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Shimon Perés en visite au Beersheva Technology Park : Gav Yam

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Ce lundi, 19 mai 2014, le Président de l’État d’Israël Shimon Peres a rendu visite au nouveau parc technologique, Beersheva Technology Park Gav Yam , dans le Néguev.

Ce dernier dispose d’une offre d’infrastructures complète et variée – terrains à vendre, locaux à louer, incubateur d’entreprise – et de services d’accompagnement adaptés aussi bien aux start-up qu’à des entreprises plus matures.

Le nouveau parc technologique de Beer Sheva Gav Yam est une communauté d’affaires innovante d’une centaine d’entreprises et centres de recherche regroupant près de 5000 travailleurs œuvrant dans un environnement de technologie. Il accueille des entreprises de haute technologie.

Accueillant des entreprises à  haute valeur ajoutée, dans des filières aussi pointues que la biotechnologie, ingénierie industrielle, les sciences de l’environnement ou l’informatique, le Parc Gav Yam bénéficie de l’appuie des autorités publiques locales.
Ce parc est une concrétisation de la vision sioniste est de faire de Beersheva  une ville d’innovation  et de créativité dans le domaine de technologie et futur moteur de l’économie israélienne.

« Le rêve de Ben Gourion devint une réalité. Aujourd’hui les expériences du rajeunissement du Néguev avec de nouvelles personnes et de nouvelles idées se concrétisent. Je sais que ce n’est que le début et il y a beaucoup à faire. Aujourd’hui, nous pouvons admettre que nous réalisons ce que nous avions prévu. De là, nous pouvons aider le monde entier à la science. La meilleure arme contre le terrorisme est la science. »

(Le Président, Shimon Perés, lors d’une visite sur le campus national de cyber à Beer Sheva)

«L’ouverture du Parc technologies de pointe dans Beersheva restera comme le tournant dans le développement du Néguev. Nous avons toujours été au cœur géographique d’Israël . Maintenant, nous sommes en voie de devenir le véritable centre d’innovation et de croissance » , a déclaré le président de l’Université Ben Gourion du Néguev Rivka Carmi .

En effet, ce parc est censé devenir aussi important en Israël que le parc technologique de Haïfa, qui est l’un des sites clé de la Silicon Valley israélienne. Il accueille actuellement toutes sortes d’entreprises ouvrant dans le domaine des nouvelles technologies de pointe voulant ainsi devenir un moment déterminant pour l’industrie high-tech , en développant des centres de recherche et pôles scientifiques à la pointe de la technologie.

Les dirigeants israéliens ont crée ici une zone de high-tech, qui de nature à transformer Beersheva en une Silicon Valley au sud d’Israël. Même les unités technologiques de Tsahal sont désormais installés ici.

Les dépenses de recherche et développement réalisées à Beersheva, sont comparables à celles des régions de Madrid ou Barcelone réunies. R&D : 2,2 milliards d’euros d’investissements régional en 2013.

De grands centres de recherche, fondations et équipements scientifiques sont présents à Beersheva, avec des sites scientifiques et technologiques où collaborent l’enseignement supérieur et les entreprises.

Beersheva veut devenir la première ville israélienne pour le dépôt de brevets. Elle est aussi sur le point de devenir la cyber centre national.

Le leader de capital-risque israélien Jerusalem Venture Partners ( JVP ) a crée à Beersheva le premier centre cyber- sécurité d’Israël. L’initiative s’inscrit dans le sillage de la hausse des cyber- menaces et les attaques de plus en plus sur les infrastructures critiques en Israël et dans le monde.

D’ailleurs le leadership d’Israël dans le domaine de la cyber-sécurité est un atout stratégique pour le pays. Israël a été nommé l’un des meilleurs trois leaders mondiaux dans le domaine de la cybersécurité. Environ 25 entreprises israéliennes de sécurité de l’information ont été acquis par des organisations multinationales, et les entreprises israéliennes sont comptés parmi les fournisseurs de sécurité informatique leaders mondiaux.

Ce centre, chef de file dans le domaine de la cyber-sécurité, est situé dans le nouveau parc technologique de Beer Sheva à côté de l’Université Ben Gourion et le nouveau campus technologique de la division Télécommunications de Tsahal .

Certains nombres de nouvelles entreprises s’installent chaque année ici avec des centaines de candidats dans les domaines de la cyber- sécurité et de logiciels d’entreprise.

« De par les emplois de haute technologie dans le Néguev, Beersheva devient un géant high-tech en Israël “, a déclaré le maire de Beersheva Rubik Danilovich .

Le parc Gav Yam du Néguev est possédé par le groupe « Bayside » ( 56 % ), la municipalité de Beersheva, et l’université Ben Gourion( 22 %), ainsi que «KUD » un consortium d’investisseurs américains et japonais (1).

Un des projets est d’inclure 16 bâtiments et une rue commerciale avec 192 000 mètres carrés d’ espace, plus des places de stationnement adjacents au campus de l’Université Ben Gourion et à proximité immédiate de la gare de Beersheva nord. Le site dispose également d’ un hôtel et centre de congrès.

Le PDG Bayside Avi Jacobovitz a dit: « Le parc sera au moins autant de succès que le parc Matam à Haïfa , et plus encore , car à Beersheva, la présence des centres high-tech de l’armée israélienne joue un rôle important dans le Néguev, ainsi que les allègements fiscaux que le gouvernement donne aux entreprises de la ville “.

Un des grands bâtiment a été achevé et il occupé depuis l’été 2013 par des géants internationaux comme Deutsche Telekom , EMC ² RSA , Dalet , dbMotion , Ness Technologies et Oracle. BGN Technologies , la société de transfert technologique de l’Université ainsi que que Elbit Incubit et JVP ont également emménagé dans leurs bureaux dans le nouveau bâtiment.

Souhail Ftouh

(1) http://www.gavyam-negev.co.il/en/

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Le Prof. Rivka Carmi, Président de l’Université Ben Gourion du Néguev, décore son vieil ami respecté le Président Péres.

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Le Pape François arrive à l’État Juif : programme complet de la visite papale

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Le pape François accueilli par le Président Shimon Peres, à l’aéroport Ben Gourion, le 25 mai 2014

Le pape François est arrivé ce dimanche, 25 mai 2014, après-midi en Israël.

Le chef de l’Église catholique, arrivé de la ville palestinienne de Bethléem à bord d’un hélicoptère militaire jordanien, a atterri à l’aéroport international de Tel Aviv, où il a été accueilli par le Président israélien Shimon Peres et le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

François a marché lentement le long du tapis rouge, conversant avec le chef de l’Etat israélien, tandis qu’une fanfare jouait des marches militaires israéliennes.

Il a ensuite serré la main de ministres du gouvernement de M. Netanayhu, de personnalités de l’opposition et de dignitaires religieux.

«Nous l’accueillons en homme de paix», avait affirmé M. Peres.

le programme complet de la visite papale :

Dimanche 25 mai 2014

16h30 – Cérémonie d’arrivée à l’aéroport international Ben Gourion.
17h45 – Arrivée à l’ héliport de Jérusalem sur le Mont Scopus.
18h15 – Rencontre privée avec le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, et avec la Délégation apostolique de Jérusalem. Signature d’une déclaration commune.
19:00 – Rencontre œcuménique à l’occasion du 50e anniversaire de la rencontre à Jérusalem entre le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras I dans la basilique du Saint-Sépulcre. Discours du Saint-Père
20:00 – Dîner avec patriarches et des évêques et la suite papale au Patriarcat latin de Jérusalem


Lundi 26 mai 2014

08:15 – Visite du Grand Mufti de Jérusalem Muhammad Ahmad Hussein dans le bâtiment du Grand Conseil sur le Mont du Temple. Discours du Saint-Père.
09h10 – Visite au Mur occidental à Jérusalem
09:45 – Dépose d’une gerbe au Mont Herzl à Jérusalem
10:00 – Visite de Yad Vashem à Jérusalem . Discours du Saint-Père
10h45 – Visite de courtoisie aux deux grands rabbins au Heichal Shlomo à Jérusalem , à côté de la Grande Synagogue de Jérusalem . Discours du Saint-Père
11h45 – Visite de courtoisie au Président de l’Etat d’Israël , Shimon Peres , à la résidence présidentielle à Jérusalem . Discours du Saint-Père
13:00 – Audience privée avec le Premier ministre d’Israël , Benjamin Netanyahu , au Centre Notre-Dame de Jérusalem
13h30 – Déjeuner avec la suite papale au Centre Notre-Dame de Jérusalem
15:30 – Visite privée du patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée Ier au bâtiment à côté de l’église orthodoxe de Viri Galileai sur le mont des Oliviers
16:00 – Rencontre avec les prêtres, les religieux et les religieuses et les séminaristes de l’église de Gethsémani, au pied du mont des Oliviers . Discours du Saint-Père
17h20 – Messe avec les Ordinaires de Terre Sainte et la suite papale dans la salle du Cénacle à Jérusalem . Homélie du Saint-Père
19:30 – Transfert en hélicoptère de l’héliport sur ??le Mont Scopus à Jérusalem à l’aéroport international Ben Gourion
20:00 – Au revoir à l’Etat d’Israël à l’aéroport international Ben Gourion
20h15 – Départ de l’aéroport international Ben Gourion pour l’aéroport de Ciampino à Rome

Des dizaines de milliers de pèlerins chrétiens sont actuellement en visiter en Israël.

Notons qu’au moment où le pape arrive en Israël, l’ancien Président Français est arrivé également en Israël pour écouter sa muse, Carla Bruni-Sarkozy, en concert à Tel-Aviv… De sacrés embouteillages en prévision !

Souhail Ftouh4

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Il y’ a une semaine  le Maccabi devenait le leader du basket européen : une victoire qui a ravivé un certain antisémitisme

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Le Maccabi Tel-Aviv a surpris dimanche dernier, 19 mai 2014, le Real Madrid (98-86 a.p.) en finale de l’Euroligue messieurs de basket, après un match d’une intensité folle, confirmant qu’il était l’un des plus grands clubs du continent, au Final Four de Milan.

Le « club-nation », géant sans égal du basket israélien, avait réussi un premier miracle à le vendredi dernier face au CSKA Moscou (68-67). Il avait été mené de 15 points dans le troisième quart-temps et n’avait repris les devants qu’à cinq secondes de la fin.

Avec sa défense étouffante, il a réussi à contrôler le jeu d’attaque du Real, qui a réalisé l’un de ses plus petits scores de la saison. Tyrese Rice, le meneur américain du Maccabi, déjà auteur du dernier panier face au CSKA, a été lé héros de cette finale.

Dans une ambiance délirante, le Maccabi a très vite donné au Real une idée de ce qui l’attendait, en lui imposant un énorme défi physique en défense.

Les Madrilènes ont trouvé une première réponse aux options défensives adverses avec un jeu rapide (26-15, 14e). Mais le retour sur le parquet de Sofoklis Schortsanitis, le massif point d’ancrage du Maccabi, a ramené de la stabilité dans son jeu.

Le club israélien, déjà sacré en 1977, 1981, 2001 (Suproligue), 2004 et 2005, a signé sa sixième victoire en C1, en créant une immense surprise, tant le Real avait été impressionnant tout au long de la saison.

Club le plus titré en C1 (1964, 1965, 1967, 1968, 1974, 1978, 1980 et 1995), le Real échoue pour la deuxième année consécutive en finale. Il avait été battu l’année passé par l’Olympiakos Le Pirée.

Le Maccabi a pleinement mérité sa victoire et s’est bien révélé être la meilleure équipe de ce Final Four.

« Tout Israël est jaune (l’une des couleurs du maillot du Maccabi, ndlr), félicitations! Vous avez été un exemple de détermination, tous les joueurs se sont battus comme des lions pour gagner », a déclaré le Président israélien Shimon Peres.

Guy Pnini (capitaine du Maccabi Tel-Aviv, victorieux de l’Euroligue au détriment du Real Madrid) a déclaré :

 «C’est le meilleur sentiment au monde. Je joue dans ce club depuis que j’ai six ans. Nous avons pris exemple sur Olympiakos l’an passé, qui, outsider, avait fait exactement le même parcours, battant Moscou en demie finale, puis le Real en finale. Mais la couleur du jour n’est pas le rouge. C’est le jaune !»

Sofoklis Schortsanitis (Maccabi Tel-Aviv) a affirmé, quant à lui:

«La détermination, la volonté de gagner ont fait la différence. Personne ne croyait en nous au début de la saison, alors c’est un sentiment fantastique. Quand on a vu la démonstration du Real face à Barcelone en demi-finales (100-62), on n’a pas eu peur. On ne peut pas jouer au basket avec la peur au ventre. On a tout donné et désormais on est champions d’Europe. C’est un sentiment incroyable.»

Une victoire qui a ravivé un certain antisémitisme en Europe

Après la victoire de Tel-Aviv face au Real Madrid en finale de l’Euroligue masculine de basket, des milliers de messages antisémites ont envahi le réseau social en Espagne.

Plusieurs associations juives espagnoles ont porté plainte mardi après la diffusion de 17 500 tweets contenant des messages antisémites, dans la foulée de la victoire de l’équipe Maccabi de Tel-Aviv face au Real Madrid, en finale de l’Euroligue messieurs de basket.

