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Channel: Les juifs dans le monde – Identité Juive

Une artiste israélienne chante devant 500 millions de personnes en Chine

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La chanteuse israélienne Netta Barzilai se produit devant 500 millions de chinois.Netta Barzilai, lauréate du Concours Eurovision de la chanson 2018, débarque dans le cadre de la fête de l’automne célébrée en Chine.

Barzilai était la seule invitée internationale de l’événement et a interprété son tube “Nana Banana” avec l’une des plus grandes chanteuses de Chine, Naomi Wong.

Je ne peux tout simplement pas croire à quel point je suis chanceuse. J’ai eu l’opportunité incroyable de chanter ma chanson devant 500 millions de personnes qui ne savent rien de moi – en direct à la télévision chinoise. C’était tellement surréaliste“, a réagi l’artiste sur les réseaux sociaux.

Je n’oublierai jamais.”, a-t-elle affirmé.

 

Elle s’est produite en direct à la télévision chinoise devant plus de 500 millions de téléspectateurs vendredi dernier, dans le cadre du Festival d’automne de la chaîne Zhejiang Satellite.

Elle a ainsi interprété son tube « Nana Banana » aux côtés de Naomi Wang Ju, une chanteuse présentée comme la Beyoncé chinoise. Elle a remporté l’édition 2018 du concours de chant télévisé « Produce 101 » et jouit d’une très grande popularité en Chine.

« Je n’arrive pas à croire la chance que j’ai. J’ai eu l’opportunité FOLLE de chanter devant 500 millions de personnes qui ne me connaissent pas du tout — en direct à la télévision chinoise. C’était surréaliste », a commenté Netta Barzilai sur Instagram.

Le quotidien Israel Hayom a annoncé le mois dernier que Barzilai jouerait dans le film de Will Pearl, qui sera diffusé entre autre sur Netflix.

Netta Barzilai avait permis à Israël de remporter une quatrième victoire à l’Eurovision après celles de 1978, 1979 et 1998.

Le nombre de touristes chinois en Israël a augmenté d’environ 30 % au mois d’août 2019 par rapport à la même période l’année 2018, selon des données publiée par le ministère israélien du Tourisme.

Environ 65 500 touristes chinois ont visité Israël entre janvier et août 2018, selon les données publiées.

Le nombre de touristes chinois en Israël devrait continuer à augmenter grâce à l’ouverture cette année d’une nouvelle liaison entre Chengdu et Tel Aviv, qui est assurée depuis le 26 septembre 2019 par Sichuan Airlines.

Souhail Ftouh


Jeux olympiques d’été de 2020 : 85 athlètes israéliens dans la capitale japonaise en juillet 2020

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Israël devrait envoyer la plus grande délégation de son histoire aux Jeux olympiques 2020 de Tokyo.Elle pourrait ainsi compter environ 85 athlètes concourant dans 18 pour l’événement quadriennal prévu en juillet, a rapporté NoCamels.

Entre le vendredi 24 juillet et le dimanche 9 août 2020, des athlètes israéliens participeront pour la première fois aux épreuves de saut équestre et de surf. Parmi les autres sports : la gymnastique rythmique, le judo, le cyclisme, la voile et le tir.

« C’est un chiffre incroyable pour Israël », a dit Vered Buskila, le vice-président du Comité olympique israélien, à NoCamels dans un entretien publié la semaine dernière. « C’est quelque chose que nous n’envisagions pas ans un avenir proche ».

Une vingtaine de membres de la délégation composent la sélection israélienne de baseball, qui est devenue le mois dernier la deuxième des six équipes participantes à se qualifier.

La sélection israélienne de baseball s’est garanti une place aux Jeux olympiques de Tokyo l’année prochaine, la première participation de l’État juif dans la discipline.

Seules six équipes de baseball disputent les JO, et Israël est la première à se qualifier. Le Japon, en tant que pays hôte, est automatiquement qualifié, les autres sélections doivent gagner leur place lors de compétitions préliminaires.

Israël a participé aux qualifications Europe/Afrique après avoir battu la France lors des championnats d’Europe le 13 septembre 2019.

Israël a remporté neuf médailles olympiques depuis sa première participation olympique en 1952. C’est la judokate Yael Arad qui avait décroché la première médaille, en argent, en 1992.

Cela fait six ans que Tokyo se prépare à accueillir les Jeux Olympiques.A partir du 15 juin 2019, vous pourrez acheter des billets auprès du revendeur de billets agréé du pays dans lequel vous vivez. Attention : les dates de mises en vente des billets peuvent varier selon le programme et le calendrier de chaque revendeur.

Les billets ne doivent être obtenus que dans les points de vente officiels et Tokyo 2020 demande aux acheteurs potentiels d’être vigilants quant aux offres frauduleuses ou non-autorisées.

Souhail Ftouh

Pénurie d’eau potable: Une entreprise israélienne convertit l’air en eau pour les pays sous-développés

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Water-Gen, une entreprise israélienne dont la technologie permet de capturer l’humidité afin de produire de l’eau potable avec de l’air.L’entreprise a exposé sa solution aux Nations unies.

 

Pas mal pour une entreprise qui emploie environ 30 personnes, principalement des ingénieurs, dans la ville du centre d’Israël de Rishon Lezion.

Elle a été créée en 2010 par l’entrepreneur Arye Kohavi, un ancien commandant d’une unité de reconnaissance de combat dans l’armée israélienne, qui a auparavant monté une entreprise qui développe des logiciels d’enseignement en ligne.

La technologie, développée par Kohavi avec l’aide d’ingénieurs, utilise une série de filtres pour purifier l’air. Après que l’air a été aspiré et refroidi pour en extraire son humidité, l’eau qui se forme est traitée et transformée en eau potable. La technologie utilise un échangeur de chaleur en plastique plutôt qu’en aluminium, ce qui aide à réduire le coût ; il y a aussi un logiciel de l’entreprise qui fait fonctionner les objets.

Les générateurs d’eau atmosphérique développés par Water Gen permettent la production de quatre litres d’eau potable en utilisant un seulement un kilowatt d’énergie.

Par comparaison, d’autres appareils générateurs d’eau atmosphérique consomment trois à quatre fois plus d’énergie, ou produisent trois à quatre fois moins d’eau par unité d’énergie. Cela rend Water-Gen plus économique que les solutions similaires d’autres entreprises. Le prix de l’eau dépend du prix de l’électricité.

L’eau de Water-Gen est encore aujourd’hui plus onéreuse que l’eau désalinisée, mais elle reste la meilleure alternative et la moins chère lorsque l’eau désalinisée ne peut être employée en raison d’une mauvaise infrastructure.

