour rayer le paludisme du Sri Lanka » a dit Dr Tim Wells, le directeur scientifique du Medicines for Malaria Venture (MMV).

 

 

« Israël qui est un ami du Sri-Lanka a offert  le meilleur  de son expertise au peuple sri-lankais », s’est réjoui  Daniel Carmon, l’ambassadeur d’Israël au Sri-Lanka.

 

Le paludisme est une cause importante de morbidité et de mortalité, particulièrement chez les enfants de moins de cinq. Le paludisme a été responsable de 655 000 décès de par le monde en 2015. On a recensé 216 millions de cas de cette maladie.

 

L’un des objectifs du plan de lutte 2016-2030 contre le paludisme de l’OMS est d’éradiquer la maladie dans au moins 10 pays d’ici 2020.

 

L’OMS estime que 21 pays sont en mesure d’atteindre cet objectif, parmi lesquels figurent 6 pays de la région Afrique, où le fardeau de la maladie est le plus lourd. Il s’agit de l’Algérie, du Cap Vert, du Swaziland, du Botswana, de l’Afrique du Sud et des Comores.

 

 

Souhail Ftouh

 

Incendie en Israel: Les Amazighs se mobilisent pour le Peuple israélien

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Plusieurs personnalités Amazighs (les Berbères) en Afrique du Nord et dans la Diaspora ont exprimé leur solidarité avec le peuple israélien et dénoncent les actes criminels qui ont mis Israël en feu et détruisent  la faune et la flore de ce pays tout en menaçant la vie des milliers de citoyens israéliens.

Des avocats, des enseignants et des professeurs et autres militants activistes connu sur la scène Amazighs dont on peut citer Boubker Oudaàdid, Omar Zanifi, Omar Louzi, Brahim Amkraz et  Brahim lakhsasi ont exprimés leur solidarité avec Israel.

Dans un communiqué  publié par  Amazigh 24, Mr Omar Louzi, Président de l’Observatoire Marocain de lutte contre l’antisémitisme exprime sa solidarité avec le peuple israélien et ajoute :

 

“Ici au Maroc , les panarabistes islamistes de Benkirane, le chef du PJD marocain et chef de gouvernement ont passé leurs journées à se réjouir de l’incendie qui ravage ce pays …
– ils oublient que le coran lui même interdit de se réjouir du malheur des autres fussent-ils vos ennemis …
– Ils oublient que c’est sur cette terre que sont enterrés la plupart des prophètes cités par le coran …
– Ils oublient qu’un million de juifs berbères d’Afrique du Nord habitent ce pays …
– Ils oublient qu’un million et demi d’arabes ont la nationalité israélienne vivent dans ce pays …
– ils oublient que la Constitution de notre pays reconnait la dimension hébraïque de notre Culture
– Ils oublient que la plupart des israéliens sont pour une paix juste et équitable …

J’ai honte de partager la même nationalité avec ces tocards pan-arabistes islamistes à 2 balles …. qui ne font que ternir l’image de tolérance et d’ouverture donné pendant des millénaires par les Amazighs à ce pays …Alors, j’aimerais leur dire ma solidarité avec ce peuple juif qui souffre de nouveau avec ces incendies … » conclut t-il.

L’Observatoire marocain de Lutte contre l’Antisémitisme, fondé le 3 juin 2014, est dirigé par Omar Louzi, un responsable amazigh du droits des minorités.

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Omar Louzi qui est aussi Président du Think tank Massinissa Institut ( Institut Amazigh des Etudes Stratégiques)

Louzi veut mettre fin à toutes formes d’exploitations politiques de la cause Palestinienne par des acteurs panarabes politiciens et intellectuels bien connus pour leur besoins personnels pas plus. Selon lui le conflit Israélien et Palestinien ne concerne que les deux Etats et ne peux jamais être une cause nationale que pour les arrivistes qui ferment les yeux devant les vrais causes Marocaines tel que la cause Amazigh, la question du Sahara, la marginalisation au Maroc, le chômage et l’immigration clandestine?.