«En voyant des réactions à la victoire du Maccabi comme « les Juifs aux fours » ou « les Juifs aux douches », nous avons décidé de porter plainte», a expliqué Rubén Noboa, du collectif Israël en Catalogne, à l’origine de cette action judiciaire, à laquelle se sont jointes 11 autres associations.

Les plaignants ont déposé devant la justice plus de 17 500 messages considérés comme antisémites et publiés après le match, dont cinq proviennent d’utilisateurs qui ont pu être identifiés nommément.

Les associations accusent ces cinq personnes d’«incitation à la haine et à la discrimination», un délit passible d’une peine d’un à trois ans de prison en Espagne, et demandent que soient identifiés et poursuivis les autres utilisateurs ayant publié ces messages sur Twitter.

Pour Rubén Noboa, ces messages mettent en évidence le «fond antisémite» demeurant en Espagne, qui est, selon un récent rapport de l’organisation Antidifamation League, le troisième pays européen après la Grèce et la France comptant le plus fort degré d’antisémitisme, alors même que le pays ne compte que très peu de Juifs depuis leur expulsion en 1492.

«Ici, presque personne ne connaît de Juifs mais les clichés et les stéréotypes perdurent, alimentés également par le catholicisme», affirme-t-il.

Le ministre de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, avait à cette occasion affiché sa volonté de poursuivre toute «apologie du crime et incitation à la haine» sur les réseaux sociaux.

A Paris des supporters du Maccabi, réunis pour célébrer cette victoire, ont été harcelés et agressés par des voyous maghrébins violemment anti-israéliens qui n’ont pas supporté la victoire de “l’équipe sioniste” au Championnat d’Europe.

Bien plus grave, ce samedi, 24 mai 2014, on a vu sur quoi peut déboucher l’antisémitisme et l’antisionisme : une tuerie antisémite a eu lieu au Musée Juif de Bruxelles Capitale. Quatre personnes ont été tuées lors d’une fusillade.

« L’homme aurait tiré assez rapidement, aurait tiré et serait reparti », explique la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet. 
« C’est une fusillade, un peu au hasard, dans un lieu qui est un musée juif; tout cela peut donner lieu à des présomptions d’acte antisémite », souligne la ministre. 

Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a rapidement réagi sur Twitter, disant « penser aux victimes » . Il était à proximité du lieu de l’attentat.

« Choqué par les meurtres commis au Musée Juif, je pense aux victimes que j’ai vues sur place et à leurs familles », a écrit sur son compte Twitter le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, qui se trouvait dans le quartier du Sablon où se situe le musée ainsi que de nombreux antiquaires.

« Il n’y a pas de mot pour qualifier cette horreur », déplore quant à lui le secrétaire d’Etat bruxellois Christos Doulkeridis, également sur les lieux.

Le Premier ministre, Elio Di Rupo, s’est lui aussi dit « très choqué ».

« C’est un acte terroriste, l’assassin est entré délibérément dans un musée juif », a déclaré le président de la Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA), Joël Rubinfeld.

« Cela devait hélas arriver, il y a eu une libération de la parole antisémite. C’est le résultat inévitable d’un climat qui distille la haine », a estimé le président de la LBCA.

Souhail Ftouh

Le Pape François reçu par Shimon Peres : « Bienheureux celui qui entre dans la maison d’un homme sage »

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La visite papale en Israël se poursuit.

Le Pape François a été reçu, ce lundi, 26 mai 2014,par le Président israélien Shimon Peres, au palais présidentiel. Les deux hommes, qui ne cachent pas leur estime mutuelle, se sont entretenus de manière informelle , et ont échangé des présents.

François, en remerciant son hôte de son accueil, a, selon ses propres mots, « inventé une nouvelle béatitude » qu’il s’est appliqué : « Bienheureux celui qui entre dans la maison d’un homme sage et bon, et aujourd’hui je me sens bienheureux ! », a lancé le Pape en souriant, à l’adresse de Peres.

Les deux hommes se sont ensuite entretenus en privé, loin des caméras. Selon le père Federico Lombardi, Shimon Peres a accepté l’invitation du Pape à prier pour la paix, au Vatican ; une invitation adressée également au président Abbas, et lancée depuis Bethléem, lors du Regina Cœli, dimanche. Toujours selon le père Lombardi, cet entretien qui s’est prolongé, s’est tenu dans un « climat prometteur ».

François et Shimon Peres se sont ensuite rendus dans le verdoyant « jardin de la paix », pour y planter un olivier.

Une chorale d’enfants vêtus de blanc a ensuite interprété une chanson devant le Pape et le président israélien, visiblement ravis. 
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Peres, dans son discours, a tenu à rappeler la volonté de paix d’Israël, et a assuré que la visite du Pape aura « des échos et contribuera à revitaliser les efforts pour compléter le processus (de paix) » entre Israéliens et Palestiniens. « Une paix basée sur deux Etats, l’un à côté de l’autre, a-t-il ajouté, un, juif, Israël, l’autre, arabe, la Palestine ».

Le Pape a, à son tour, pris la parole, rappelant d’entrée que les Lieux saints n’étaient pas des musées ou des monuments, mais des lieux vivants où « les communautés de croyants vivent leur foi, leur culture, leurs initiatives caritatives ». D’où l’importance de protéger la sacralité de ces lieux, leur héritage certes, mais également leur présent et leur avenir.

Et le Pape d’émettre un souhait pour la ville trois fois sainte qui l’accueille :

« Que Jérusalem soit vraiment la Ville de la paix ! Que resplendissent pleinement son identité et son caractère sacré, sa valeur religieuse et culturelle universelle, comme trésor pour toute l’humanité ! Comme c’est beau quand les pèlerins et les résidents peuvent accéder librement aux Lieux Saints et participer aux célébrations ! »

Devant Shimon Peres, François a réitéré le même appel qu’il avait lancé aux autorités palestiniennes rencontrées à Bethléem, dimanche matin : travailler sans relâche à la paix, poursuivre les efforts en vue de l’atteindre, « dans la dignité de chaque personne humaine ».

« Je renouvelle le souhait que soient évités de la part de tous des initiatives et des actes qui contredisent la volonté déclarée de parvenir à un véritable accord et qu’on ne se lasse pas de poursuivre la paix avec détermination et cohérence ».

Le Pape a par ailleurs appelé à rejeter avec fermeté « tout ce qui s’oppose à la paix et d’une cohabitation respectueuse entre Juifs, Chrétiens et Musulmans » : le recours à la violence pour imposer son point de vue « aux dépens des droits d’autrui », le terrorisme, ou « manifestation d’intolérance contre des personnes ou des lieux de culte juifs, chrétiens et musulmans ».

François a justement évoqué les communautés chrétiennes vivant au sein de l’Etat d’Israël, rappelant leur contribution au bien commun, en vue de la paix, comme « citoyens de plein droit », engagés comme « artisans de réconciliation ».

« Leur présence et le respect de leurs droits – comme du reste, des droits de toute autre dénomination religieuse et de toute minorité –, a encore déclaré le Pape, sont la garantie d’un sain pluralisme et la preuve de la vitalité des valeurs démocratiques, de leur réel enracinement dans la praxis et dans le concret de la vie de l’État ».

Et le Pape de conclure assurant Peres de sa prière, « je sais aussi que vous priez pour moi », a-t-il ajouté, avant d’invoquer la Paix sur le peuple d’Israël, et d’avoir également une pensée pour les victimes des « crises encore ouvertes dans la région moyen-orientale », afin qu’elles « soient soulagés de leurs peines grâce à un règlement honorable des conflits ».

La politique de l’État hébreu à l’égard de ses citoyens non juifs repose sur un certain nombre de principes d’équité. Israël a bien inscrit la liberté de conscience dans sa déclaration d’indépendance. À l’issue de la guerre des Six Jours, l’État hébreu a aussi garanti le libre accès des Lieux saints de l’islam et de la chrétienté. L’État subventionne les écoles chrétiennes comme les autres. Comme le rappelle Catherine Dupeyron dans son récent livre consacré aux Chrétiens en Terre sainte (Albin Michel), « les principes se traduisent concrètement sur le terrain.

Souhail Ftouh

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Le Pape quitte Israël à bord d’El Al Airlines

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Après trois jours de voyage le pape François quitte Israël pour Rome à l’issue d’un pèlerinage en Terre Sainte.

Le pape avait consacré l’essentiel de la dernière journée de son voyage en Terre sainte au judaïsme et à Israël.

Comme ses deux prédécesseurs, le pape François avait prié au mur des Lamentations, posant la main sur les pierres et glissant un vœux dans les interstices, sous l’oeil de ses amis, un juif et un musulman, venus d’Argentine. Puis, il avait rencontré de le Président israélien Shimon Pérès et le Premier ministre Benyamin Nétanyahu.

Mais auparavant, une étape imprévue, suscitée, selon la presse, par M. Nétanyahu, l’avait amené au Mémorial pour les victimes d’actes terroristes.

A la demande des Israéliens, le pape s’est aussi rendu sur la tombe de Theodor Herzl, le père du sionisme. Puis, il a rencontré des survivants de la Shoah au mémorial de Yad Vashem.Dans ce lieu, le Pape François a baisé les mains des survivants présents. 
« Ce geste, au-delà du discours a été apprécié », selon un responsable des relations judéo-chrétiennes. 

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Le transport du Pape François et de son entourage a été garanti par El Al Israel Airlines.

El Al a déclaré que le vol a été effectué sur un format spécial, par un Boeing 777 qui a porté le logo du Vatican et dont l’équipage a été spécialement sélectionné (et en surnombre). L’entourage du pape comprend 30 représentants de l’Église et 70 journalistes.El Al transportait déjà jusqu’à présent des milliers de pèlerins chrétiens de partout dans le monde.

David El Maimon, le PDG d’El Al, « est fier d’avoir été choisi pour fournir ses services au pape et sa délégation lors de sa visite historique en Israël, et fournira à la délégation un vol spécial. Nous avons répondu aussi à tous les besoins des pèlerins qui ont accompagné la visite du pape en Israël, y compris des vols spéciaux. »

La paix au centre du pèlerinage

La paix a été au centre du pèlerinage du Pape François en Terre Sainte. Dimanche, à l’issue d’une matinée passée à Bethléem, en Palestine, le Pape a lancé officiellement et publiquement une invitation à Mahmoud Abbas, président de l’Etat de Palestine, et à Shimon Peres, président de l’Etat d’Israël, à venir, chez lui, au Vatican début juin. Les deux hommes ont accueilli favorablement cette invitation et doivent donc se rendre la semaine prochaine à Rome. 

Cette initiative pour parler de la paix et prier ensemble pour la même cause s’inscrit dans une théologie de la paix développée par l’Eglise depuis plusieurs siècles. Elle a connu des évolutions jusqu’à aujourd’hui. Les gestes de paix, les appels, les initiatives sont nombreux. 

La rencontre de prière pour la paix entre le président israélien Shimon Peres, son homologue palestinien Mahmoud Abbas, et le Pape François aura lieu le dimanche 8 juin dans l’après-midi, le jour de la Pentecôte. Le Pape avait lancé cette invitation au 2e jour de son pèlerinage en Terre Sainte, le dimanche 25 mai, lors de la prière du Regina Cœli récitée place de la Mangeoire à Bethléem. Elle avait ensuite été acceptée par les deux présidents.

La rencontre prévue au Vatican entre le pape et les présidents israélien et palestinien le 6 juin ne sera pas une rencontre« pour faire une médiation ou chercher des solutions » au conflit israélo-palestinien, a précisé le pape François lors d’une conférence de presse, tenue lundi 26 mai au soir, dans l’avion qui le ramenait à Rome.

Souhail Ftouh

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Deux événements d’envergure internationale pour Israël en mai 2014

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Il serait difficile à toute personne résidant en Israël d’ignorer deux événements d’envergure internationale qui ont marqué Israël en mai 2014.

Le premier est  le Maccabi Tel Aviv qui vient de gagner de façon magistrale la finale de l’Euroligue de basket, écrasant le Real Madrid 98 à 86.

Face à un Real donné grand favori, Tel-Aviv, qualifié miraculeusement après un retour canon, et profitant d’une perte de balle improbable de Khryapa à 10 secondes de la fin, a réussi un grand match en défense, et a surfé sur l’adresse offensive de Rice et Smith pour remporter sa 6e couronne européenne.

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Le Président israélien en compagnie de l’équipe du Maccabi, championne de l’Euroligue de basket 2014

A la fin du temps réglementaire, les 2 équipes étaient à égalité à 73 points, Rice ratant de peu le tir de la gagne à la toute dernière minute. Durant les prolongations, le Real, qui avait pourtant mené d’une courte tête pendant les 3 premiers quart temps, verra le Maccabe s’envoler au score, finissant le match avec un écart de 13 points.

11.000 Israéliens avaient fait le déplacement pour soutenir le Maccabi à Milan.

Le second événement est celui de la visite du Pape François le 26 mai.

Il a été accueilli par le Président israélien Shimon Peres et le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Étaient également présentes les autorités politiques, civiles et religieuses du pays, ainsi que les Ordinaires catholiques de Terre Sainte. 