Pour les marchés peu développés, la solution proposée par Water-Gen est bien moins coûteuse que l’eau minérale ou purifiée en bouteille et évite l’usage de bouteilles en plastique qui nuisent à l’environnement. Si les conduites sont endommagées, vous ne pouvez pas boire l’eau à cause de la pollution. Les pays sous-développés rencontrent beaucoup de problèmes avec leurs infrastructures.

Les habitants d’El Talento, une petite ville du nord de la Colombie près de Cúcuta, reçoivent maintenant de l’eau potable épurée, grâce à GEN-M, un générateur d’eau atmosphérique de taille moyenne inventé par la firme Watergen, en Israël.

Le GEN-M de 780 kilogrammes est arrivé en Colombie début octobre dans le cadre d’un projet de coopération entre la Colombie et Israël, dirigé par le pasteur Andrés Suárez.

Suárez a déclaré vouloir montrer comment la technologie de Watergen peut fournir de l’eau potable aux communautés nécessiteuses. El Talento manque d’eau potable.

«Nous cherchons à exploiter la technologie israélienne dans les domaines de l’eau, de l’agriculture, de l’élevage, des communications et autres industries, qui pourraient toutes être adaptées aux besoins de notre région», a déclaré Suárez.

Ne nécessitant aucune infrastructure externe, à l’exception d’une source d’électricité, le GEN-M de Watergen peut produire jusqu’à 800 litres d’eau par jour en fonction de l’humidité ambiante. À El Talento, il fonctionne avec un groupe électrogène diesel.

TX Solutions, partenaire de Watergen en Colombie, présente l’approche innovante de Watergen à diverses organisations humanitaires. La société manifeste un grand intérêt pour l’acquisition d’appareils GEN-M afin d’aider d’autres communautés qui n’ont pas accès à de l’eau potable.

La technologie de Watergen consiste à collecter l’air ambiant, à le nettoyer des impuretés, et à la technologie brevetée d’échange de chaleur de GENius pour créer de l’eau en refroidissant l’air à son point de rosée. à

Le liquide est filtré et purifié avec du carbone. Toutes les bactéries restantes sont éliminées avec les rayons ultraviolets précise Maxim Pasik, le directeur exécutif de Water-Gen.

Le GEN-M sera ensuite transporté à La Guajira, où il restera trois mois au bénéfice des communautés de cette région.

Water-Gen, cette entreprise israélienne dont la technologie permet de capturer l’humidité afin de produire de l’eau potable avec de l’air, a peu de chance de souffrir du problème de financement qui affecte certaines entreprises en forte croissance.

En effet, l’entrepreneur et milliardaire israélo-russe Michael Mirilashvili (1), qui est également le vice-président du Congrès juif mondial, a pris le contrôle de l’entreprise et parce qu’il a des soutiens de taille comme Le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le potentiel de Water-Gen est illimité.

Produire de l’eau à partir de l’air est la prochaine source d’eau pour le monde.

L’eau recouvre 70 % de la Terre, mais seulement 3 % de l’eau du monde est douce, et deux-tiers sont disponibles à l’utilisation, selon le Fonds mondial pour la nature (FMN). En conséquence, « environ 1,1 milliard de personnes dans le monde ont des difficultés d’accès à l’eau, et un total de 2,7 milliards de personnes n’a pas d’eau pendant au moins un mois de l’année », précise le FMN.

Au rythme de la consommation actuel, d’ici 2025, deux-tiers de la population mondiale devront faire face à des pénuries d’eau, estime le FMN. Environ 1,2 milliard de personnes, soit presque un cinquième de la population mondiale, vit dans des zones avec peu d’eau, selon le département de l’Economie et de Affaires sociales des Nations unie

L’entreprise qui se trouve à Herzliya est une branche de Beer Itzhak Energy qui appartient au milliardaire israélo-russe Mirilashvili qui a acheté 70 % des parts de Water-Gen.

Le dispositif proposé par l’entreprise existe en trois tailles : industrielle, moyenne et un dernier, plus petit, pour les habitations et l’usage domestique. Plus l’environnement est humide, plus il est possible de produire de l’eau. Ainsi, alors que les plus petits dispositifs, réfléchis pour l’utilisation familiale, peuvent fournir une moyenne de 15 litres d’eau potable par jour, en Inde, en raison de l’humidité, le même peut produire 30 litres d’eau.

L’outil de taille moyenne, qui permet d’obtenir 450 litres par jour, se destine aux hôpitaux et aux écoles tandis que le plus volumineux peut assurer un rendement de 3 000 litres par jour (ces chiffres sont également multipliés par deux en Inde). Les plus grosses usines peuvent également être reliées entre elles et alimenter les canalisations existantes, ce qui permettrait d’assurer la consommation d’environ 25 millions de personnes si nécessaire.

L’entreprise a aussi développé une solution à piles capable de faire de l’eau potable à partir de l’air dans les zones dépourvues d’électricité. En utilisant un procédé d’osmose inversée pour le filtrage et la purification, le dispositif a une capacité d’assainissement de l’eau de 1 200 litres par jour et peut donc servir dans les villages ou dans les régions ayant un besoin urgent en eau ou lors d’opérations de secours.

« Water-Gen a un dépôt significatif de liquidités qui peut permettre une expansion et une croissance accélérés », estime Zirra.com Ltd., une société de Tel Aviv, dans un rapport sur l’entreprise, ajoutant que la solution proposée répond à une « nécessité évidente de la part du public, qui cherche des alternatives proposant des performances plus élevées ».

Zirra est une entreprise de recherche qui analyse les entreprises privées qui utilisent l’intelligence artificielle et les technologies d’apprentissage automatique.

Même ainsi, établit Zirra, la distribution des unités de Water-Gen exigera une « opération logistique de grande ampleur susceptible de peser lourdement sur la structure des coûts de l’entreprise ».

Les produits de Water-Gen suscitent également un fort intérêt de la part du gouvernement fédéral américain. C’est le cas aussi des pays arabes du Golfe.

Water-Gen lance un projet pilote dans le comté de Miami-Dade, en Floride.Les habitants ont été informés qu’ils devaient faire bouillir l’eau du robinet avant de l’utiliser après une panne d’électricité qui a duré une minute à l’usine de traitement de l’eau de Norwood, au nord de Miami, susceptible d’avoir causé des contaminations.

Lorsque le milliardaire israélo-russe Mirilashvili a acheté sa part de Water-Gen, l’entreprise se focalisait sur la création d’unités de purification de l’eau pour les armées du monde entier. « Nous avons changé cette stratégie. Nous destinons aussi nos dispositifs aux civils lorsque le besoin est énorme », indique la firme israélienne.

Le logiciel et l’échangeur de chaleur à plaques – qui sont essentiellement le cœur du produit – sont fabriqués en Israël et Water Gen prévoit de créer des co-entreprises avec des partenaires locaux dans tous les pays du monde pour produire des machines de fabrication d’eau potable.