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Fraternité Amazigho Israélienne

Il faut rappeler ici que les autorités israéliennes de plusieurs villes baptisent des rues et des venelles aux noms amazigh (berbère).Un signe de respect et de tolérance envers le peuple  amazigh opprimé et marginalisé chez lui en Afrique du Nord.Les Israéliens vouent un respect à toutes les langues et cultures.

Il est à souligner aussi que par ailleurs un bon nombre de Berbérophones juifs sont installées en Israël (les Jwifs Amazighs de l’état Hébreu). Un pays ou leur identité est respectée et même protégée.Ceci au moment ou  les Berbères  en Afrique du Nord sont toujours considérés  comme une menace pour l’arabe et même pour la religion musulmane.

Souhail Ftouh

 

Pour promouvoir leur agriculture, les États de l’Afrique de l’Ouest se réunissent en Israël.

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Le ministre israélien de l’Agriculture, Uri Ariel ( en photo avec la Kippa), a souhaité la bienvenue aux participants à la conférence MASHAV et la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO),  à  Tel-Aviv du 5 au 7 décembre 2016, avec une exposition colorée de produits israéliens!

 

Le ministre Ariel a remercié les délégués d’avoir choisi Israël pour accueillir la Première conférence ministérielle sur l’agriculture avec les États membres de la CEDEAO en dehors de l’Afrique.

 

Dix pays de la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest sont représentés à cette première conférence sur l’agriculture à savoir le Benin, Burkina Faso, Cape vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Liberia, Nigeria, Sénégal, Sierra-Leone et Togo.

 

Le ministre a ajouté que le partenariat d’Israël avec le continent est très important et qu’Israël est fier de partager son savoir-faire agricole avec les pays africains et de coopérer pour le bénéfice de tous.

L’Afrique, qui possède aujourd’hui l’un des plus forts taux de croissance au monde, renferme de nombreuses opportunités commerciales dans des domaines où l’expertise israélienne fait autorité, comme l’agriculture, les télécommunications, l’énergie renouvelable et les infrastructures. Israel partage avec les pays en voie de développement les technologies et le savoir-faire israéliens.

La CEDEAO a pour objectif de promouvoir la coopération économique et politique entre les États Ouest-Africains.

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La CEDEAO a adopté depuis 2005 d’une politique agricole –ECOWAPS – Elle a pour objectif général de contribuer de manière durable à la satisfaction des besoins alimentaires de la population, au développement économique et social et à la réduction de la pauvreté dans les États membres

 

 

Au cours de ces dernières années, la population de l’Afrique de l’Ouest a connu une forte croissance, passant de 70 millions à presque 300 millions d’habitants entre 1950 et 2010. Vers la fin de 2014, cette population représentait presque 40% de celle de l’Afrique subsaharienne.

 

Selon les projections des Nations unies, la population de la région devrait, d’ici à 2050, atteindre 550 à 600 millions d’habitants. L’Afrique de l’Ouest est la région la plus jeune du monde. Par ailleurs, avec 5% de la population mondiale et une superficie couvrant 40% de l’Afrique subsaharienne, elle est la plus densément peuplée du continent.

 

Souhail Ftouh

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MASHAV-ECOWAS Première conférence ministérielle sur l’agriculture avec les Etats membres de la CEDEAO en Israël, Tel-Aviv du 5 au 7 décembre 2016

 

 

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Aujourd’hui c’est le 74e anniversaire du Rafle des Juifs de Tunisie

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Le 9 décembre 1942 (le 2  Tevet 5703) restera à jamais gravé dans la mémoire des Juifs de Tunisie.

A cette date, en effet, les hommes de la communauté furent raflés et affectés aux travaux forcés.

Durant  la Rafle des Juifs de Tunis quelques  2 000  juifs  furent arrêtés, et les Allemands iront même les ramasser jusque dans les synagogues. Des centaines d’entre eux avaient trouvé la mort et  plusieurs d’entre eux en trouvé la route de la déportation.