Shimon Peres et Benjamin Netanyahu, qui l’avaient déjà rencontré au Vatican, lui ont souhaité tour à tour la bienvenue en Israël.

Le Président israélien s’est attaché, devant le Pape, à rappeler que l’État hébreu était un État démocratique, respectueux de la liberté religieuse.

« Nous ne permettrons à quiconque de mettre en question ces valeurs », a-t-il assuré, avant d’affirmer que les Israéliens étaient heureux de la venue du Pape, y voyant un signe d’espoir et de paix pour le futur. « Vous êtes notre frère, bienvenue! », a-t-il conclu. 

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Le Pape accueilli le Premier ministre, Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre est quant à lui revenu sur la rencontre qu’il avait eue avec le Pape, récemment, au Vatican. « Je suis resté impressionné par votre personnalité spirituelle, votre relation sincère au peuple juif. Nous avions parlé de votre volonté de nous réconcilier avec les Palestiniens : notre main est tendue vers tous ceux qui veulent cohabiter avec nous, en paix», a-t-il encore déclaré.

Le Pape s’est ensuite adressé à ses hôtes, se présentant en pèlerin, exprimant sa joie de fouler la Terre Sainte, berceau d’une histoire plurimillénaire et creuset des grands monothéismes

Le Pape a visité le mémorial Yad Vashem et  le Kotel ( mur des lamentations). Lors de sa visite à Yad Vashem à Jérusalem, le pontife a imploré Dieu de « nous accorder la grâce et d’avoir honte de ce que nous, les Hommes, avons fait ».

« Nous sommes ici Seigneur, honteux de ce que l’Homme créé à ton image a pu faire », a-t-il déclaré solennellement avant de noter que le génocide nazi était une idolâtrie massive qui ne doit jamais se reproduire.

Auparavant, François a fait un détour imprévu par le mémorial des victimes israéliennes d’attentats, écrivant un message pour « que cesse le terrorisme », a précisé son porte-parole. Selon la radio militaire israélienne, il répondait ainsi à la demande du Premier ministre Benyamin Netanyahu, qui l’accompagnait.

Le pape François a terminé son pèlerinage en Terre saine en célébrant lundi après-midi une messe avec les religieux de Terre sainte au Cénacle à Jérusalem. Il a rencontré également de nouveau des religieux de différentes confessions chrétiennes, en particulier orthodoxes, dans un rapprochement historique qui a justifié ce pèlerinage, 50 ans après le sommet à Jérusalem entre le pape Paul VI et le chef de l’Eglise orthodoxe de l’époque, Athénagoras

Souhail Ftouh

Asher Ben Nathan : le doyen de défense et des renseignements israéliens est décédé

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Bonn, Empfang Landesvertretung Niedersachsen

Le quotidien Haaretz rapporte le mardi, 17 Juin 2014, qu’Asher (Arthur) Ben Nathan, doyen des systèmes de défense, des renseignements et des Affaires étrangères dans les premières décennies de l’État d’Israël est décédé à l’hôpital Beilinson de Petach-Tikva, dans le centre d’Israël.

L’homme s’éteint à l’âge de 93 ans, après un incroyable dévouement au service de la Défense israélienne.

Originaire d’Autriche,  né Arthur Piernikatz, il a changé son nom en Asher Ben-Natan (en 1938) il est l’un des fondateurs des services de renseignements israéliens et a servi en tant qu’officier et chef d’opérations secrètes en Europe.

Il était un très proche ami de David Ben-Gourion, premier Premier ministre d’Israël, ainsi qu’un fervent associé de Shimon Peres.
Ben Nathan a succédé à la fonction de ce dernier en tant que vice-ministre de la Défense lorsque Peres a été élu ministre de la Défense sous le gouvernement de David Ben-Gourion.

Dans le domaine des Affaires étrangères, il a été reconnu pour sa fonction d’ambassadeur en Allemagne de l’ouest (1965-1969), à l’époque de la Guerre Froide, mais aussi en France (1970-1975).

Asher Ben Nathan a également perdu un fils pendant la guerre de Kippour, dans les hauteurs du Golan israélien.

Que Dieu accueille son âme dans sa Miséricorde

Souhail Ftouh

Dès qu’il s’agit des juifs, le monde sait taire ses querelles intestines et ses guerres pour crier au loup d’une même voix.

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Pourquoi dit-on manifestations pro palestiniennes alors que c’est le Hamas qui a déclenché les hostilités contre l’avis de la majorité des palestiniens. L’auteur d’un crime engage normalement sa propre responsabilité et non pas celle des siens. Ses avocats ne le défendent pas au nom des siens non plus.

Par conséquent les manifestants-casseurs du juif à Paris ne soutiennent pas le peuple palestinien tout particulièrement ghazaoui qui est l’otage du Hamas, ils soutiennent le Hamas et sa politique criminelle et terroriste qui se sert des enfants comme un bouclier humain et à des fins de marketing politique dans le sens de la manipulation de l’opinion publique occidentale. Ce n’est pourtant un secret pour personne sauf pour ses partisans qui ne s’indignent jamais des horreurs abominables de la nébuleuse islamiste dont fait partie leur enfant chéri le Hamas, ni non plus des crimes contre la petite enfance à Gaza.

Ils devraient la prochaine fois organiser leurs manifestations en Iran et au Qatar, connus pour être les amis des peuples avec leur ennemie intime l’Arabie Saoudite.en leur qualité de bailleurs de fonds de cette organisation mafieuse. Pourquoi les mêmes ont gardé le silence sur l’enlèvement suivi du meurtre crapuleux des 3 adolescents israéliens ? Qui ne condamne pas souscrit.

Que connaissent-ils à la Palestine et à son histoire avant de prendre faits et cause pour une cause qui n’est pas la leur et qu’ils sont les premiers à la salir par leurs débordements de violence ? La Palestine ne leur demande rien, elle leur demande juste par la bouche de Mahmoud Abbas, Chef de l’Autorité palestinienne, de laisser la Palestine aux palestiniens. Conscient des dérapages antisémites qui sous-tendent aux manifestation pro palestiniennes et sa récupération par les régimes arabes pour exalter l’antisémitisme et détourner l’attention de leurs peuples des vrais problèmes de fond de leurs pays, devenus la risée de l’humanité.

La Palestine est en définitive devenu un trait d’union entre la faucille et le glaive. Toutes les alliances impossibles en théorie deviennent envisageables et réalisables quand il s’agit de construire des ententes sur le dos du juif.

Le N.P.A. qui prône des idées égalitaires, de justice sociale, de refus de la fatalité, d’une meilleure répartition de richesse, hostile dogmatique à l’ulra-libéralisme économique, n’hésite plus à apporter sa caution politique aux mouvements islamistes qui sont l’antithèse de son idéologie politique.

Ce parti supposé être matérialiste n’est plus à une contradiction près après avoir accueilli en son sein au cours de la dernière décennie une voilée au nom de l’antiracisme et la lutte contre l’exclusion.

Le N.P.A; en manque d’audience politique ne se rend pas compte qu’il trahit Trotsky et Marx, juifs et irréligieux, comme l’a fait naguère Staline en pactisant dans un premier temps avec l’homme qui aurait pu être le vrai Calife de l’islam A. Hitler. La 3 e figure Sainte chez les musulmans, sur le même podium qu’Allah et Mahomet, comme en témoigne la popularité de son oeuvre.

Dès qu’il s’agit des juifs, le monde sait taire ses querelles intestines et ses guerres pour crier au loup d’une même voix.

Salem Ben Ammar

Voir aussi du même auteur : Salem Ben Ammar: « la cause palestinienne est la plus grande imposture après l’islam »


Les manifestations pro-palestiniennes mettent en lumière la banalisation de l’antisémitisme

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L’antisémitisme est de retour? Belle découverte : tout le monde le savait depuis belle lurette, mais depuis son apparition visible, plus de dix ans se sont passés et nous n’avons cessé de le dire et de le dénoncer, tout en laissant cette idéologie se propager et se transmettre.

Mais, pour bien cerner ce phénomène, il est important de revenir sur le sens même du mot «antisémite».

Dans la société actuelle, et quel que soit le sentiment réel de la personne concernée, ce mot fait peur ou fait honte, et surtout, il donne mauvaise conscience, car pour beaucoup, ce mot est indiscutablement lié à la Shoah et au nazisme; en oubliant tout simplement que l’antisémitisme de Vichy ne devait rien au nazisme.

A la veille de la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv, où 13.000 Juifs, dont 4000 enfants, furent arrêtés par la police parisienne les 16 et 17 juillet 1942, il est bon de le rappeler.

Alors, certes, dans l’inconscient collectif, ce mal et ce « mot » est désormais associé aux pires monstruosités de l’histoire et à la bête immonde.

« L’antisémitisme, disait le philosophe allemand Theodor Adorno, c’est la rumeur qui court à propos des juifs». Rumeurs de toutes natures : leur physique, leur richesse ou leur pauvreté (au choix), leur pouvoir ou leur lâcheté (au choix, également), leur gauchisme ou leur libéralisme (encore au choix)… Inutile de véhiculer et répéter ici tous ces préjugés ignobles, tant ils ont la vie dure et qui sont, malheureusement, si bien connus de nos concitoyens.

Et comme l’antisémitisme est un pousse-au-crime qui rend sourd, aveugle et idiot, un jour, un non-juif peut être victime des criminels parce qu’un imbécile l’aura «pris pour un juif» ( comme Pierre-André Taguieff , par exemple).

Alors, oui, le mot «antisémite» fâche, il blesse. Personne ne veut l’entendre, et personne ne veut s’en réclamer, y compris ceux qui sont totalement imbibés par ce mal !

Ainsi, le jeune Akim, 19 ans, arrêté pour agression violente contre un jeune juif, déclare à la police: « Je vous assure, je n’ai pas eu de propos antisémites ». Au-delà du fait qu’il doit être suffisamment informé pour savoir qu’une telle connotation aggraverait sa peine, sait-il vraiment ce que le mot « antisémite» signifie et le sens d’un « acte antisémite » ?

Je ne le crois pas, je crois même que personne ne le sait plus, tant le signifiant du mot a été déconnecté de son prononcé.

On sait seulement qu’il est mal porté depuis la dernière guerre et qu’il ne passe pas, qu’il ne passe plus. Le mot, le prononcé , pas la chose !

Et, effectivement, aujourd’hui, on dispose de nombreuses expressions pour exprimer cette « chose » que l’on ne saurait prononcer sans se salir; ainsi, Pierre-André Taguieff a inventé le terme de «judéophobie», Odon Vallet celui de «l’anti-judaïsme», d’autres « la haine du juif ».

Mais pour beaucoup d’autres, moins bien intentionnés, ils ont trouvé le mot magique : «l’anti-sionisme» ! Plus besoin de contorsion ou de déni, plus besoin de se cacher, ce mot magique permet tout !

Or, l’antisionisme, n’en déplaise aux anti-sionistes, n’est que la forme aseptisée et masquée (plus tant que ça, d’ailleurs) de l’antisémitisme.

Soyons crû : l’antisémitisme, c’est la haine du juif, tout simplement, et cela quel que soit le mot utilisé pour exprimer ce sentiment !

Ainsi, on a trouvé un mot « magique » pour pouvoir exprimer librement son antisémitisme chevronné, pour exprimer le même contenu dans un autre contenant : « antisioniste».

Certains lapsus significatifs font d’ailleurs que nombreux sont ceux qui confondent allègrement «juif», «israélite» et «israélien» , et donc, sans le dire, «sioniste» .

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On se proclame donc joyeusement et librement « antisioniste»; on peut, dès lors, casser du juif (pardonnez-moi: du sioniste) en toute impunité morale et judiciaire.

On défile dans les rues en criant «mort aux Juifs» , «égorgez les juifs» mais, en fait, on n’est pas antisémite, on est antisioniste !

De même, la terre d’Islam ne devient plus antisémite mais antisioniste alors que, comme l’histoire le démontre, elle n’a jamais été immunisée contre l’antisémitisme, comme peuvent en témoigner tous les réfugiés des pays arabes, ces juifs chassés de tous les pays arabes où ils ont résidés pendant des millénaires, de tous ces pays sans exception !

De même, alors que les arabes palestiniens représentent près de 15% de la population israélienne, le futur Etat Palestinien exige d’être «judenrein» ( comme la plupart des pays musulmans, d’ailleurs). Ne nous leurrons pas, au vue du «signifié» du mot antisémite, rien n’empêche d’être à la fois antisémite et arabe, raciste et musulman – ou juif, ou chrétien, bien entendu.

Ainsi, pendant la dernière guerre, les SS Mohammed ( du nom de son chef, Mohammed El-Maadi) dans le Périgord, le Mufti de Jérusalem, ses partisans en Irak et dans les Balkans, étaient-ils antisémites au même titre que les collabos européens !

Mais, dérive plus grave encore, on déplore l’importation du conflit israélo-palestinien en France ! Or, en ce faisant, on dédouane, et à peu de frais, l’origine antisémite du mal.

Non, messieurs les gouvernants, non, messieurs les responsables associatifs, non, messieurs les dirigeants du C.R.I.F, ce n’est pas l’importation du conflit israélo-palestinien qui est à l’origine de l’antisémitisme en France, mais il est probable que ce soit l’antisémitisme qui est à l’origine de l’impossibilité de mettre fin au conflit israélo-palestinien.