« Nos partenaires sont les gouvernements fédéraux et d’état, les organisations d’urgence du monde entier en coopération avec des partenaires locaux », dit Maxim Pasik, le directeur exécutif de Water-Gen.
« Le prix diffère selon les modèles », ajoute-t-il.

Water-Gen a signé des accords avec l’Inde et le Vietnam, deux pays qui affrontent des pénuries d’eau. En Inde, la société a signé avec la deuxième plus importante entreprise d’énergie solaire du géant asiatique pour produire de l’eau purifiée à destination des villages reculés dans le pays.

La convention passée avec le Vietnam a été conclue avec le gouvernement de Hanoï et prévoit l’établissement de générateurs d’eau dans la capitale vietnamienne.

Water-Gen continue également à travailler sur des produits adaptés aux militaires et a développé un purificateur d’eau portable de 12 kilos qui fonctionne à l’aide de la batterie standard qui est utilisée dans l’armée pour fournir de l’eau à partir de n’importe quelle source locale et non-saline, avec la capacité de gérer les contaminants biologiques et chimiques, indique Pasik. Le dispositif a une capacité d’eau de 220 à 240 litres environ d’eau par batterie.

Après l’Exode biblique d’Egypte, Moïse a produit de l’eau pour le peuple d’Israël dans le désert en frappant une pierre. Maintenant, Water-Gen prend l’eau de l’air.

Souhail Ftouh

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(1) Né à Kulashi, en Géorgie, Miralashvili a fait ses études à l’école de médecine de St. Petersbourg en Russie et a obtenu son diplôme de pédiatrie en 1983. Mais il n’a jamais travaillé dans cette profession et a plutôt rejoint l’entreprise familiale dont les intérêts se portaient sur les projets immobiliers et les casinos.
Après avoir immigré en Israël, Miralashvili a aujourd’hui la double citoyenneté – russe et israélienne – et ses intérêts commerciaux globaux intègrent les secteur de l’immobilier, des hautes technologies, des mines de diamants et d’or, le domaine des soins de santé et les médias. En plus de superviser son empire commercial, Mirilashvili a aussi consacré son temps à un certain nombre d’activités philanthropiques en faveur de causes juives à travers le monde et en Israël et fait activement la promotion des droits de l’Homme, selon sa biographie publiée sur le site du Congrès juif mondial. Il a également dans le passé été président de ZAKA, un précieux programme de réponse d’urgence bénévole en Israël.
En 2017, Mirilashvili a occupé la septième place du classement des Israéliens les plus riches établi par le site financier local TheMarker, avec une richesse estimée entre 2.5 milliards et 3 milliards de dollars. Ses intérêts commerciaux en Israël comprennent le fonds capital-risque Kitaim, le groupe Beer Itzhak Energy et l’entreprise de diamants Hoshen Argaman. Water-Gen est l’un investissements réalisés par Mirilashvili, qui a aujourd’hui 60 ans. Beer Itzhak Energy a également investi dans la start-up israélienne Vertical Fields, qui crée et construit des jardins et des plantations verticaux pour les immeubles et les autoroutes.

Une famille juive américaine offre 111 millions de dollars pour avancer la médecine et les causes sociales

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Mardi 12 novembre 2019, les philanthropes milliardaires Joan et Sandy Weill, de la Weill Family Foundation, ont annoncé dans un communiqué qu’ils allaient verser 106 millions de dollars en faveur d’un programme de recherche, le Weill Neurohub.

Celui-ci sera mené par trois universités américaines : l’UC Berkeley, l’UC San Francisco, et l’Université de Washington.

L’initiative des milliardaires Joan et Sandy Weill vise à financer la recherche sur des maladies neurologiques comme l’épilepsie et Alzheimer.

Le projet aura pour but de trouver des traitements pour des troubles du cerveau, comme l’épilepsie et la maladie d’Alzheimer.

Le Weill Neurohub rassemblera et liera ainsi les travaux de recherche et de collecte des données des trois institutions, a rapporté le San Francisco Chronicle.

« Comment étudie-t-on 110 milliards de cellules, chacune connectée à
50 000 autres ? Et modifiées par l’environnement, modifiées par la génétique et influencées par notre microbiome
? », s’interroge Stephen Hauser, neurologue qui va co-diriger le nouveau Weill Neurohub, et qui entend répondre à ces questions.

« Si nous pouvons associer nos efforts, de grandes choses pourraient se produire, beaucoup plus que ce que nous pourrions faire séparément », a-t-il ajouté.

La neurologie est un domaine encore peu connu. Encore aujourd’hui, certaines maladies, comme Alzheimer, ne bénéficient d’aucun traitement, malgré des années de recherche.

Ehud Isacoff, neuroscientifique de l’université de Berkeley, qui co-dirigera le Weill Neurohub avec Hauser, estime que la recherche a besoin d’ingénieurs qui inventeront de nouvelles techniques visant à scanner le cerveau en haute définition, d’informaticiens pour collecter et analyser le volume considérable de données qui peuvent être collectés du système nerveux central et des experts en génétique afin de développer des techniques de réparation des gènes endommagés.

« Nous avons besoin de visualiser les choses comme nous ne l’avons jamais fait auparavant, d’analyser des niveaux de détail et de faire des comparaisons mathématiques qui n’étaient pas possibles auparavant », explique Isacoff.

Le don de la Fondation de la famille Weill fait suite à celui de 185 millions des Weill à l’université de San Francisco il y a trois ans. Il a permis d’établir l’Institut Weill pour les neurosciences sur le campus Mission Bay de l’université.

« À l’UCSF, ils font beaucoup d’essais cliniques, et à Berkeley, ils n’ont pas les gens pour faire cela, mais ils ont l’expertise en informatique, en ingénierie et en imagerie en big data », a déclaré Sandy Weill.

Les Weill ont ensuite estimé que l’expertise de l’université de Washington en matière de neurosciences et de troubles du cerveau – en particulier la maladie d’Alzheimer – irait de pair avec les travaux des deux autres universités.

En septembre dernier Les Weill ont fait un don de 5 millions de dollars par la Fondation de la famille Joan et Sanford Weill à la Gerald R. Ford School of Public Policy de l’Université du Michigan pour contribuer à renforcer l’éducation et à créer des possibilités d’emploi pour les jeunes défavorisés et sous-représentés à Detroit.

La moitié de l’argent servira à créer un fonds pour la jeunesse qui servira à soutenir des collaborations avec NAF, une organisation nationale à but non lucratif qui aide l’enseignement secondaire public à créer des opportunités pour les jeunes de Detroit et des communautés environnantes.