 

 

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Walter Rauff, Chef des SS en Tunisie ( en photo), iexige des responsables communautaires juifs de lui livrer 2000 travailleurs forcés pour diverses tâches. Quand il arrive le matin du 9 décembre à la synagogue de Tunis et ne trouve pas la “livraison” qu’il a exigée la veille, il ordonne à ses sbires de battre juifs, puis fait arrêter près de 100 notables de la communauté pour qu’ils servent d’otages.

Ne pouvant pas, faute de transports disponibles, envoyer les Juifs en Europe, il exige de la communauté juive locale de s’acquitter d’une rançon d’une demi-tonne d’or ou sa contrepartie en devises, au prétexte que les Juifs sont responsables des raids aériens au-dessus de Tunis.

Il faut noter aussi que sous l’occupation allemande, la Tunisie était sous protectorat français du gouvernement Vichy du maréchal Pétain.

Malgré l’occupation, plusieurs musulmans tunisiens ont caché et sauvé leurs compatriotes juifs de la déportation. D’autres, s’en sont réjouis, hélas.

 

En six mois d’occupation, de novembre  1942 à mai 1943, sur une population de 75 000 Juifs, 2 000 âmes  seront envoyés aux travaux forcés dans des camps – sans compter ceux qui seront déportés à Auschwitz.

 

Le Bey de Tunis aurait payé une rançon en or pour que les juifs tunisiens ne soient pas déportés dans les camps de concentrations.

 

Habib Bourguiba, leader du mouvement nationaliste tunisien en exil, a refusé toute collaboration avec les forces de l’axe fasciste et nazi.

 

Les allemands,  qui étaient  refoulés d’Egypte après El Alamein et Tobrouk, sont arrivés à la capitale Tunis le 8  novembre 1942. Les Alliés ont alors bombardé lourdement la ville à cause de son port stratégique. Mi- novembre le quartier des rues du Caire et Sadi Carnot a été le théâtre de nombreux massacres.

 

Tous les hommes juifs de plus de 16 ans ont été pris au travail obligatoire sur le port de Tunis et il y’ a eu  encore des morts, car les allemands leur interdisaient de se protéger pendant les bombardements. A Tunis les conditions des Juifs étaient bien pires qu’à Sfax ou Sousse.

 

Selon  Freddy Eytan, ancien ambassadeur d’Israël en Afrique du Nord, la France avait abandonnés les juifs tunisiens aux mains des Nazis, alors qu’elle continuait à se soucier, attentionnée, du sort des Français non juifs.

 

Le père de Freddy Eytan, Ouzy, est d’origine italienne et fut un dirigeant sioniste qui a milité pour l’émigration des juifs de Tunisie en Eretz. Lors de l’occupation nazie, il est arrêté et envoyé dans un camp de travail forcé à Bizerte. Il réussit à s’évader et poursuivit ses activités pour la cause d’Israël en militant dans la clandestinité avec le Mossad le-Aliyah Bet.

 

 

Un dernier rappel  : La Tunisie ne reconnait pas cette date anniversaire dans ses programmes scolaires  et les médias, qui se sont libérés après la révolte de 2011, mènent aussi une attitude négationniste.

 

Les autorités israéliennes ont tenu à reconnaître le préjudice subi par les juifs d’Afrique du Nord pendant la Seconde guerre mondiale en leur permettant de recevoir une allocation annuelle.

 

Le 10 février 2008, la Cour du District de Tel-Aviv a décidé que «  Les Juifs tunisiens qui vivaient sous le régime Nazi méritent le même statut que leurs homologues européens et ont droit à des dédommagements en tant que victimes des persécutions nazies ».

 

Il ne faut plus Jamais que ça se reproduise …Vive Israël.

 

 

Souhail Ftouh

Le premier ministre  du Québec honore  l’humoriste juif marocain Gad Elmaleh

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Le premier ministre Philippe Couillard a décoré  hier le célèbre humoriste Gad Elmaleh à l’Assemblée nationale du Québec.

M. Elmaleh eut reçu l’insigne de chevalier de l’Ordre national, la plus prestigieuse reconnaissance décernée dans la province francophone.