On n’importe pas le conflit israélo-palestinien mais il y a longtemps que l’on a importé l’antisémitisme arabo-musulman, héritage d’une culture de la dhimitude, chère aux pays d’origine de nos nouveaux immigrés. On a laissé faire ! Et aujourd’hui, on en paye le prix !

Qui peut croire que la haine et l’enseignement antisémite de ces nombreux imams dans les mosquées de France soient liés au conflit «israélo-palestinien» ? Quiconque s’est déjà rendu dans ces mosquées (que toute le monde connait et qui a valu aux précheurs d’être expulsés dans leur pays d’origine), sait pertinemment que cette haine n’a rien à voir avec le malheur supposé des palestiniens !!!

Qui peut croire que ceux qui défilent par dizaines de milliers dans les rues de Paris lorsque quelques dizaines de palestiniens meurent dans une guerre, déplorable pour tous, soient mus par de la compassion alors qu’ils ont été, toujours, muets et silencieux pendant le massacre de Septembre Noir, ou les massacres de palestiniens au Liban et en Syrie, et je ne parle même pas des centaines de milliers de musulmans massacrés en Algérie, en Syrie, en Irak,…? Qui peut le croire ?

Qui peut croire que ces hordes irsutes bavant de haine antisémite et crachant leur venin, n’ont pour seul but que de secourir leurs «Frères Palestiniens» dont ils se soucient comme de leur dernière chemise alors que les israéliens soignent les enfants palestiniens dans leurs hôpitaux, y compris en tant de guerre ?

Si tel était le cas, alors, où étaient tous ces pacifistes, mobilisés par la haine du Juif, quand tous ces massacres se produisaient, pour ne parler que des massacres de palestiniens ?

Mais, ne nous y trompons pas, face à l’antisémitisme, à terme, tout le monde est concerné, et c’est la société dans son ensemble qui est menacée; après les juifs eux-mêmes, bien-sûr, ce sera la grande majorité (malheureusement silencieuse) des musulmans, qui en seront les victimes collatérales, puis les chrétiens bien sûr, héritiers des croisés, et massacrés en terre d’Islam !

Dans le passé, les flambées d’antisémitisme étaient étroitement corréllées aux crises économiques , et aujourd’hui, malheureusement, nous sommes au coeur d’une crise économique majeure.

A l’aune des récentes déclarations de monsieur Pierre Minnaert, délégué EELV auprès du Parti Vert Européen, ou des appels d’Olivier Besancenot qui nous jouera de sa larmichette pour jurer qu’il n’est pas antisémite, l’attitude irresponsable du parti EELV et du NPA, qui appellent tous deux à manifester avec les pro-palestiniens, est indécente; indécente car ils connaissent pertinemment les dérapages attendus; encore plus indécente est leur volonté de bafouer l’état de droit en ne respectant ni les décisions de l’Etat, ni celle des Préfets, ni même encore les décisions de Justice qui interdisent ces manifestations do nt on connait le véritable objet.

Et ne nous y trompons pas, la noble cause qu’ils prétendent défendre ne fait que cacher leur ignomineuse idéologie antisémite (désormais dénommée antisioniste), idéologie héritière d’un antisémitisme d’extrême gauche, vieux comme l’extrème-gauche, assimilant avec une facilité dangereuse la haine du capitalisme, la haine d’Israël et du juif, antisémitisme historique qui s’est tristement illustré en collaborant activement avec le nazisme. Peut-être revendiqueront-ils, aujourd’hui, un international-socialisme pas plus bril lant et aussi dangereux que son triste (presque)éponyme !

Concluons en citant Natacha Polony dans Le Figaro daté du 19 juillet : «L’antisémitisme d’extrême droite, lors de la manifestation «?Jour de colère?», a rejoint l’antisémitisme d’extrême gauche. De cette jonction terrible, nul ne sait ce qui sortira.»

Richard C. ABITBOL

Président de la Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël

Appel aux dons pour les soldats franco-israéliens : une initiative de Jonathan-Simon Sellem

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A la demande de notre ami Jonathan-Simon Sellem nous publions cet appel aux dons pour les soldats franco-israéliens et les familles françaises du sud d’Israël !

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Jonathan-Simon Sellem est le conseiller consulaire (représentant élu des Français d’Israël)..Il vit depuis 2006 en Israël, dont il a pris la nationalité. Il est élu « représentant des Français d’Israël » lors des élections consulaires 2014.

Cela fait à présent deux semaines que l’opération Bordure Protectrice a débuté et il semble qu’elle pourrait durer encore longtemps. Et dans cette guerre contre le mal, il existe deux catégories de population qui souffrent le plus. Les soldats et les familles qui vivent au plus près de la bande de Gaza.

Chaque jour un peu plus, les familles françaises de Sdérot, Ashkelon, Ashdod, et de toutes les autres villes bombardées par le Hamas, ont des besoins qui augmentent et une vie qui empire.

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Chaque jour, des centaines de soldats franco-israéliens se battent pour défendre nos enfants et nos parents, en risquant leurs vies pour protéger la notre.

Chaque jour, des entreprises des villes martyres, comme Sdérot, mettent la clef sous la porte.

C’est ainsi que nous, conseillers et délégués consulaires, avec le soutien de l’Union des Français de l’Étranger, nous mettons en place une collecte d’argent afin d’aider ceux qui en ont le plus besoin.

Je vis en Israël depuis 8 ans, j’ai donc vécu 4 guerres (le Liban, Plomb Durci, Pilier de Défense et celle en cours actuellement). Et à chaque fois j’ai assisté à des élans d’unité et de générosité comme on aimerait en voir tout au long de l’année, même quand “tout va bien.”

*Pour l’aide financière : L’argent sera intégralement dépensé dans la ville martyre de Sdérot, chez les commerçants qui y survivent. Puis, les biens seront distribués directement aux familles et aux soldats. Il s’agit là de biens que ces personnes nous demandent (chaussettes, sous-vêtements, gel douche, cigarettes, jeux et jouets, couches, lait, biens non-périssables, etc…). Pour le don en argent, il existe deux possibilité, soit Paypal soit Bankeez (un site internet sécurisé de crowdfunding).

*Pour l’aide matérielle : La mairie de Tel-Aviv a accepté d’ouvrir un bureau spécial pour recevoir les biens que vous souhaitez donnez (produits de beauté, vêtements, nourriture (cashère), produits anti-moustiques, t-shirts (noirs ou kakis), talith katan, etc…

Pour donner ces biens, rendez-vous à la mairie de Tel-Aviv, au 12ème étage (salle 16), les mercredi 23 et jeudi 24 juillet 2014 entre 9h00 et 16h00.

Tous ces biens seront distribués le 25 juillet aux portes de Gaza.

Si vous avez des questions, si vous voulez venir distribuer avec ces dons, si vous souhaitez en bénéficier, contact moi sur facebook ou par mail js.sellem AROBASE conseiller-consulaire.fr (l’aide sera discrète et anonyme).

Cette initiative est soutenue par Pascale Mimouni (conseiller consulaire), Robert Feldmann (Président de l’UFE), Bernard Baroukh (délégué consulaire), Gérard Pomper (délégué UMP Israël) et l’avocat et Rabbin (et Conseiller Consulaire) Me Gérard Bénichou. 

Rappelons qu’hier des milliers à accompagner le soldat franco-israélien Jordan Bensemhoun vers sa dernière demeure après qu’il est tombé au combat à Gaza. Ses parents sont arrivés le même jour de France après avoir reçu cette terrible nouvelle.

Sa soeur ainsi que ces amis soldats ont décrit sa volonté à vouloir donner un maximum de lui-même pour son pays. Il aimait Israël et Tsahal. Après avoir intégré un programme de préparation militaire à Ben-Shemen, il a réussi à entrer dans Egoz, unité d’élite de Golani.

Yoni Chetboundéputé israélien, Président du Lobby francophone au Kenesset, à dit durant cette cérémonie douloureuse :*
”nous avons tous ressenti le don de soi et le sionisme qui vibrait en lui et qui représente si bien la communauté francophone d’Israël”.

Jonathan-Simon Sellem

Analyse (2) : l’élimination de Kuntar une frappe légitime au regard du droit international.

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Samir Kuntar, une éminente figure du Hezbollah, est tué le 19 décembre 2015 dans un raid aérien israélien mené contre un quartier de la capitale syrienne Damas. L’élimination de ce haut cadre de l’organisation terroriste chiite libanaise est considérée comme succès des renseignements. Mais ce qui est important est cette élimination ciblée est légitime au regard du droit. De plus aucun dommage collatéral n’est à enregistrer.

 

 

Ce que dit le droit :

 

Le droit international prévoit un cadre normatif qui régit les éliminations ciblés pour des situations précises.

En temps de paix, le droit d’un gouvernement à utiliser la force létale contre un citoyen, étranger ou non, est (généralement) contraint par le droit national et par le droit international. Un État ne peut pas décider légalement de tuer arbitrairement quelqu’un.

En revanche en temps de guerre, les gouvernements peuvent utiliser la force létale car les contraintes juridiques qui incombent au temps de paix sont changées. Deux traités concernent les conflits armés : les Protocoles I et II additionnels aux Conventions de Genève de 1949, que les États ont négociés de 1974 à 1977 dans le cadre d’une conférence diplomatique internationale. Les Protocoles I et II sont des traités internationaux auxquels la grande majorité des États font partie.

*En l’espèce Israël est en guerre contre la Syrie et le Liban. L’argumentaire développé en droit  international usant des  éliminations ciblées relève de deux paradigmes auquel se réfèrent deux raisonnements juridiques : le “paradigme de paix” et le “paradigme de guerre”.  Étant donné qu’Israël est en guerre par rapport à la Syrie et le Liban, l’État Juif est en droit d’utiliser le “paradigme de guerre”. Dans ce raisonnement, la lutte contre le terrorisme est envisagée comme un conflit armé et l’acte terroriste comme un acte de guerre.

 

Ce que dit le droit :

 

En temps de guerre le droit international humanitaire  offre une protection aux  combattants « légaux » qui ne peuvent pas être poursuivis pour leur participation aux hostilités, aussi longtemps qu’ils respectent le droit international humanitaire. S’ils sont capturés, ils bénéficient du statut de prisonnier de guerre.

 

Par contre le « combattant ennemi illégal » qui participe au conflit, c’est celui qui n’est ni un civil, ni un soldat. Et par conséquent il ne peut pas bénéficier  des avantages de la IVe Convention de Genève de 1949.  Le Protocole additionnel I aux Conventions de Genève n’accorde aucune protection aux personnes qui participent illégalement aux hostilités.  Il réserve ce statut aux membres des forces armées d’une partie à un conflit armé international au sens du Protocole. Ainsi, le Protocole ne garantit la reconnaissance et la protection qu’aux organisations et aux personnes qui agissent au nom d’un État ou d’une entité soumise au droit international. Les éliminations ciblées sont légitimes au regard du droit car les membres des organisations terroristes ne remplissent pas les conditions pour être considérés comme des combattants.

 

 

* En l’espèce le terroriste Samir Al Kuntar n’est pas un soldat membre ni de l’armée syrienne, ni de l’armée libanaise : ce  Libanais d’origine druze tombe donc la catégorie des « combattants ennemis illégaux » qui participent directement aux hostilités sans y être autorisés. Du point de vue du droit international,  le combattant « illégal »  qui appartient à une organisation reconnue comme terroriste et y est actif peut donc être exécuté, non pas parce qu’il a été jugé coupable d’un crime, mais parce qu’il peut potentiellement tuer.

 

Ce que dit le droit :

 

Les Conventions de Genève de 1949 et le Règlement annexé à la Convention de 1907 de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre, excluent les « guerres privées », qu’elles soient menées par des personnes ou des groupes.

Les membres des groupes armés organisés ne bénéficient d’aucun statut spécial en vertu des règles de droit relatives aux conflits armés non internationaux et peuvent faire l’objet de poursuites conformément au droit pénal interne s’ils ont pris part aux hostilités.

Par conséquent, les groupes « terroristes » agissant pour leur propre compte et sans le lien requis avec un État ou une entité similaire sont exclus des protections accordées en droit international.

 

* En l’espèce le Libanais Samir Al Kuntar participe à une guerre privée sur le territoire syrien. De plus il est  membre du Hezbollah qui se trouve sur la liste des entités terroristes selon les résolutions du Conseil de sécurité 1559 (2004) demandant la démilitarisation des milices (dont le Hezbollah) et 1701 (2006) interdisant la contrebande d’armes sur le territoire libanais.

Dans ce raisonnement,  Kuntar est membre  d’un mouvement armé clairement défini, qui est le Hezbollah. Il est donc  considéré comme une cible légale, un combattant, au même titre que dans un conflit “classique”.

Le simple fait de faire allégeance à un groupe terroriste, qui est une partie belligérante d’une guerre privée, donne à Israël le plein droit d’agir contre ce « combattant illégal ». Aucune sommation, aucune tentative d’arrestation ou de capture n’est, en droit, nécessaire avant de tuer un « combattant illégal ». Aucun effort pour minimiser les pertes parmi les combattants illégaux n’est exigé par la loi.