L’autre moitié mettra en place le Weill Scholars Fund, qui fournira un soutien pour les frais de scolarité et des bourses aux étudiants diplômés de la Ford School issus de milieux défavorisés sur le plan socio-économique et déterminés à promouvoir la diversité des politiques publiques.

Sandy Weill, financier et philanthrope est un banquier américain. Il a été dirigeant de la banque Citigroup jusqu’en 2006.En 2001, il est élu directeur de la Federal Reserve Bank of New York.

Sandy Weill est né à Brooklyn ; ses deux parents, Max Weill et Etta Kalika, sont des immigrants polonais juifs. Il s’est marié avec Joan Mosher en 1955 et a deux enfants. Il a fait ses études supérieures à l’Université Cornell.


Souhail Ftouh

Une société d’investissement américaine collecte 29 millions de dollars pour Tsahal

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On n’est jamais aussi heureux que dans le bonheur qu’on donne. De tous nos actes, seuls ceux que nous accomplissons pour les autres en valent véritablement la peine. Surtout lorsque il s’agit de donner pour défendre Israël.

Israël incarne nos valeurs. Défendre l’Etat d’Israël c’est nous défendre nous-mêmes contre l’obscurantisme.Israël est le seul pôle de stabilité dans une région prête à sombrer dans le chaos.

 
Lors de la soirée à Beverly Hill qui s’est déroulée cette semaine, 29 millions de dollars ont été offerts comme  un don par la société d’investissement américaine Saban Capital Group qui s’est engagé pour porter le total à 30 millions de dollars.

Saban Capital Group, Inc. est une société d’investissement américaine basée à Los Angeles, en Californie, spécialisée dans les médias, le divertissement et les communications.

Lors de la soirée, des soldats israéliens assis en uniforme tout au long de la salle de bal ont eu la vedette, avec des vidéos de style hollywoodien qui racontaient leurs histoires.

« J’ ai fait comprendre à mes amis autant que possible qu’il n’y a qu’un seul État juif dans le monde, qu’Israël est notre allié le plus loyal, et que sans les FDI, il n’y aurait pas d’Israël « , a dit le PDG Haim Saban.

« Ceux qui se soucient de leur judaïsme, de leur judaïsme, de l’État d’Israël, de l’alliance américano-israélienne, et des gens ont été très réceptifs. »

Pour les troupes israéliennes, le PDG de la société Saban Capital Group a collecté depuis 13 ans plus de 250 millions de dollars tandis que lui et sa femme ont donné 55 millions de dollars de leur propre argent.

Fondée en 2010 par Haim Saban, Saban Capital Group est un prestataire de services mondial de premier plan dans la production et les services post-production destinés à l’industrie du spectacle, les médias, la création de contenu, du branding, de la concession de licences, du numérique et de la finance.

Saban Capital Group a été créée par Haim Saban, cofondateur de Fox Family Worldwide, une société mondiale de radiodiffusion, de production, de distribution et de marchandisage détenue en partenariat avec Rupert Murdoch et The News Corporation, à la suite de sa vente à The Walt Disney Company en octobre 2001.

L’entreprise réalise actuellement des participations majoritaires et minoritaires dans des sociétés ouvertes et fermées et joue un rôle actif dans les sociétés de son portefeuille.

Deutsche Bank Securities Inc. et Goldman Sachs & Co. LLC agissent à titre de conseillers financiers, conseillers sur les marchés de capitaux et agents de placement privés pour Saban Capital Group.

Les investissements actuels de Saban Capital Grou en capital-investissement comprennent: Univision (la première société de médias de langue espagnole aux États-Unis); Celestial Tiger Entertainment (une entreprise avec Lionsgate et Astro Malaysia); et Partner Communications (une entreprise de télécommunications de premier plan en Israël).

En octobre 2011, Saban Capital Group acquiert 7,5% du capital de Media Nusantara Citra, la plus grande société de médias intégrés indonésienne basée à Jakarta.

En juillet 2012, Saban Capital Group a acquis une participation minoritaire dans MNC Skyvision, le plus grand opérateur de télévision à péage en Indonésie, qui détient les sociétés Indovision et Top TV.

De plus,Saban Capital Group a fondé Saban Films en 2014 pour acquérir et distribuer des longs métrages indépendants en Amérique du Nord.

Cette entreprise dont le siège social est situé à Los Angeles, gère activement un portefeuille d’investissements diversifié à l’échelle mondiale composé d’actions, de crédits, de placements alternatifs et d’actifs immobiliers.

Souhail Ftouh

Soixante dixième anniversaire du drame des « enfants d’Oslo » pour les juifs tunisiens

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La tragédie d’Oslo est le surnom que lui ont donné les membres de la Communauté juive tunisienne et l’Etat d’Israël pour le crash d’un avion de l’Alyat Hanoar (L’Alya des Jeunes) qui volait de Tunis (Capitale) vers la Norvège. Au cours de cette catastrophe ont péris de jeunes enfants qui étaient en chemin vers Israël, vers le pays nouvellement indépendant.

Cette catastrophe aérienne dans laquelle 27 enfants tunisiens de confessions juifs perdirent la vie, est un drame qui a marqué la alyah des juifs d’Afrique du Nord.

On compte aussi parmi les victimes les 4 membres de l’équipage et les 3 accompagnatrices du groupe l’infirmière Suzette Cohen-Couder, Myriam Zunitz – un guide de l’Alyat Hanoar et Lisa Shwartz-Yansen, une infirmière norvégienne.

 

Le 20 Novembre 1949, deux avions Dakotas de la compagnie aérienne norvégienne, ont décollé de l’aéroport de Tunis (Tunisie), en direction de l’aéroport d’Oslo (Norvège).

L’un des avions arriva à destination mais le deuxième s’écrasa aux alentours d’Oslo. Il n’y a eu qu’un seul survivant dans l’avion, un enfant de l’Alyat Hanoar, Itzhak Allal.

La communauté juive Tunisienne se souvient de ce triste anniversaire de l’histoire tragique de l’Alyat Hanoar qui, partant de Tunis en passant par la Norvège, n’a pas eu la chance d’arriver en Israël.

Le 20 Novembre 1949, à 01h21 deux avions Dacota ont décollé de l’aéroport El Aouina à côté de Tunis en direction d’Oslo. Le premier avion a atterri à Bruxelles (Belgique) pour réparer son matériel de communication. Il repartit en direction d’Oslo à 12h56.

D’après l’estimation, l’avion s’est écrasé aux alentours d’Oslo vers 16h56.

A minuit radio Norvège annonce qu’elle a perdu le contact avec l’avion et demande de l’aide. Tout au long de la journée du 21 Novembre, des recherches, ont eu lieu sur terre, en mer et dans les airs.

Ce n’est que le 22 Novembre, après 42 heures de recherches, dans les fjords norvégiens, à 11h30, des norvégiens ont découvert des morceaux de l’avion, à 30 kilomètres d’Oslo, et dans l’avion un seul survivant, âgé de 11 ans, Itkhak Allal.