« En 1988, quand j’ai immigré du Maroc au Québec, le Québec m’a ouvert les bras, et aujourd’hui, il me serre fort dans ses bras », a déclaré solennellement un Gad Elmaleh touché et ému à la suite de la remise de l’insigne.

« Le Québec vous remercie de nous faire tant rire, », a dit Philippe Couillard avant de lui remettre l’insigne de chevalier de l’Ordre national.

Après la cérémonie, Philippe Couillard a fait un Facebook Live impromptu avec l’humoriste. En une heure, la vidéo a été vue par plus de 150 000 personnes et a entraîné des centaines de réactions, de commentaires et de partages.

C’est à Montréal, en 1994, que Gad Elmaleh s’est produit pour la toute première fois sur scène. C’était au cabaret Juste pour Rire, boulevard Saint-Laurent.

Gad Elmaleh  naît au sein d’une famille juive marocaine à Casablanca, où il fait sa scolarité dans une école primaire du quartier du Maârif, puis au lycée Maïmonide. Dès l’âge de cinq ans, il monte sur scène aux côtés de son père, David Elmaleh. A 17 ans, Gad quitte le Maroc et s’installe à Montréal.

Souhail Ftouh, Québec 

 

Aujourd’hui nous commérons le massacre Farhoud contre les juifs Irakiens, par Souhail Ftouh

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Aujourd’hui et demain marqueront l’anniversaire  du Farhoud, l’infâme pogrom contre les Juifs de Bagdad en 1941, qui a entraîné 200 morts et 2000 blessés et lors duquel 900 maisons juives ont été détruites. Ce fut le début de la fin d’une communauté qui existait depuis 26 siècles, précédant l’Islam de 10 siècles et qui comptaient 125 000 âmes.

 

Une répression inhumaine s’est abattue sur la communauté  juive par des officiers irakiens sunnites et pronazis. Des arrestations, des  déportations, des exécutions er des expropriations sur des populations innocentes.

 

Des centaines  d’hommes, pour la plupart fusillés et enterrés dans des fosses communes. Des femmes violées et éventrées, des enfants mutilés. Cette tragédie porte un nom, un seul nom : c’est le génocide. Il n’y en pas d’autre.

 

Les Juifs n’ont pas été  autorisés à enterrer eux-mêmes leurs morts, qui sont récupérés par le gouvernement et enterrés dans une fosse commune. Les dommages causés étaient estimés entre 3 et 3,5 millions de livres sterling.

 

 

 Des officiers irakiens sunnites et pro-nazis orchestrent le massacre

 

 

Le 1er et 2 juin 1941, les  chefs musulmans armés  proche  du  Premier ministre, Rachid Ali al-Gillani s’en prennent aux juifs dans les quartiers à majorité juive d’Al Rusafa et d’Abu Sifyan.

 

D’ailleurs le général al-Galani est allé rejoindre Haj Amin al-Husseini à Berlin après ce massacre. Dans les années 1930, Gillani a été fortement influencé par le grand mufti de Jérusalem,  Amin al-Husseini,  qui avait été exilé de la Palestine mandataire par les autorités britanniques en raison de son alliance avec l’Allemagne nazie  qui visait entre autres massacrer des juifs en Palestine.

 

L’évènement ayant conduit au massacre Farhoud est un prêche anti-juif dans la mosquée Jami-Al- Gillani, qui porte le même nom de famille du général irakien. La propagande antisémite était transmise quotidiennement par la radio locale et par Radio Berlin en langue arabe.

 

Divers slogans anti-juifs étaient peints sur les murs, tels que: Hitler tue les parasites juifs. Les magasins détenus par les Musulmans étaient marqués Musulman de façon à ne pas être pillés dans le cas d’émeutes contre les Juifs.

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Le massacre était prémédité  par un gouvernement pro-nazi populaire à Bagdad, et il a lieu pendant la fête juive de Chavouot, jour de joie pour toutes les communautés juives du monde.

 

Aujourd’hui la reconnaissance de la responsabilité de l’État Irakien n’est pas établie encore sur ce génocide. De plus les juifs Irakiens n’ont pas le droit d’organiser les voyages de recueillement au pays.