 

Ce que dit le droit :

 

En droit humanitaire international (droit de la guerre), des règles sont définies par le jus in bello, c’est à dire l’ensemble des règles juridiques applicables à la conduite des hostilités.

 

Par exemple, les actes de terrorisme tels que les attaques contre des personnes civiles ou des biens de caractère civil sont interdits sans équivoque selon  le Protocole additionnel I aux Conventions de Genève. En outre, le traité interdit explicitement les actes ou menaces de violence dont le but principal est de répandre la terreur parmi une population civile. Il va sans dire que les personnes soupçonnées de perpétrer de tels actes sont passibles de poursuites pénales ou d’élimination.

 

* En l’espèce Al Kuntar est non seulement  responsable de plusieurs  crimes commis à Nahariyya en 1979 (franchissement illégal de frontières, enlèvements et meurtres de civils israéliens) mais aussi de préparation  de nouveaux attentats en 2015 contre des civils israéliens à partir des frontières syriennes. Israël est donc en droit de mener une opération défensive ciblée contre ce « combattant illégal » responsable de ces meurtres.

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L’élimination ciblée : une approche préventive dans la gestion de la menace terroriste

 

Les éliminations ciblées sont donc conformes aux lois de la guerre. Elles  sont une réponse mesurée au terrorisme, qui met l’accent sur les auteurs réels d’attaques menées par des organisations paramilitaires, tout en évitant dans la mesure du possible de faire des victimes innocentes.

C’est pourquoi, en hébreu, on parle d’ailleurs de sikul memukad, littéralement, la « prévention ciblée ».

L’identification des cibles d’assassinats ciblés repose essentiellement sur les services de renseignements (exemple la CIA, le Mossad). En Israël, cette identification est soumise aussi à un contrôle à posteriori.

Les éliminations ciblées ont l’intention manifeste  d’empêcher que soit commis un acte spécifique de violence dans un avenir très proche ou ayant un lien indirect avec plusieurs actes de violence (organisation, planification, recherche de moyens de destruction, etc.), tout ce qui fonde la possibilité que la disparition d’un membre d’une organisation terroriste prévienne des actes similaires dans le futur.

L’armée israélienne conduit ces opérations militaires afin d’empêcher des attaques imminentes quand il n’y a aucun autre moyen envisageable de procéder à une arrestation ou de déjouer ces attaques par d’autres méthodes.

Dans le cas de Samir Kuntar, les médias israéliens rapportent que ce dernier planifiait des attaques terroristes depuis le Golan et qu’il essayait aussi de manipuler les Druzes syriens du Golan contre l’État Juif.

 

Les éliminations ciblées sont de nature à empêcher les attaques contre des cibles  civiles, affaiblir l’efficacité des organisations terroristes et ont un effet dissuasif qui prévient des actes de terrorisme.

 

En ce sens, l’assassinat ciblé serait un moyen de prévention employé en dernier recours après l’échec des options non létales (principalement la capture) et non une punition ou un moyen de représailles pour un attentat qui a déjà eu lieu (1).

L’État hébreu agirait donc en légitime défense avant que la menace ne se concrétise. C’est la différence avec l’assassinat « traditionnel » où l’on tue à des fins politiques.

En neutralisant Al Kuntar, Israël a utilisé la légitime défense, telle que définie à l’article 51 de la Charte des Nations Unies.

Israël prévoit également un cadre normatif national qui régit les éliminations ciblées pour des situations précises.

La Cour suprême d’Israël avait jugé, le 11 décembre 2005, que cette pratique militaire était admissible sous certaines conditions.

 

En dépit du paradigme de guerre, le choix de l’attaque létale n’est pas privilégié selon La Cour suprême d’Israël. Des informations solides et recoupées sur l’identité et l’activité de la personne supposée participer directement aux hostilités sont exigées.       De plus l’individu participant directement aux hostilités ne doit pas être attaqué s’il existe d’autres moyens de l’appréhender. S’il peut être arrêté, détenu et interrogé, ces moyens doivent être privilégiés (2).

 

Cette restriction impose aussi une obligation de précision dans les renseignements obtenus avant la décision d’assassinat, notamment concernant l’identité de la cible. De plus les autorités devraient être en mesure d’expliquer que la menace avérée que représente l’individu ciblé, est imminente et  quelles circonstances ont empêché les moyens non létaux d’être utilisés.

Par ailleurs, la Cour admet la possibilité d’actions en dommages et intérêts par les familles des victimes en cas de dommages collatéraux.

Tout assassinat ciblé n’étant pas dirigé contre une cible militaire légitime reste soumis à l’application de la loi qui impose des restrictions importantes pour cette pratique même dans le cadre d’un conflit. Des circonstances très  restreintes, des mécanismes de vérification et de contrôle sont utilisés pour s’assurer que ces exécutions sont légales.

De plus les attaques ciblées sont moins dommageables envers les populations civiles non-combattantes.

Pour Tsahal les éliminations ciblées sont souvent motivées par le souci d’assurer un meilleur respect du principe de la protection des civils en les encouragent à se tenir aussi loin que possible de la cible.

Le professeur Alan Dershowitz de l’École de droit de l’université Harvard  estime que le ratio de victimes civiles est très faible dans les assassinats ciblés.

 

Les États-Unis en Irak, au Yémen ou en Afghanistan, ont régulièrement recours aux assassinats ciblés contre des chefs terroristes. Mais contrairement aux États-Unis, la pratique des « targeted killing »  israélienne est encadrée juridiquement par la Cour suprême israélienne comme mentionné plus haut.

La nature exacte des preuves requises pour ces assassinats ciblés est secrète car elle implique une collecte de renseignements, des moyens et des décisions opérationnelles classifiés. Toutes les opérations de ce type conduites par le Mossad doivent avoir l’approbation du Premier ministre.

 

Souhail Ftouh

(1) Amos GUIORA, « Targeted killing as active self-defense », presented at the war crimes research symposium : « terrorism on trial » at Case western reserve University school of law, october 8, 2004, pp. 319-334, p. 325

(2) THE SUPREME COURT sitting as the HIGH COURT OF JUSTICE, The Public Committee against Torture in Israel, 11/12/2005 disponible sur : court.gov.il/files_eng/02/690/007/a34/02007690.a34.pdf

Analyse (1) : l’élimination de Kuntar  comme succès des renseignements israéliens

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L’art des renseignements  est l’une chose dans laquelle les Israéliens excellent.

 

L’élimination de Samir Al Quntar, haut cadre de l’organisation terroriste chiite libanaise, est probablement l’une des opérations qui nous rappelle les plus beaux succès des renseignements israéliens.

Le haut cadre du Hezbollah est assassiné le dimanche 20 décembre 2015, en Syrie.  Il aurait été tué dans un raid aérien ciblé  mené dans la nuit contre un quartier de la capitale syrienne, Damas.

Le quartier de Djaramana, situé à une dizaine de kilomètres au sud-est du centre de Damas, est un bastion pro-gouvernemental qui abrite les alliés du régime syrien et des volontaires iraniens. Il abrite aussi de nombreux Druzes, une minorité religieuse à laquelle appartenait Kuntar, ainsi que des  ‘’Forces de défense nationale’’, une sorte de milice pro-gouvernementale paramilitaire.

Des médias arabes révèlent que les radars syriens ont repéré les appareils de Tsahal mais que ces derniers n’ont même pas eu besoin de franchir la frontière israélo-syrienne: les deux F-15 qui avaient décollé de la base aérienne de Hatserim dans le sud du pays, une fois arrivés au-dessus du lac de Tibériade, ont tiré quatre missiles de type Spice-2000 pesant chacun une tonne, à 90 km de l’objectif! Les quatre têtes des missiles ont été retrouvées dans les ruines de l’immeuble touché.

Samir Kuntar, né en 1962, avait été libéré en 2008 lors d’un échange des corps d’Eldad Regev et d’Ehud Goldwasser avec le mouvement chiite libanais Hezbollah.

 

 

Une réussite sur le plan des renseignements israéliens

 

Israël renouait avec une tactique qui a marqué sa lutte contre le terrorisme depuis plusieurs décennies. Il s’agit d’un traitement légitime de la gestion de la menace terroriste que constitue le Hezbollah.

Benjamin Netanyahu avait affirmé le premier décembre 2015 qu’Israël « menait des opérations » en Syrie, reconnaissant clairement que son pays intervenait chez son voisin déchiré depuis quatre ans et demi par une guerre civile meurtrière.

« Nous menons de temps en temps des opérations en Syrie afin d’éviter que ce pays ne se transforme en front contre nous », a-t-il déclaré lors d’une conférence dans le nord du pays.

« Nous faisons également tout ce qu’il faut pour éviter des livraisons d’armes particulièrement meurtrières de Syrie vers le Liban et le Hezbollah » a-t-il ajouté.

 

Le chef terroriste libanais avait échappé dans le passé à trois autres opérations ciblées.

*Le 29 juillet 2011 une explosion avait secoué le quartier de Roueiss à Beyrouth, bastion du Hezbollah. Une bonbonne de gaz avait sauté  dans un appartement situé au dixième étage d’un building du sud de la capitale, où le Hezbollah a installé ses quartiers-généraux. Le quotidien koweitien ‘’Al-Jarida’’ citant ”des sources fiables”, avait alors rapporté qu’Israël aurait obtenu des informations selon lesquelles l’assassin Samir Kuntar, était dans le bâtiment visé par l’explosion. Parallèlement, le journal rapportait que le Hezbollah avait procédé à une série d’arrestations dans ses rangs.

 

*Le 9 juillet 2013, ce jour-là la télévision du Hezbollah, al-Manar, avait montré un énorme incendie suite à une explosion  à la voiture piégée qui avait eu lieu aussi  dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah chiite. L’explosion s’est produite dans une zone commerciale, dans le secteur de Bir el-Abed, un quartier contrôlé par le Hezbollah

 

 

*Le 29 juillet 2015, le site internet israélien NRG rapportait qu’un véhicule transportant deux agents du Hezbollah et trois loyalistes au président syrien Bachar al-Assad avaient été tués dans les frappes, mais JSSnews annonce qu’il ne s’agit pas Kuntar. Plus tôt dans la journée, les médias syriens avaient rapporté que des avions de combat israéliens avaient effectué un raid aérien sur la ville d’Al Khader, située dans la province d’Alep.

 

 

Contrairement à ces trois dernières opérations, l’attaque du 20 décembre 2015 menée  contre un bâtiment du quartier de la capitale syrienne et visant Samir Kuntar constitue une réussite sur le plan des renseignements israéliens.

D’ailleurs ce qui est frappant ici c’est la précision des renseignements israéliens: Samir Kuntar était arrivé de Beyrouth à Damas à peine douze heures auparavant, et il se trouvait dans un appartement dans lequel il n’avait séjourné que durant quelques heures ces deux derniers mois. L’élimination du ce chef terroriste  est le fruit d’un chef d’œuvre dont seul les renseignements israéliens sont capables tant sur le plan technologique que du renseignement.

 

Généralement ce genre d’opération sensible requiert des sources fiables sur le terrain avec des unités spécialisées pour recueillir l’information de manière spécifique. Ceux-ci sont d’une importance capitale dans le soutien opérationnel de l’armée israélienne dans les pays ennemis.

C’est d’ailleurs ici le domaine d’action du Mossad qui recouvre le renseignement, les opérations spéciales et la lutte anti-terroriste à l’extérieur d’Israël et des territoires palestiniens (1).

Des informateurs non-juifs (mabuahs) sont  établis en dehors d’Israël, prêts à aider les agents du Mossad en leur fournissant  les renseignant nécessaires  pour exécuter un ordre de mission (pakam). Ces informateurs sont supervisés par des officiers du renseignement israélien et sont choisis pour leurs capacités et aptitudes particulières (capacités d’analyse et linguistique en particulier). Ils reçoivent une formation formelle dans ces disciplines et  bien d’autres comme les communications.

Ces informateurs sont aussi épaulés par des agents passifs (Sayan) qui, dans l’entourage de Samir Kuntar par exemple, sont parfois bien placés au sein du Hezbollah qui sont activés selon les besoins.

 

D’autres succès israéliens dans les éliminations ciblées

 

*En janvier 2015, une frappe israélienne en Syrie avait tué six membres du Hezbollah, dont un chef militaire et le fils du chef militaire Imad Moughniyah, dans la région de Kouneitra, près du plateau du Golan juif. Parmi les victimes il y’avait aussi un général iranien, Mohammed Ali Allahdadi.

 

*En Novembre 2012  un drone israélien frappait un véhicule dans lequel se trouvait Ahmad El Ja’Abari, le commandant de l’aile militaire du Hamas, les brigades Izz El Din El Qassam.  Le chef de la branche armée du Hamas était personnellement impliqué dans l’enlèvement et la séquestration du soldat franco-israélien Gilad Shalit. C’est lui qui avait remis personnellement le soldat israélien aux médiateurs égyptiens le 18 octobre 2011

* Le 19 janvier 2010 celui qui était chargé de l’approvisionnement en armes du mouvement radical islamiste palestinien du Hamas,Mahmoud al-Mabhouh, est liquidé à Dubaï. Ce dernier s’est surtout fait connaître pour avoir orchestré l’enlèvement et l’assassinat de deux soldats israéliens en 1989.