Au cours de cette tragédie, on péris 27 enfants, 4 membres de l’équipage et les 3 accompagnatrices du groupe : l’infirmière Suzette Cohen-Couder, Myriam Zunitz – le guide de l’Alyat Hanoar en Israël, et Lisa Shwartz-Yansen, l’infirmière norvégienne.

Le 1er Décembre ont eu lieu les cérémonies d’enterrement des enfants, dans les villes de Nabeul, Sousse, Moknin et Tunis, pendant plus d’une semaine, ils s’étaient chargés de reconnaître les corps, de discuter avec les autorités norvégiennes et françaises, et enfin la décision fut prise de ramener les corps en Tunisie, et d’inhumer les enfants dans leur pays de naissance et non en Israël.

Ont participé aux quatre enterrements, des représentants des autorités tunisiennes et françaises, ainsi que des directeurs de communautés juives et toutes les associations sionistes en Tunisie. Des milliers de Juifs ont accompagné les cercueils des enfants.

Rappelant que les obsèques des petites victimes avaient rassemblées à l’époque des milliers de Tunisiens, toutes confessions confondues, et que même le Palais Beylical avait envoyé un représentant.

Dans la nuit du 23 Novembre 1949, au moment de clôturer la réunion de la Knesset, Yossi Shprinssak, son Président, a fait part de cette tragédie et a donné l’éloge que nous rapportons ci-après :

« Chers membres de la Knesset, je ne peux conclure cette réunion, sans vous demander d’exprimer la tristesse de la Knesset concernant la tragédie qui a eu lieu, la mort de 27 enfants en chemin vers Israël. Sont morts des enfants, des enfants hébreux, des enfants dont le futur était de devenir des citoyens de l’Etat d’Israël.

La Knesset, mère d’Israël, pleure ces enfants avec les parents des disparus. Ceux sont les épreuves vers le chemin de la liberté. Il n’y a pas de consolation pour la perte d’une jeune personne. La seule consolation serait que cet Etat, ce pays, rassemble tous les autres enfants et les protège du mal.

Cette communauté, d’où viennent ces enfants, immigre maintenant en Israël, et c’est à elle que nous présentons nos condoléances, avec en plus l’espoir que les enfants d’Israël de cette Diaspora, s’implanteront ici, se développeront et grandiront ici, et là sera leur liberté.

Dans nos condoléances pour la mort de nos enfants, nous présentons également les condoléances de la Knesset pour les accompagnateurs des enfants. Une des accompagnatrices, de Norvège, s’est réunit ici avant son départ pour amener les enfants dans cette maison, et a écouté tous nos débats.

Les Norvégiens et les peuples aux alentours, ont recruté de nombreuses personnes afin de chercher ces enfants. Nous leur présentons nos chaleureux remerciements pour ce comportement d’humanité.

Nous savons apprécier avec tendresse et respect l’attitude et l’aide du gouvernement norvégien pour la guérison de nos enfants, immigrants en Israël. L’expression de cette sensibilité humaine et noble, est une consolation à notre tristesse. » Ainsi se clôture la réunion (1).

 

Soixante- dix ans après, et il est important de rappeler cet événement tragique qui coûta la vie aux « enfants d’Oslo » en novembre 1949. La tragédie de ces enfants perdus dans la tourmente et qui n’étaient pas arrivés à bon port émut profondément les Norvégiens. Le mardi 22 novembre 1949, jour où avaient été découverts les débris de l’avion fut déclaré journée de deuil national et tous les lieux de divertissement restèrent clos. La Norvège se couvrit tout entière des couleurs du deuil. Tout le pays était frappé par les dimensions de l’horreur (2).

A l’époque la Tunisie a reçut avec un émoi considérable l’annonce de la disparition de l’avion.

Le Bey exprima ses condoléances et le deuil en Tunisie était grand. C’est par dizaines de milliers que les gens se rendirent aux obsèques, des milliers de milliers de musulmans suivirent aux côtés de leurs concitoyens juifs les cercueils, dans un deuil commun.

Le plus émouvant était de voir ces petits cercueils en bois où reposaient des enfants. L’affaire des « enfants d’Oslo » était un évènement des plus tragiques. Jamais le judaïsme tunisien ne s’était trouvé aussi uni dans un si profond deuil.

Aujourd’hui la Tunisie ne se souvient pas du drame de ses enfants juifs. Aucun média ne parle de cette tragédie.
Aucun monument au pays ne rappelle cette tragédie.

Lorsque des enfants juifs sont tués dans un accident d’avion, personne ne se dérange ni n’en fait état. C’est comme si les juifs n’ont même plus le droit d’exister.

La Norvège a pourtant offert une stèle commémorative impressionnante érigée pour les victimes de cette tragédie à proximité du lieu où s’était écrasé l’appareil. C’est également le cas pour Israël qui a érigé un monument commémoratif au Mochav Yanouv, dans le Charon. (Pas loin de la route qui relie Netanya à Tulkarem, environ à une dizaine de kilomètres de Nataniya).

Une cérémonie marquant le 70 anniversaire de la catastrophe sera organisée le 21 novembre 2019 à Jérusalem à 16h00 au 10 rehov Mekor Haim pour poser une stèle portant les noms des victimes.

Le maire de Jérusalem, l’ambassadeur de la Norvège, le président de l’Agence Juive, sous les auspices du président Rivlin, participera à la cérémonie de marquant les 70 ans de la catastrophe des enfants d’Oslo, à la synagogue des amoureux de Sion.

Ftouh Souhail

(1) La réunion fut clôturée le (2 Kislev 5710 – 23/11/1949 à 22h25

2) Le 24 novembre 1989, on dévoila en Norvège une stèle commémorative impressionnante érigée pour les victimes de cette tragédie à proximité du lieu où s’était écrasé l’appareil. C’est également en novembre 1989 que fut érigé un monument commémoratif au mochav Yanouv, dans le Charon.

 

Avec une nouvelle app israélienne, 26 milliards d’euros de TVA pourraient être récupérer

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Une petite équipe israélienne vient de lancer l’application Refundit en Belgique. Cette application gratuite permet aux touristes, en provenance depuis l’extérieure de l’UE, de faciliter les démarches de remboursement de la TVA.

L’idée est très simple : faciliter les démarches afin que les voyageurs en question puissent se faire plus facilement rembourser la TVA. Lancée en Belgique – premier pays à accueillir à bras ouverts la démarche –, Refundit est même déjà fonctionnel dans tout le pays.

L’israélien Uri Levine, le cofondateur de Waze et Ziv Tirosh, le cofondateur de Stockton, viennent tout juste de lancer cette app permettant aux touristes de récupérer la TVA lors de leurs achats en Europe. Le premier pays à avoir été convaincu est la Belgique.