 

Le Farhoud  marquera un tournant décisif pour les Juifs d’Irak : à la suite de cet événement, ils seront régulièrement sujets à la violence, aux persécutions, boycotts et confiscations avant d’être expulsés en 1951. Une série de décrets et d’attaques s’en est suivie, vidant le pays de son ancienne communauté juive avant le début des années 1970, à peine 92 Juifs restant en Irak.

 

Les souvenirs restent la force de cette population. Ce massacre restera longtemps gravé dans nos mémoires comme étant un jour de destruction et de terreur.

 

La synagogue Edmond J. Safra à New York organisera demain l’allumage des bougies pour les 27 siècles où la vie juive a prospéré dans ce qui est aujourd’hui l’Irak. Soyons nombreux à coté de nos frères juifs.

 

Ne laissons jamais s’effacer ces anniversaires mémorables. Il faut rallumer les lumières du passé pour voir plus clairement dans l’avenir.

 

 

Souhail Ftouh

Israël va au secours des Sri-lankais. Les pays arabes aux abonnés absents !

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L’aide israélienne ne s’est pas tarder d’arriver ce mercredi au Sri Lanka, où le bilan des inondations et glissements de terrain de la semaine dernière dépassait les 200 morts.

 

 

Le gouvernement d’Israël a fourni des secours immédiats suite aux récentes inondations et glissements de terrain qui ont affecté des centaines de milliers au Sri Lanka.

 

Des secouristes israéliens  étaient à pied d’œuvre dimanche pour tenter de distribuer une aux  Sri-lankais déplacés par les pires inondations sur l’île en 10 ans.

 

 

L’État Juif fourni aussi des médicaments dans les zones sinistrées et et 50 tonnes de fournitures humanitaires.

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L’ambassadeur israélien Daniel Carmon ( en photo à droite) a fourni des générateurs d’électricité, des eaux potables et d’autres fournitures d’urgence, ainsi qu’une lettre du président Reuven Rivlin exprimant la solidarité d’Israël avec le peuple sri-lankais.

 

«Nous avons l’expertise pour faire face à ce type de situation», a déclaré l’ambassadeur israélien.

 

L’organisation caritative israélienne “Coah Latet Meir Panim” a contribué à la fourniture de tablettes pour purifier l’eau, de 100 réservoirs d’eau, de matériel médical et de médicaments.

 

Magen David Adom (la division israélienne de la Croix-Rouge) en coopération avec la Comité international de la Croix-Rouge a envoyé en urgence fournitures médicales supplémentaires aux hôpitaux de Colombo, capitale du Sri Lanka, dont plus de 1000 flacons de sérum d’albumine, hautement nécessaires et évalués à plus de 25 000 $

 

Une ONG israélienne, l’IFA (Israeli Flying Aid) qui offre des secours aux sinistrés à travers le monde a envoyé des produits alimentaires secs de base, des couvertures, des manteaux, des chaussettes, et des plaques métalliques pouvant servir à la construction d’abris temporaires.

 

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Le ministre des affaires étrangères Ravi Karunanayake et  le ministre de la Santé Rajitha Senaratne ont  remercié le peuple israélien.

 

600 000 personnes ont dû quitter leur domicile. L’ONG IsraAID a estimé qu’un dixième de ces réfugiés étaient des enfants de moins de cinq ans.

 

 

Il s’agit des pires inondations au Sri Lanka depuis mai 2003, quand 250 personnes avaient été tuées et 10 000 maisons détruites par des pluies de mousson particulièrement fortes.

 

 

Le Sri Lanka a également appelé à l’aide internationale.

 

Aucun pays arabe ne participe à l’action humanitaire parmi  16 pays. L’Inde et le Pakistan ont tous deux déployés des équipes médicales dans les zones les plus sinistrées.

 

Israël a été parmi les premiers pays à offrir son aide après le tsunami meurtrier de décembre 2004, dans lequel environ 40 000 sri lankais ont perdu la vie.