 

* Le 12 février 2008, Imad Mougniyah,  théoricien de l’attentat à la voiture piégée et de la prise d’otages est tué lors de l’explosion d’une bombe posée dans sa voiture —une Mitsubishi Pajero— à Damas en Syrie. Il était recherché par le Mossad, la CIA et Interpol  à la demande de l’Argentine à la suite de sa participation à l’attentat de 1994 contre l’Association mutuelle israélite argentine. Il  était aussi le chef de l’Organisation du Jihad islamique, responsable d’un grand nombre d’attentats et d’enlèvements dans les années 1980 notamment l’attentat contre l’ambassade des États-Unis à Beyrouth en avril 1983.

 

*Le 22 mars 2004 le chef terroriste du Hamas, Cheikh Ahmed Yassine avait été tué par des tirs de missiles israéliens. Un hélicoptère  avait tiré trois missiles dans  sa direction et celle de ses deux gardes du corps, les tuant sur le coup. Cheikh Yassine est de loin la plus importante figure du terrorisme palestinien tué par Israël depuis le début de la deuxième Intifada. Le Hezbollah  dispose déjà d’une  “Brigade du martyr cheikh Ahmad Yassine.”

Tétraplégique, Cheikh Yassine avait fondé le Hamas en 1987. Il avait été détenu dans les prisons israéliennes pendant plusieurs années avant d’être libéré en 1994. Bien que limité dans ses mouvements en raison de son handicap il était accusé par Israël d’influencer les bombes humaines palestiniennes. Il incarnait la radicalité du combat contre Israël.

 

Nul n’est à l’abri des frappes préventives israéliennes

 

C’est le message que ne cesse d’envoyer Israël à ses ennemis à la frontière nord à lumière du rôle croissant de l’Iran dans le conflit en Syrie. Jérusalem est témoin de tentatives iraniennes d’ouvrir un autre front contre lui sur le plateau du Golan, en plus du front au sud du Liban. Qassem Soleimani, le chef obscur de la Force Qods du Corps des Gardiens de la révolution iranien, a visité à plusieurs reprises le plateau du Golan.

Ces éliminations préventives israéliennes suscitent des craintes du Mouvement fondamentaliste chiite qui est actif en Syrie et au sud Liban. Les opérations dites chirurgicales contre des personnalités terroristes  ont l’avantage d’exercer une fonction dissuasive, surtout si les personnes visées sont difficilement remplaçables.

Par exemple l’élimination d’Imad Mughniyeh en février 2008 avait laissé un vide après la disparition de celui qui dirigeait la branche internationale du Hezbollah en particulier des liaisons avec la Syrie et l’Iran. Sa mission avait alors été remplie par une structure de commandement pasdaran, depuis l’Ambassade d’Iran à Beyrouth.

La menace d’une élimination ciblée (avant même qu’elle soit exécutée)  contraint les  chefs visés de l’organisation  terroriste à vivre cachés, à se déplacer constamment, à garder leur localisation secrète et à faire profil bas. Tout cela a un impact sur leur accès à l’information ; les communications internes se font problématiques et dangereuses.

En exemple le Cheikh Nasrallah, le leader du Hezbollah, est obligé depuis 2006 à vivre dans la clandestinité  entre la banlieue sud de Beyrouth et un bunker du Hermel, une région au nord du Liban, frontalière de la Syrie. Les apparitions publiques du numéro 1 du parti chiite libanais sont très rares.  Il est toujours contraint de prononcer ses discours en différé et ils sont retransmis par vidéo-conférence. Les derniers en date, à l’occasion de  « La Journée mondiale d’Al-Quds », le 10 juillet 2015 et après l’élimination du Kuntar.

Yossi Cohen le nouveau patron du Mossad, nommé il y’a quelques jours, sera confronté à la plupart des menaces et des dangers que son prédécesseur  Tamir Pardo, qui va quitter son poste en janvier 2016. Cohen profitera de son expérience personnelle (2) et d’un climat mondial qui sera plus compréhensible aux éliminations préventives israéliennes surtout que, dans le monde presque, chaque pays cherche à éviter des attaques terroristes. Le Mossad sous Cohen devrait donc renforcer la communauté du renseignement israélien  et élargir le théâtre des opérations.

D’ailleurs les USA ont renforcé la pratique du ‘’targeted killings’’ depuis quelques semaines avec la CIA et son puissant centre antiterroristes(CTC) qui se sont vu attribuer un rôle étendu dans l’identification et la localisation des chefs de l’État islamique en Syrie et en Irak. Les frappes elles-mêmes seront menées exclusivement sous l’autorité du (JSOC), une branche très discrète du commandement américain des forces spéciales. Le centre antiterroriste de la CIA (CTC) et le JSOC sont deux des outils de l’administration  USA contre les groupes extrémistes sunnites.

 

Souhail Ftouh

 

(1) Le Mossad a trois missions principales : la collecte d’informations dans des pays étrangers, les missions sous couverture pour contrecarrer et empêcher des attaques contre Israël depuis l’étranger, et la protection des Juifs dans le monde entie

(2) Le parcours de Yossi Cohen dans l’organisation s’est principalement déroulé dans le renseignement humain, ayant dirigé le département Tzomet, qui s’occupe des officiers du Mossad. Cohen a déclaré aux journalistes qu’il compte mener de « bonnes missions » et de rassembler des « informations de qualité » en tant que chef de l’agence.

 

 

 

 

 

 

Le chef du mouvement indépendantiste kabyle reçoit l’appui des ONG juives à Montréal

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De gauche à droite: Rachid Bandou, Président des Amitiés Québec-Kabylie, David Bensoussan, Ferhat Mehenni, David Ouellette, Luciano Del Negro, Eta Yudin et Myriam Azogui-Halbwax du CIJA-Québec

Ferhat Mehenni a été chaleureusement accueilli récemment par les membres de l’équipe de direction de la section Québec du Centre consultatif des relations juives et israéliennes(CIJA).

Le militant Ferhat Mehenni est le fondateur du Mouvement de l’indépendance de Kabylie, une région berbère située dans le Nord de l’Algérie, à l’est d’Alger qui est occupée par les Arabes.

Fils d’un combattant de la guerre d’Algérie, Ferhat Mehenni est l’un des artisans du ”printemps berbère” de Tizi Ouzou (mars 1980) et fondateur de la Ligue algérienne des droits de l’homme ( 1985). En 2001, à la suite des violentes émeutes qui ont éclaté en Kabylie avril 2001 et avril 2002, il prôna comme solution à la sortie de crise dans laquelle se débat depuis l’indépendance de l’Algérie, l’autonomie régionale. À cet effet, il a fondé le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK).

Durant la rencontre qui a eu lieu dans les locaux du Centre for Israel and Jewish Affairs, Mehenni brossa à ses interlocuteurs une rétrospective historique du long et ardu combat mené par le peuple kabyle pour acquérir son indépendance et leur livra son analyse sur les perspectives politiques dans l’Algérie gouvernée d’une main de fer par Abdelaziz Bouteflika depuis 1999.

D’après le président du Gouvernement provisoire kabyle, le peuple Kabyle est soumis à “une dure répression” de la part du pouvoir algérien arabo-islamiste qui rayonne par sa nuisance et sa lâcheté.

“Sur le terrain, la Kabylie est un territoire sur-militarisé. Aujourd’hui, 30% des effectifs militaires de l’Algérie sont déployés en Kabylie. Une militarisation très excessive par rapport à la population et à la superficie étriquée -25000 kilomètres carrés- de la Kabylie. Pour le peuple kabyle, ce déploiement impressionnant de forces militaires est simplement une occupation et une intimidation pour le faire plier afin qu’il renonce à son combat national très légitime. Cette surprésence militaire algérienne sur le territoire de la Kabylie a deux objectifs: intimider le peuple kabyle pour qu’il ne se révolte plus et faire fuir les investisseurs économiques.”

La Kabylie est soumise à une occupation arabe et à une implacable colonisation islamique, avec tout ce que cela implique de dépossession pour les berbères. Cette présence militaire empoisonne la vie de la population kabyle au nombre de 4 millions.

Le gouvernement arabe algérien  continue l’interdiction de certains prénoms amazighs par l’administration de l’état civil. Les officiers musulmans de l’état civil refusent de procéder à l’enregistrement des prénoms amazighs sous prétexte qu’ils ne figurent pas sur ‘‘la liste des prénoms à caractère algérien’. La discrimination  et le racisme primaire du régime algérien concerne aussi les manuels scolaires de Tamazight qui sont plus chers car ils ne sont pas subventionnés comme les autres manuels. Et la culture amazighe est présentée de manière raciste, comme un sous-produit de la culture arabe.

Les Kabyles veulent s’inspirer d’Israel, un Etat juste, équitable et humain

 

En 2012, Mehenni effectua un voyage officiel en Israël. Il rencontra Dany Danone ( en photo), actuel Ambassadeur d’Israël à l’ONU qui assumait alors la fonction de vice-président de la Knesset, le ministre israélien de l’hydraulique et des mines, des hauts cadres du ministère des Affaires étrangères d’Israël et des personnalités du monde artistique et culturel israélien.

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Ferhat Mehenni, président de l’Anavad (à d.) avec Dany Danon, vice-président de la Knesset le 21 mai 2012 et  actuel Ambassadeur d’Israël à l’ONU

Ce voyage en Israël suscita l’ire du gouvernement arabe algérien qui s’empressa, par le truchement de son ministère des Affaires étrangères, d’émettre un communiqué fustigeant Ferhat Mehenni et qualifiant son séjour en Israël d’“acte de trahison envers le peuple algérien”.

“Je suis très fier d’avoir effectué ce voyage en Israël, où mes interlocuteurs m’ont cordialement accueilli et écouté attentivement. J’espère qu’Israël reconnaîtra bientôt la nécessité du peuple kabyle d’accéder à son indépendance. Dès que ce sera fait, nous retournerons à Jérusalem pour sceller des accords d’amitié et de coopération avec le gouvernement et le peuple d’Israël”, a dit Ferhat Mehenni.

Aux USA, au Canada,en France et dans d’autres, Ferhat Mehenni a des contacts réguliers avec les leaders et des membres des communautés juives établies dans ces contrées.

Le peuple Kabyle n’est plus en quête d’une “autonomie territoriale”, mais de son “indépendance pleine et entière”, précisa Ferhat Mehenni dans les locaux du CIJA-Québec.

Luciano Del Negro, vice-président du CIJA–Québec, David Ouellette, Myriam Azogui-Halbwax et Eta Yudin, directeurs associés au CIJA-Québec, David Bensoussan, universitaire et ancien président de la Communauté sépharade unifié du Québec (CSUQ), Rachid Bandou, président des Amitiés Québec-Kabylie et plusieurs membres de cette association, dont Julia Coriat, une bénévole très active dans la communauté sépharade, ont assisté à cette rencontre.

“Les Kabyles ne sont plus dans la phase intermédiaire d’une revendication linguistique et identitaire. Désormais, nous voulons être totalement indépendants et avoir notre propre État pour protéger notre peuple des agressions permanentes du pouvoir algérien. Nous voulons prendre une fois pour toutes notre destinée en main, contrôler notre économie, bâtir notre propre système d’éducation. Nous souhaitons axer le développement de la Kabylie sur la recherche fondamentale et la recherche technologique. Nous ne voulons plus que la Kabylie soit amarrée au Moyen-Orient, mais qu’elle soit ouverte sur le monde.”

Le mouvement indépendantiste kabyle cherche des appuis en Israël, au Canada et aux USA.

Souhail Ftouh& Canadian Jewish News

Israël : Une première conférence sur l’ancien président tunisien Habib Bourguiba

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Le 31 Janvier 2015, le professeur Claude Sitbon donnera une conférence sur l’immortel  président tunisien Habib Bourguiba devant le Collège Académique de Netanya (Université de Natanya).

 

Mr Sitbon est un des meilleures spécialités de l’histoire de Tunisie en Israël. Écrivain, essayiste, spécialiste des questions du Moyen-Orient, particulièrement de la Tunisie, il est aussi sociologue, ancien président de l’alliance française à Jérusalem et de l’association « Israël-France ». Il était aussi Directeur du Lycée Français de Jérusalem et conseiller du Maire de Jérusalem Teddy Kollek.

 

Mr Sitbon est né en Tunisie et demeure attaché comme beaucoup de juifs israéliens à son pays natal. En 1986, Claude Sitbon organise au musée de la diaspora  (campus de l’Université de Tel Aviv)  l’exposition “De Carthage à Jérusalem”.

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Le 31 janvier prochain il donnera une conférence au Campus francophone de Netanya sur le thème : « Habib Bourguiba : une vie, un destin et un mode de résistance en pays d’Islam ».

Auprès de nos confères du P’tit Hebdo il dit « Je me sens le gardien de mon histoire »

«  La Tunisie est mon pays natal… Habib Bourguiba était un homme intelligent et paradoxal. Il avait une attitude ouverte par rapport aux Juifs (…) » avoue  ce spécialiste des questions du Moyen-Orient et de la Tunisie.