Déjà opérationnelle, l’application Refundit est téléchargeable aussi bien sur l’App Store Android que sur iTunes. D’autres pays vont petit à petit être ouverts à ce système dans les temps à venir.

C’est le genre d’info que les touristes ont tendance à oublier.

En Europe, il est possible pour les visiteurs non-résidents du Vieux Continent de faire des jolies économies lors de leur shopping. Comment? En récupérant le montant de la TVA sur leurs achats. Une potentielle réduction plutôt conséquente donc, mais qui est trop rarement appliquée.

« En Europe, les touristes pourraient récupérer 26 milliards d’euros de taxe. Pour le moment en moyenne ce sont seulement 3 milliards qui sont récupérés via ce moyen« , explique Ziv Tirosh, le cofondateur et CEO de Refundit.

Avec Uri Levine, le cofondateur de la célèbre application de navigation Waze, il a lancé Refundit, une app qui permet de digitaliser et surtout largement simplifier le processus de remboursement.

« Aujourd’hui, c’est un processus beaucoup trop bureaucratique. Il a trop de paperasse à remplir, dès l’achat au magasin, où un il faut remplir un premier formulaire, le plus souvent à la main. Il faut ensuite faire valider le processus à l’aéroport, ce qui prend souvent du temps. Sans parler des frais. Pour le moment cela peut monter jusqu’à 50% de la somme récupérée. En réalité donc, sur les 21% de TVA belge par exemple, le voyageur ne récupère que 10%. Ce sont autant d’éléments qui font que dans la plupart des cas, les gens préfèrent renoncer alors qu’ils sont pourtant en droit de récupérer cet argent« , explique Ziv Tirosh.

Plus de formulaire, place au tout digital pour récupérer la TVA lors de leurs achats en Europe .

La procédure actuelle est plutôt complexe et chronophage. Tout d’abord, il est impératif de faire remplir un bordereau spécifique en boutique, ce qui n’est pas toujours une chose aisée. Les vendeurs des boutiques sont généralement mal renseignés sur la mesure et même parfois totalement ignorants. De plus, les ressources humaines sont souvent assez limitées et il est compliqué pour les plus petites boutiques de pouvoir aider et renseigner les voyageurs.

Cela restant donc une mesure réservée qu’aux plus grosses chaînes de magasins dans les plus grandes villes du pays. Alors que théoriquement, le remboursement de la TVA est quelque chose qui peut être effectué pour n’importe quel achat de plus de 50€ dans tous les magasins du pays.

L’autre aspect le plus complexe de cette procédure est la nécessité de faire valider ces achats avant l’embarquement. Pour se faire, il faut donc se rendre au bureau des douanes présent dans l’aéroport. Les files d’attente peuvent parfois être assez importantes et il n’est pas rare que les voyageurs abandonnent, par manque de temps ou de patience.

Quand on pense que cela permet de se faire rembourser la TVA, soit 21% de ses achats, les sommes impliquées sont parfois dérisoires. Il faut ajouter à ça que les organismes effectuant cette opération ponctionnent entre 30 et 50% du montant total du remboursement. Les économies réalisées dans l’état actuel des choses sont donc parfois minimes. Il est donc parfaitement compréhensible que peu de personnes aillent jusqu’au bout.

Refundit est une véritable révolution dans le tourisme européen.

Face au manque d’efficacité actuel du système, les deux fondateurs ont donc décidé de complètement repenser le processus.

Les économies réalisables sont plutôt conséquentes que ce soit en terme de temps que d’argent. Cette application est donc une excellente nouvelle pour le secteur du tourisme en Belgique.

« Lors d’un achat de minimum 50 euros, le client a juste à photographier son ticket. L’appli va ensuite calculer combien le client récupèrera. Il suffit après de l’envoyer sur la plateforme avant son arrivée à l’aéroport. Une notification sera alors renvoyée à l’utilisateur, précisant si un contrôle de la marchandise doit être effectué ou non« , résume le responsable. Pour se rémunérer, l’application prend une commission 9% sur la somme remboursée.

Pour ses débuts, Refundit a décidé de miser sur la Belgique, le premier pays européen convaincu par l’application développée par les deux entrepreneurs israéliens. Une collaboration indispensable pour pouvoir lancer le projet.

« Pour développer notre technologie, nous avons dû créer l’application. Mais il a fallu également mettre en place une technologie pour permettre les contrôles« , explique le fondateur.

Refundit devra désormais convaincre d’autres pays de l’intérêt de son app.

« L’objectif est de travailler avec autant de pays que possible. Nous venons de signer un accord avec la Slovaquie et sommes en négociation avec beaucoup d’autres. Je passe mon temps à voyager d’un pays à l’autre« , ajoute le responsable. Refundit espère ainsi devenir rapidement la référence du remboursement de TVA.

De quoi permettre aux touristes de belles économies. Et ce, sans que cela soit au détriment des autorités assure Ziv Tirosh . « Les gouvernements n’ont pas une vocation entrepreneuriale. On ne peut donc pas dire qu’ils perdent de l’argent. De plus, plusieurs études montrent que ce genre d’action a un effet neutre, car il permet de dynamiser l’économie d’un pays, même si la recette TVA diminue« , explique encore le cofondateur de l’application.

Si les pays sont visiblement plutôt ouverts à l’idée de la digitalisation, le principal challenge se trouve désormais ailleurs, dans l’attraction des utilisateurs.

« C’est typiquement le plus difficile pour une start-up avec un projet comme celui-ci. Beaucoup d’investissements seront nécessaires pour faire connaitre notre produit », explique le responsable.

L’expérience du cofondateur de Waze dont l’app est désormais utilisée partout dans le monde pourrait bien être décisive.

Pour s’assurer une jolie croissance, les entrepreneurs prévoient une levée de fonds située entre huit et dix millions d’euros prochainement. Ce serait déjà le second tour de table après une première levée de 2.5 millions lors du lancement de la start-up il y a un peu moins de deux ans.

Souhail Ftouh

432 juifs Marocains ont immigré vers Israël depuis 2011

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L’émigration des Marocains juifs vers Israël a atteint un niveau record depuis 2011. Selon les chiffres du Jewish people policy institute (JPPI), environ 432 personnes sont parties du Maroc ces dernières années. Un chiffre largement supérieur à d’autres pays comme la Tunisie, le Yémen et l’Algérie.

Le JPPI est un organisme semi-gouvernemental qui a pour objectif d’encourager et de soutenir les juifs du monde entier qui souhaitent émigrer vers Israël.

Les juifs du Maroc, première communauté juive dans le monde arabe, sont aujourd’hui les plus nombreux à décider de partir s’installer en Israël.