 

 

Souhail Ftouh

Le gouverneur de l’état de New York et le maire de la ville participent à une parade de soutien à Israël

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Andrew Cuomo, le gouverneur de l’état de New York, Bill De Blasio, le maire de la ville, et le sénateur Charles Schumer ont participé à la parade « Célébrer Israël » qui s’est tenue hier sous la bannière « Célébrer Israël tous ensemble »

 

Plus de 30 000 personnes et 250 organisations ont participé  ce dimanche, 4 juin  2017,  à une parade de soutien à Israël sur la Cinquième avenue de Manhattan, à New York. Quelque 30 chars et 11 fanfares étaient présents.

 

 

 

Des députés israéliens, dont le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan, ont eux aussi défilé, ainsi que Danny Danon, l’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, et Nir Barkat, le maire de Jérusalem.

 

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Chemi Peres, le fils de l’ancien président israélien décédé Shimon Peres, a aussi pris part dans cette parade.  Cette journée, comme tous les premiers dimanche de juin, serait la Journée Shimon Peres à New York.

 

« C’est un jour particulier pour moi », a dit le gouverneur de l’état de New York,  Andrew Cuomo.

 

« Un jour qui honore l’un des pères fondateurs d’Israël, un leader inspirant et visionnaire. Nous n’oublierons jamais sa forte relation avec les États-Unis et New York. Je suis ému au plus profond de mon cœur. »

 

Chemi Peres a dit que l’héritage de son père avait forgé cette forte relation entre les deux pays.

 

 

« Mon père a travaillé toute sa vie pour renforcer la relation stratégique entre Israël et les Etats-Unis, a-t-il dit. Il n’y a pas de plus grand ami pour Israël que les Etats-Unis. Aujourd’hui, je suis venu dire merci au nom de mon père décédé. Avec cette parade, nous poursuivons son héritage. »

 

 

« Je suis très fier de marcher dans les rues de New York et de voir la  vitalité de la communauté pro-Israël, a déclaré Danon. Ici, à cette parade, aux Nations unies et partout ailleurs, le lien entre les Etats-Unis et Israël est plus fort que jamais. »

 

 

La parade a également marqué les 50 ans de la réunification de Jérusalem.

 

 

Un groupe bipartisan de sénateurs républicains fait pression actuellement pour l’adoption d’une résolution commémorant le 50e anniversaire de la réunification de Jérusalem.

 

Adoptée par la commission des Affaires étrangères du Sénat la semaine dernière, la résolution va maintenant être présentée en session plénière.

 

 

Présenté par 17 sénateurs, dont les chefs de la majorité, le républicain Mitch McConnell, et de la minorité, le démocrate Chuck Schumer, le texte demande au Sénat de reconnaître le demi-siècle écoulé depuis qu’Israël a conquis la partie orientale de la ville pendant la guerre des Six Jours, en juin 1967.

 

« Jérusalem doit rester la capitale indivisible d’Israël, dans laquelle les droits de tous les groupes ethniques et religieux sont protégés », affirme le texte, qui précise qu’il a existé « une présence juive constante à Jérusalem depuis trois millénaires. »

 

« Je suis fier de présenter cette résolution, qui réaffirme le Jerusalem Embassy Act de 1995, qui établit que Jérusalem doit rester une ville indivisible et la capitale d’Israël, dans laquelle les droits de chaque groupe ethnique et religieux sont célébrés, estimés et protégés », a dit Schumer, chef des sénateurs démocrates et célèbre membre juif du Congrès ( en photo)

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La semaine dernière  le président américain Donald Trump a officiellement différé la réalisation de sa promesse électorale de déplacer l’ambassade américaine en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, et de reconnaître la ville comme capitale de l’Etat.

 

La loi de 1995, le Jerusalem Embassy Act permet au président de repousser son application pour des raisons de sécurité nationale.

 

La résolution « réaffirme le Jérusalem Embassy Act », et « appelle le président et tous les responsables américains à être obligés par ses dispositions. »

 

 

Souhail Ftouh

 

 

 

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