 

Il rappelle qu’en « En 1956, en pleine campagne de Suez, Bourguiba appelle Nasser, alors chef du monde arabe, et l’enjoint à ne toucher à aucun Juifs tunisiens qui se trouvaient au Caire (…) »

 

Il ajoute qu’ «  En mars 1965, il effectue une visite dans le camp de réfugiés de Jéricho. À cette occasion, il déclare que la non-reconnaissance de l’État d’Israël est un leurre ! Bourguiba était légaliste, il pensait, naturellement, que l’on devait respecter la décision de l’ONU. Cette prise de position va lui valoir les foudres du monde arabe : il est exclu de la Ligue Arabe, il devient l’homme à abattre. »

 

Le leader tunisien était connu pour son pragmatisme

 

Habib Bourguiba  fut le seul leader Arabe à voir clair dans le conflit Arabo-Israélien.

 

Dans son discours dans la ville de Jéricho, le 3 mars 1965 le Président tunisien disait :

 

 

« (…) Quant à la politique du « tout ou rien », elle nous a menés en Palestine à la défaite et nous a réduits à la triste situation où nous nous débattons aujourd’hui. »

 

« Nous n’aurions en aucune façon réussi en Tunisie si nous n’avions abandonné cette politique et accepté d’avancer pas à pas vers l’objectif. A chaque pas, à chaque conquête par le peuple tunisien d’une nouvelle position stratégique, la France cédait une partie de ses privilèges ; pour elle, c’était un moindre mal (…)»

 

« Si nous avions, en Tunisie refusé en 1954, l’autonomie interne comme solution de compromis, le pays serait demeuré jusqu’à ce jour sous la domination française. »

 

 

« Nous avons été colonisés par les Français pourtant aujourd’hui nous sommes leurs amis, ils sont nos meilleurs fournisseurs et nos meilleurs clients, pourquoi les Palestiniens et les Arabes ne seraient pas amis avec Israël » ?

 

 

Ce discours du président tunisien était historique… Et il montrait que les Palestiniens sont trop stupides pour l’avoir compris ! Ils sont encore dans le tout ou rien et c’est pour cela qu’ils refusent toute négociation… Chaque refus, mène encore les Palestiniens vers la dégringolade dont ils sont les seuls responsables… Et ça, Bouguirba l’avait bien compris.

Bourguiba c’est aussi le rare dirigeant Arabe qui pendant la seconde guerre mondiale a soutenu sans aucune réserve la France et les alliés contre l’Allemagne qui le sollicitait au fond de sa prison car il savait que les Alliés gagneraient, c’est celui qui a protégé les Juifs des Allemands toujours de sa prison

 

Cet homme ait fait de la Tunisie le pays le moins islamisé et le plus proche des occidentaux. Aujourd’hui, il faudrait des milliers de Bourguiba pour sauver le monde Arabo-musulman.

 

Le professeur Sitbon  demeure optimiste sur l’avenir de La Tunisie : « le statut de la femme, l’importance de la classe moyenne et une économie somme toute bien portante, même si le secteur du tourisme est victime du terrorisme. La société tunisienne est en développement constant : regardez le chemin parcouru depuis l’indépendance en 1956 » dit-il.

 

Souhail Ftouh

 

Soyons tous au RDV le 31.01.2016 Accueil à 19h30 – Conférence à 20h

Collège Académique de Netanya

1, rue de l’Université-Netanya

Israël participe à la foire bio de Nuremberg : les produits israéliens font sensation

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Organic market fruits and vegetables

Organic market fruits and vegetables

 

Israël a participé la semaine dernière  à la plus grande manifestation commerciale bio en Europe. En effet, ce salon agroalimentaire bio de Nuremberg réunit 5500 exposants de 75 pays et mobilise 50.000 visiteurs chaque année.

L’État Juif dispose d’un pavillon qui représente plusieurs sociétés privées dans les domaines de l’huile d’olive, des dattes, pamplemousses, pommes de terre, carottes, kumkats, avocats, choux, fraises ou encore patates douces des plantes aromatiques et médicales ainsi que de tomates-cerises.

Tous les produits israéliens font sensation au salon de Nuremberg, notamment les tomates-cerises qui enchantent de nombreux visiteurs.

De plus, il convient de noter un engouement remarquable pour les savons à base d’huile d’olive.

bio de Nuremberg

Bonne nouvelle qui ne va pas réjouir les partisans de BDS, les produits bio israéliens se portent bien et pénètrent de plus en plus le marché européen. En vertu d’accord particuliers, Israël peut exporter ses produits bios en Europe avec une détaxe à l’importation.

Israël peut se vanter aussi de compter parmi les pays dont les produits, accompagnés d’un certificat de contrôle du pays d’origine, peuvent obtenir ce label, en France, en Europe, en Amérique du Nord ou encore au Japon.

Sont concernés les produits agricoles végétaux non transformés (céréales, légumes…), les animaux d’élevage et les produits animaux non transformés (lait, œufs…), ainsi que les produits transformés composés essentiellement d’ingrédients d’origine végétale et/ou animale (pain, biscuit, viande, fromage…).

De cela découle une production israélienne de produits biologiques destinée pour plus de 60% à l’exportation.

 

Retour sur l’histoire de la bio israélienne
La culture bio en plein désert est tout à fait une réussite pour l’exportation israélienne. Depuis les années 60, Israël fut pionnière de la bio dans les kibboutz. Malgré la privatisation de ceux-ci, la bio gagne du terrain dans les champs et les esprits.

 

De façon peut-être plus inattendue même si les pionniers juifs de l’agriculture bio ont été suivis par l’industrialisation et l’arrivée des gros distributeurs, et alors que certains partisans du bio avaient cru à une chance historique avec l’augmentation de la demande (qui a finalement donné du poids à la grande distribution), parallèlement, une nouvelle génération de petits producteurs pratiquant la vente directe dans le respect des principes des fondateurs sionistes connaît un vif essor, notamment en raison de la relative prise de conscience des populations en Israël des effets néfastes du système alimentaire dominant sur la santé, l’environnement et le climat.

 

Les juifs religieux sont aussi les défenseurs d’une agriculture écologique permettant la souveraineté alimentaire et préparant une société respectant les hommes et la nature. Ils sont aussi des partisans de la gestion collective de la terre et de la certification cascher.

Il faut dire bio et cascher sont deux certifications compatibles. L’un des objectifs de l’alimentation bio est de préserver la santé. Or le soin de sa santé est une injonction biblique ! Le respect de la nature fait aussi partie des valeurs juives : il s’agit de manifester le respect de la volonté du créateur.

 

La filière de production, de transformation et de distribution de produits biologiques repose sur des valeurs juives. Cela explique pourquoi le marché bio cascher progresse en Israël.

 

Organic Agriculture

 

Le bio ne cesse d’évoluer en Israël

 

En Israël, l’agriculture biologique est bien développée, comme en témoigne le Docteur Roy Borochov, d’Israël Bio-Organic Agriculture Association :

 

« L’agriculture biologique a pris son essor à la fin des années 70. Les produits bio, issus des fermes israéliennes, sont disponibles soit directement depuis les fermes soit dans les supermarchés. La plupart ont le label cascher. Les prix sont entre 20 et 30 % plus chers par rapport à l’agriculture conventionnelle. Presque 10% des produits frais d’Israël proviennent de l’agriculture bio. Nous les exportons vers la France et d’autres pays européens ».

 

Dr Elaine Solowey, directeur du Centre pour l’agriculture durable à l’Institut Arava pour les études environnementales dans le sud d’Israël, affirme que les producteurs biologiques israéliens utilisent des pratiques des plus respectueuses de l’environnement, ce qui leur permet de vous offrir des aliments sains.

 

Au lieu d’utiliser des engrais chimiques, ils emploient plutôt des composts à base de matière organique pour enrichir les sols. De la même façon, au lieu d’utiliser des herbicides, ils préfèrent contrôler les mauvaises herbes par des rotations de cultures appropriées et du désherbage mécanique. De leur côté, les transformateurs s’assurent qu’aucun agent de conservation de synthèse ni colorant artificiel n’entre dans la préparation des aliments bio.

Tous ces facteurs vous assurent que les produits biologiques israéliens que vous consommez sont des aliments sains produits dans un environnement sain.

 

En plus d’offrir des effets bénéfiques assurés pour la santé et l’environnement, les aliments biologiques en Israël ont généralement une saveur appréciée des connaisseurs et un goût qui donne envie d’en redemander. D’ailleurs, plusieurs grands chefs cuisiniers israéliens utilisent des produits bio en raison de leurs propriétés gustatives.

 

Dans le cas des fruits et légumes, ils sont généralement moins irrigués et, par conséquent, leurs sucs sont plus concentrés, ce qui leur confère un goût différent des produits non bio. Quant aux viandes biologiques, elles offrent une différence de goût encore plus évidente, en raison des conditions d’élevage des animaux. Comme les animaux passent une grande partie de leur temps en plein air, qu’ils reçoivent une alimentation de qualité et qu’ils sont abattus plus tardivement, leurs chairs sont plus compactes et renferment beaucoup moins de gras et d’eau que les viandes conventionnelles.

 

Les produits bio en Israël ont le vent en poupe et rares sont les supermarchés qui ne comportent pas de rayon bio. Mais la généralisation du bio dans les produits caschers se heurte parfois à son prix de revient, au même titre que dans le circuit traditionnel. Pour une partie des consommateurs, le prix des produits bio constitue un frein à un réel changement des modes alimentaires.

Actuellement la tendance bio-business a pris le dessus sur la bio de niche (en coopérative, par vente directe, etc.) ; Son symbole est le salon mondial BioFach, à Nuremberg.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante:
© Souhail Ftouh pour Europe Israël

 

 


Les techniques du terrorisme palestinien trouvent écho jusqu’ au Canada

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A la lumière de ce qui subissent les Israéliens avec l’intifada des couteaux déclenchée par les Palestiniens, liés à la vague d’attentats au couteau, ces attentats qui ont causé la mort de 28 Israéliens, les attaques au couteau se multiplient aussi Canada.

Des rapports d’incidents obtenus par les médias locaux en vertu de la Loi d’accès à l’information rapportent que les policiers chargés de patrouiller sur la colline du Parlement fédéral, à Ottawa, constatent une recrudescence d’incidents durant lesquels ils ont saisis des couteaux.

Ces policiers appartiennent à une force spéciale composée d’agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de même que d’autres affectés à la Chambre des communes ou au Sénat. Cette force spéciale a saisi plus de couteaux dans l’enceinte du Parlement, et ce par rapport à ce qui avait été saisi en 2013 et 2014.

Il est difficile de discerner si cette hausse d’incidents est attribuable à la vigilance accrue des policiers sur la colline du Parlement ou si la quantité de saisies est véritablement plus élevée qu’auparavant. Il est à noter qu’ aucun couteau n’avaient été saisis en 2013 et 2014.

Au jour même de la fête du Canada, en 2015, les agents ont mis la main sur quatre couteaux.

Le mois dernier les attaques au couteau à l’école secondaire Dunbarton, à Pickering, en Ontario, ont blessé cinq étudiants et deux employés.

Ceux qui prétendent que le terrorisme djihadiste a pour cause essentielle le conflit israélo- palestinien et que la paix dans cette région mettra fin à la terreur qu’il suscite font une erreur d’appréciation. Le Canada est loin de tous les problèmes du Proche-Orient.

C’est la conquête de l’Occident qui mobilise les forces islamistes les plus actives pour se poursuivre sous diverses formes de terreur à travers le monde. Pas plus Israël qu’un autre pays n’aura de politique suffisamment dissuasive pour stopper ce fléau.

Les Israéliens cohabitent depuis des années avec ces attentats perpétrés à coups de pierres, au couteau, à la hache, à la voiture bélier, à l’arme à feu. Chaque jour amène de nouvelles attaques. Les forces de sécurité israéliennes neutralisent les assaillants et tentent, autant que possible, de les garder en vie.

Reproduction autorisée avec la mention suivante:
© Souhail Ftouh pour Europe Israël

Israël participe aux «Spring Meetings 2016 » du FMI et de la Banque mondiale

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Spring Meetings 2016

 

Israël a pris part aux réunions annuelles du printemps «Spring Meetings 2016»  du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM).

 

 

Les Réunions du printemps du groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI)  ont eu lieu  le vendredi 15 avril au 17 avril 2016 dans la capitale américaine Washington.

 

Elles interviennent au moment où des appréhensions de voir la croissance économique en berne durant une langue période, augmentent, notamment avec la montée des conflits géopolitiques, du terrorisme et des flux migratoires.

 

Le FMI a revue à la hausse ses prévisions de croissance pour Israël, pour 2016, soit à 2.6% contre. En 2017, ce taux pourrait atteindre 2.8%, prévoit l’institution monétaire internationale. Le chômage reste sous la barre de 5.3%.

 

Dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale, publié  la semaine dernière à Washington, le FMI a prévu une amélioration du taux d’inflation en Israël, soit de 1,9% en 2015 à 1.3% en 2016 et à 1% en 2017.