Il est à noter que le Maroc est un État où tous les citoyens jouissent de l’égalité des droits, sans distinction de religion.

Le Roi Mohammed VI a déclaré en mars 2019 qu’« en tant que Commandeur des croyants », il veillait « au libre exercice des religions » et protégeait « les juifs marocains ».

Les Juifs sont venus en Afrique du Nord avant la naissance de l’islam. Ils sont aussi indissociables de l’histoire du Maroc. Les Juifs marocains parlaient plusieurs langues et avaient le sens des affaires.

Le nombre de juifs marocains résidant dans le Royaume est aujourd’hui évalué à environ 3.000 personnes – essentiellement à Casablanca et avec une présence sporadique à Rabat, Essaouira et Marrakech. Les célébrations familiales ou communautaires comme les mariages ou les bar-mitsvah sont encore nombreuses au pays.

Affirmation d’une composante juive

La singularité du Maroc quant à sa composante juive est multiple.

En premier lieu, le Maroc est le seul Etat musulman à affirmer dans sa constitution, c’est-à-dire sa loi fondamentale produisant des effets de droit, l’apport de la composante hébraïque à sa civilisation.

Le Maroc a une position encore plus particulière puisque le préambule de sa constitution évoque son « affluent hébraïque », que des Juifs marocains ont occupé des postes de ministres, et que Mohammed VI, comme son père avant lui, en compte un parmi ses conseillers – André Azoulay.

De plus, le Maroc se distingue par la volonté de ses autorités d’allouer des fonds publics non seulement pour mettre en valeur le judaïsme marocain, mais aussi pour engager d’une façon inédite le dialogue des religions, sous l’ombre bienveillante du drapeau marocain.

De fait, le gouvernement marocain finance une association marocaine, l’association des amis du musée du judaïsme marocain, afin de permettre à des descendants de juifs marocains (donc des Marocains à part entière sur le plan juridique) de visiter le Maroc dans le but de leur faire découvrir non seulement le patrimoine juif marocain, mais surtout de faire la rencontre du Maroc moderne (officiels, étudiants, universitaires, etc.).

André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI et originaire de la cité des Alizés, a placé l’art et la culture comme outil principal de développement de la ville. Celui-ci, au travers de l’association Essaouira-Mogador, a mis en place une politique de développement basée sur le patrimoine culturel et artistique de la ville afin de promouvoir le métissage des cultures et des religions.

Au cours de ce festival, ponctué de concerts et de colloques sur l’héritage commun judéo-musulman au Maroc, les organisateurs souhaitent la bienvenue aux nombreux festivaliers israéliens d’origine marocaine en hébreu. Tout un symbole. Le public y est varié, jeunes et moins jeunes, juifs et musulmans, plutôt laïques ou pratiquants, avec pourtant ce dénominateur commun d’avoir le sentiment de partager une culture commune, matérialisée par la musique andalouse.

Lieu unique de rencontre et d’amitié judéo-musulmane, ce festival offre un moment de partage et de fraternité aux participants, loin des querelles habituelles venues d’ailleurs qui ponctuent trop fréquemment les relations judéo-musulmanes. Lorsque l’on entend sur la scène du festival des artistes juifs et musulmans jouer ensemble, on a le sentiment que le temps s’est figé.

Il est difficile de rester indifférent au respect et à l’appréciation – sinon à l’admiration pure et simple – que les Juifs reçoivent dans les rues du Maroc de nos jours. Plus de 10,000 Israéliens visitent le pays chaque année et sont chaleureusement accueillis.

Dans les différents marchés, vous pouvez trouver des articles Judaica. Et le gouvernement, pour sa part, veille à commémorer les personnalités et les institutions juives liées à l’histoire du lieu.

Le Maroc est le seul pays musulman au monde qui possède un musée dédié uniquement à la communauté juive qui y a prospéré dans le passé.

Le festival des Andalousies Atlantiques se tenant depuis 15 ans à Essaouira, moment unique de partage et de convivialité où les scènes sont réservées à des artistes de confessions juive et musulmane.

Il est certain que l’antisémitisme existe, que les préjugés demeurent et que l’amalgame entre juif et Israélien est source de tension voire d’animosité, mais le judaïsme est toujours présent au sein de la société. Sa visibilité, grâce notamment au soutien des autorités, semble même accrue.

Au-delà de la rénovation des cimetières et de certaines synagogues à travers tout le Royaume, ainsi que la création de divers musées dédiés au judaïsme marocain, on peut affirmer que le juif marocain est – toujours – chez lui au Maroc.

Il semblerait que la phrase de Yaakov Bardugo, chef du tribunal rabbinique de Meknès, il y a 200 ans, “Ana maghribi ou hadi ardi ou ard jdoudi!” (“Je suis marocain et ici c’est ma terre et la terre de mes aïeux!”) puisse toujours se vérifier.

Par exemple la synagogue El-Azama (synagogue dite “des expulsés”) dans le Mellah de Marrakech. Fondée par des expulsés d’Espagne en 1492, cette synagogue (toujours active) est située en plein cœur d’un Mellah qui, après plusieurs décennies de déshérence, fait actuellement l’objet de rénovation et trouve ainsi un second souffle.

Situé dans la ville ayant jadis abrité la plus grande communauté juive du Maroc, le Mellah abrite également un grand cimetière juif, situé à proximité de la synagogue. Fraîchement restauré, celui-ci est le témoin de l’ancienneté de la présence juive dans la région. Certaines sépultures sont d’ailleurs récentes (2018), bien que peu nombreuses.

Demain, quand les derniers juifs du Maroc et les musulmans qui les ont connus seront partis, que restera-t-il de ces trois millénaires de vie juive et de partage?

La réponse fut prononcée par le défunt Simon Lévy, mécène et acteur de la vie politique et intellectuelle marocaine: “l’avenir du judaïsme marocain, et donc de notre identité plurielle, est entre les mains des Marocains musulmans. Il leur incombe de reconstituer et ressusciter cette mémoire collective, afin qu’il en subsiste autre chose que des cimetières…”.

Ce souhait peut être complété comme suit: lutter contre l’amnésie afin qu’une culture entière ne soit pas vouée à l’oubli, à l’instar de celle des nombreux citoyens juifs d’autres Etats arabo-musulmans partis en exil loin de leurs terres ancestrales.

Souhail Ftouh


Le milliardaire juif Michael Bloomberg candidat à l’investiture démocrate pour la Présidentielle 2020

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L’ex-maire de New York et philanthrope Michael Bloomber s’est lancé dans la course à la Maison-Blanche, relançant avec sa candidature la compétition déjà serrée pour l’investiture démocrate.

«Je suis candidat à la présidentielle pour battre Donald Trump et reconstruire l’Amérique», a déclaré sur son site internet l’homme d’affaires de 77 ans, qui avait ouvertement multiplié ces dernières semaines les préparatifs à son entrée en campagne.