 

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Participation israélienne et un bon exemple pour de nombreux pays

 

Le ministre des Finances Moshe Kahlon s’est rendu à Washington pour assister à ce rendez-vous. Le ministre avait participé à des sessions de dialogue et de discussions ainsi qu’aux conférences qui ont  été organisées à cette occasion sur la conjoncture économique mondiale, le développement économique et la lutte contre la pauvreté.

 

Mr. Kahlon a eu des entretiens bilatéraux avec des responsables des institutions financières internationales, au moment où  l’économie israélienne, qui favorise la libre circulation des biens et des capitaux, est devenue un exemple pour de nombreux pays.  

 

En effet Israël a favorisé le capital-risque, quitte à perdre quelques impôts sur les sociétés.  Il a développé une fiscalité avantageuse pour ceux qui investissaient en Israël.

En 2015 les investissements en capital-risque dans les sociétés en haute technologie israéliennes, y compris les start-ups à un stade précoce, étaient solides.

 

Selon un nouveau rapport publié par Israel Venture Capital (IVC) et le cabinet d’avocat APM and Co, plus de 300 start-ups en 2015 ont reçu des financements de fonds de capital-risque les plus actifs du pays.

 

L’État Juif a innové aussi en permettant le transfert de technologie des industries militaires vers le civil et la vente des start-up à l’étranger.

 

 

Israël, qui a participé à ces réunions  est capable de financer le FMI.  Depuis 2010, l’État juif est passé du statut de débiteur international à celui de créancier!  Le gouvernement israélien  met à la disposition du FMI une ligne de crédit de plus de deux milliard de dollars.

 

 

Le FMI joue en fait le rôle de banque pour les banques des États membres. Chaque pays verse chaque année à l’Organisation sa « quote-part » dont le montant évolue en fonction de sa puissance économique (son produit national brut PNB) et de son commerce extérieur

 

 

Des responsables de gouvernements de plusieurs pays du monde ont pris part à ces réunions aux côtés de représentants du secteur privé et d’experts pour évaluer la situation financière internationale et examiner les moyens de relancer la croissance mondiale.

 

Les réunions du printemps regroupent les gouverneurs des Banques centrales, les ministres des Finances et du Développement, des hauts responsables du secteur privé et des académiciens venant de plusieurs pays du monde pour débatte des questions relatives aux perspectives économiques mondiales, à l’éradication de la pauvreté et au développement économique.

 

Parmi les évènements qui ont été organisés dans le cadre de ces réunions on a noté la Commission internationale des affaires monétaires et financières du FMI, la Commission du développement mixte appelée à évaluer les travaux accomplis par le FMI et la BM.

 

Des conférences et des rencontres de presse interrégionales ont  été organisés en marge de ces réunions pour présenter les rapports du FMI sur les perspectives de la croissance, la stabilité de l’économie mondiale et les réserves financières.

 

Le comité monétaire et financier international (CMFI) relevant du Fonds Monétaire International (FMI) a publié samedi dernier à l’issue des réunions un communiqué dans lequel il a exprimé sa volonté de réaliser une croissance mondiale vigoureuse, durable, solidaire, riche en emplois et mieux équilibrée.

 

Souhail Ftouh

 

 

IsraAID a installé un hôpital de campagne dans le village sinistré du littoral équatorien

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Après le puissant séisme qui a dévasté le littoral équatorien (646 morts) le groupe de secours israélien IsraAID a installé un hôpital de campagne dans le village sinistré de Canoa.

 

Les secouristes israéliens sont arrivée en Équateur il y a quelques jours, et utilisé des avions privés pour atteindre la région touchée, une grande partie des infrastructures et des routes ayant été détruits dans la région a été détruite, a précisé le groupe.

 

Le tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 – le pire en Amérique latine depuis celui d’Haïti en 2010 – a frappé le 16 avril la côte pacifique de l’Equateur, notamment des zones touristiques. Il s’agit du pire séisme survenu depuis 1979 dans ce pays d’Amérique latine de 16,2 millions d’habitants, dont près de la moitié, selon l’ONU, vivent dans les six provinces affectées, qui ont été déclarées en état d’urgence.

 

Comme lors de chaque mission humanitaire après une catastrophe naturelle les hôpitaux de campagne israéliens sont très efficaces.

 

 

Le groupe de secours israélien IsraAID a installé un hôpital de campagne dans le village sinistré de Canoa, et commencé à le faire fonctionner.

 

L’équipe israélienne a expliqué qu’elle allait mettre l’accent sur les soins d’urgence et psychosociaux, et installer des espaces pour enfant, a indiqué IsraAID dans un communiqué.

 

Les Israéliens travaillent jour et nuit alors que l’odeur de cadavres en décomposition se fait de plus en plus prégnante. L’espoir de trouver de nouveaux survivants s’amenuise de jour en jour dans les ruines.

 

Les organisations humanitaires ont averti de possibles risques d’épidémies parmi les milliers de personnes contraintes de dormir dans la rue ou dans des abris de fortune, parfois sans eau potable, dans des villes dont les infrastructures, notamment d’assainissement, ont été sérieusement endommagées.

 

 

De nombreux sinistrés tentaient encore de récupérer quelques affaires dans leurs maisons endommagées pour quitter la zone en dépit de l’état des routes, dont certaines présentent de profondes fissures.

 

Le président équatorien  Rafael Corre a annoncé que 27 pays, du Japon à la Turquie, en passant par les États-Unis et plusieurs pays d’Europe ou d’Amérique latine, avaient envoyé des secouristes.

 

Le chef d’État équatorien a évalué les dégâts à environ trois milliards de dollars et averti que la reconstruction serait longue. Il a annoncé des mesures économiques drastiques et des hausses d’impôts, prévoyant environ un milliard de dollars de recettes supplémentaires pour l’État.

 

 

Souhail Ftouh

Des travailleurs de l’association IsraAID avec des survivants du séisme dans un hôpital de campagne à Canoa, Équateur, le 23 avril 2016

 

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L’heure est la fête au sein de la communauté juive marocaine

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L’heure est la fête au sein de la communauté juive marocaine.

 

Après la Pessah qui prend fin ce samedi soir, le 30 avril 2016, les juifs marocains vont immédiatement entamer la célébration de la Mimouna, moment pendant lequel ils ouvrent leurs portes à leurs voisins et amis.

 

Au Maroc et dans les autres pays de l’Afrique du nord, les Juifs avaient l’habitude de sortir de leur maison, habillés en costumes traditionnels, de dresser de grandes tablées dans les jardins et les lieux publics, d’inviter les amis (y compris musulmans ou chrétiens) et de danser. C’était l’occasion aussi de se réconcilier avec ses ennemis et de se faire pardonner en offrant un présent. La Mimouna se caractérise par l’abondance des plats : des produits laitiers, des sucreries, des gâteaux, de nombreux fruits et surtout par les traditionnelles crêpes avec du miel et du beurre (Moufletot).

Les juifs marocains dans le monde ont exporté partout la Mimouna. Cette fête est connue désormais à travers le monde et les juifs d’autres pays s’y prêtent volontiers. Le cas le plus significatif est sans doute celui de l’Etat d’Israël où elle est carrément devenue une fête nationale, le jour de sa célébration étant décrété jour férié.

Les festivités à Jérusalem et ailleurs dans le pays réunissent même la classe politique du pays, y compris le président  Reuven Rivlin, et le premier ministre Benyamin Netanyahu, comme ce fût le cas chaque année. La Mimouna est aujourd’hui  le témoignage de la renaissance de la fierté séfarade. Récemment en Israël, les politiciens  organisent des rassemblements de masse pour cette festivité : ils traversent le pays de part en part, sautant en hélicoptère de Mimouna en Mimouna, livrant des discours .Elle est un événement obligatoire pour toutes les figures publiques israéliennes.  

La tradition de la Mimouna fut reprise pour la première fois en Israël en 1966 lors d’un rassemblement de 300 juifs de Fez. En 1968, ils furent 5000 à la célébrer. Aujourd’hui, près de deux millions de personnes fêtent la Mimouna dans toutes les villes d’Israël. Elle est devenue une célébration populaire aussi bien chez les juifs religieux que chez les non pratiquants. Les enfants ne vont pas à l’école. Les hommes politiques ont pris l’habitude de se rendre dans des familles ou des communautés de Juifs du Maroc.

Après avoir fait la tournée chez les membres de la famille et des amis toute la nuit, le lendemain, on va pique-niquer en famille. Des pique-niques sont alors organisés en Israël et le menu est souvent composé de grillades. Certaines familles se déplacent avec des musiciens et des déguisements. Bref,  la joie et le partage sont au centre des rencontres.C’est ainsi que se célèbre la Mimouna, cette fête initiée par les juifs marocains il y a à présent trois siècles.

mimounaA Marrakech, Casablanca, Rabat, Agadir, Tanger et dans toutes les autres villes du royaume les familles  préparent le nécessaire pour les crêpes, galettes, petit pain et surtout la Moufletot, cette célèbre crêpe consommée à l’occasion.
Rappelons qu’après les départs massifs de 1948, 1961, 1967, le Maroc est passé de 320 000 juifs en 1948 à environ 5 000 en 2016. Toutefois, ceux qui sont encore dans le royaume, surtout à Marrakech célèbrent toujours la Mimouna avec beaucoup d’enthousiasme.

Souhail Ftouh

 

 

 

 

 

 

 

Le vin israélien présent avec force au Salon “SIAL CHINA”à Shanghai

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SIAL CHINA

 

Des entreprises israéliennes participeront, du 5 au 7 mai 2016, au Salon International des Produits Alimentaires et des Boissons “SIAL CHINA” qui se tiendra à Shanghai en Chine.

Trois milles entreprises seront au rendez-vous venus de 95 pays feront le déplacement, et auront lieu des conférences destinées spécialement aux PME exportatrices et un accueil est prévu pour les entreprises étrangères souhaitant découvrir les filières agroalimentaires en Chine.

C’est l’un des salons professionnels que les professionnels chinois adorent. Le Salon “SIAL CHINA” rassemblera des opérateurs impliqués dans le soutien à l’exportation des entreprises agroalimentaires chinoises.On notera aussi la présence du holding d’Etat COFCO (numéro un de l’agroalimentaire chinois), le shanghaien Bright Food, WH Group et le Chongqing Grain Group.

L’industrie agroalimentaire chinoise s’est engagée dans une profonde mutation, toujours en cours, pour répondre à une consommation qui augmente. La Chine –qui consomme le quart de la viande et de la bière mondiale– dépend de ses importations.

Selon le cabinet d’intelligence économique DCA Chine-Analyse sur l’évolution de l’industrie agroalimentaire chinoise, la Chine sera de plus en plus dépendante de l’extérieur. Le marché agroalimentaire chinois, en plein essor, est estimé à 140 G$ en 2015.

La Chine, devenue le nouveau royaume du business mondial, présente un incroyable potentiel pour les entreprises israéliennes. La concurrence est féroce dans le marché chinois de l’agroalimentaire qui reste un marché encore jeune avec une faible diversité de l’offre.

 

 

L’empire du Milieu est le cinquième consommateur mondial du vin

 

L’engouement des Chinois pour le vin s’est accéléré depuis dix ans note l’étude du cabinet britannique IWSR (International Wine and Spirits Research). La consommation de vin avait augmenté de 103,7 %. La Chine est déjà le premier consommateur mondial de vin rouge.

 

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Une entreprise chinoise comme « Yesmywine » se targue d’avoir 5 millions de personnes enregistrées sur son site Internet et de vendre plus de 10 000 bouteilles par jour !

Plus de 80% des vins consommés en Chine sont élaborés sur place. Cependant, les vins importés gagnent du terrain les importations ayant été multipliées par sept entre 2010 et 2015.

Une édition asiatique du salon international du vin et des spiritueux se tiendra du 27 au 29 mai 2016 à Hongkong.

 

 

Dans le secteur du vin, les produits israéliens gagnent des parts de marché.

 

 

Lenny Recanati, l’un des propriétaires de la cave des vins israéliens de qualité Recanati Winery de Haute Galilée (vallée de Héfer) a dit :

« Nous commercialisons dans le monde entier, y compris Chine et je n’ai aucun doute que nous allons continuer à gagner des parts de marché en Asie. »

Dans les vins des domaines Recanati Winery, les Chinois apprécient spécialement le Cabernet Sauvignon et de merlot (vins rouges), ainsi que le cabernet francs, le shiraz, le zinfandel (vins rouges aussi).

 

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La Recanati est devenu rapidement un des grands noms du vin israélien. Rappelons que Le magazine Wine Spectator a choisi en 2015 le Cabernet Sauvignon des parmi les 100 meilleurs du monde. Les vins Recanati ont des tanins intenses, une acidité équilibrée et un potentiel de vieillissement important.

Pour les Israéliens de nouveaux marchés de niche restent aussi à explorer en Chine tel que la restauration haut de gamme, l’alimentaire bio, l’alimentation infantile et le chocolat.

A Pékin les restaurants gastronomiques revendiquent 10 millions de clients réguliers et les restaurants non spécialisés en cuisine chinoise ont doublé en 3 ans et même triplé à Shanghai !

Les consommateurs informés et aux salaires élevés sont de plus en plus sensibles aux questions des produits « bio » pour des raisons diététiques et de santé.

Souhail Ftouh

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