Son immense fortune acquise dans l’information financière -quelque 50 milliards de dollars- fait de lui un prétendant apte à chambouler la course, encore très ouverte avec 18 candidats prêts à défier l’actuel locataire de la Maison-Blanche en novembre 2020, sans favori évident.

«Nous ne pouvons pas nous permettre quatre années supplémentaires d’actions immorales et irréfléchies de la part de Donald Trump», a justifié M. Bloomberg qui était le responsable à la tête de la métropole de New York de 2002 à 2013.

Après avoir été républicain puis indépendant, il s’est enregistré comme démocrate en octobre et a fourni quelque 80 millions de dollars à des candidats démocrates lors des dernières élections législatives.

L’entrée en piste de M. Bloomberg ne manquera pas de relancer les interrogations sur l’âge avancé des candidats, avec désormais quatre septuagénaires en lice pour déloger Donald Trump – également septuagénaire – de la Maison-Blanche.

L’ancien vice-président Joe Biden, 77 ans, mène la course devant les progressistes Elizabeth Warren, 70 ans, et Bernie Sanders, 78 ans, avec le jeune maire Pete Buttigieg, 37 ans, en quatrième position, selon les sondages
nationaux.

M. Bloomberg fait le calcul qu’il peut percer entre Mme Warren et M. Sanders jugés bien trop à gauche par une partie de l’électorat démocrate et M. Biden, affaibli par des interrogations sur son état physique et happé par l’affaire ukrainienne qui vaut à Donald Trump une procédure en destitution.

L’entrée en course de M. Bloomberg n’a pas suscité de réaction immédiate de Donald Trump qui s’est contenté de retweeter des critiques de sympathisants républicains contre l’ex-maire de New York.

Le président américain avait réagi avec dédain à une possible candidature de Michael Bloomberg début novembre 2019.

«Le petit Michael échouera», avait-il assuré en référence à la taille du milliardaire, environ 1,70 m. «Je pense qu’il va en fait nuire à Biden», avait-il ajouté.

Très actif dans la lutte contre le changement climatique, contre la prolifération des armes à feu ou pour la santé, il est envoyé spécial de l’ONU sur les villes et les climat.

Sa candidature représente par ailleurs un casse-tête déontologique pour son agence de presse, qui a annoncé qu’elle couvrirait la campagne de son patron, mais qu’elle suspendait les éditoriaux non signés, qui reflétaient les opinions du milliardaire américain.

Fondée en 1990, l’agence Bloomberg News c’est 2400 journalistes, un fil d’actualités, des magazines, une station de radio, des podcasts, une chaîne de télévision, et une couverture exhaustive de l’actualité politique, avec notamment six journalistes affectés à la Maison-Blanche.

«Aucun autre candidat à la présidentielle a jamais possédé un organe de presse de cette taille», a indiqué le rédacteur en chef John Micklethwait dans une note à ses collègues, reconnaissant que cela «ne serait pas facile pour la rédaction».

Neuvième fortune mondiale d’après Forbes, Bloomberg a lancé dimanche une campagne de publicités télévisées de 31 millions de dollars.

La fortune de Donald Trump est estimée à 3,1 milliards de dollars. Cela représente une ressource non négligeable, par rapport à celle de la grande majorité des gens. Néanmoins, aux yeux de Michael Bloomberg, nouveau concurrent de Donald Trump, gardien d’une fortune de 53 milliards de dollars, ce n’est qu’une goutte dans l’océan.

Au cours de l’année prochaine, Michael Bloomberg, ancien maire de New York durant 3 mandats, aura l’occasion de se mesurer à Donald Trump, mais cette fois-ci aux élections présidentielles.

Un don inédit destiné à financer des bourses

Le milliardaire new-yorkais – classé 14e homme le plus riche du monde par Forbes – a fait un don qui permettrait à l’université de Baltimore, dont il est sorti diplômé en 1964, d’attribuer plus de bourses aux étudiants issus de familles modestes, qui ne peuvent payer les quelque 72 000 dollars que coûte l’année scolaire dans ce prestigieux établissement.

En 2018, il a donné 1,8 milliard de dollars à son ancienne université Johns-Hopkins, pour de l’aide financière aux étudiants – considéré comme le plus gros don jamais fait à un établissement d’enseignement supérieur.

Avec ce don – le plus élevé jamais fait à une université – M. Bloomberg met le doigt sur le problème lancinant des prêts étudiants, qui atteignent aujourd’hui 1500 milliards de dollars, plus gros volume de dettes aux États-Unis derrière les prêts immobiliers.

Alors que 44 % des étudiants de Johns Hopkins terminent aujourd’hui leurs études endettés, à hauteur de plus de 24 000 dollars en moyenne, les prêts pourront maintenant être remplacés par de véritables bourses.Les étudiants à bas revenus peuvent aujourd’hui être acceptés en plus grand nombre.

Alors que son père comptable ne gagnait « pas plus de 6000 dollars par an », Michael Bloomberg a annoncé ce don alors qu’il envisage déjà de se présenter à l’investiture démocrate pour la présidentielle 2020.

En 2014, lorsqu’il a été choisi pour recevoir le premier prix Genesis d’un million de dollars – le prix Nobel juif – il a établi la norme pour les futurs lauréats en le remettant à des organismes de bienfaisance.

En 2011, Il a également fait don ET il a ajouté une aile de cinq étages au poste de secours du Magen David Adom à Jérusalem. En 2003, il a financé l’agrandissement du Centre hospitalier universitaire Hadassah, qui porte le nom de sa mère. En septembre dernier, il a lancé Hazira, un programme d’innovation pour valoriser les villes israéliennes

Bloomberg a hérité d’un déficit quand il a succédé à Rudy Giuliani, aujourd’hui avocat personnel de Trump, à la mairie de New York et a rendu les clés de la ville avec un solde créditeur 12 ans plus tard. Il en a dirigé la reconstruction après les attentats terroristes du 11 septembre 2001


Souhail Ftouh

Le 30 novembre jour de la « Nakba juive » : le traitement injuste des réfugiés juifs.

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Peu de gens savent ou reconnaissent que les Juifs, ayant des liens étroits avec leur pays arabe d’origine, ont été forcés à quitter leurs maisons dans le Moyen-Orient, la Turquie, l’Iran et certaines régions d’Afrique.Le 30 novembre est célébré dans le Monde entier comme la Journée des réfugiés juifs des pays arabes et musulmans.

Aujourd’hui pour parler du problème des réfugiés juifs on adopte le mot arabe « catastrophe » qui est utilisé par les Palestiniens en référence à la guerre d’Indépendance d’Israël et la question des réfugiés palestiniens.

150 000 réfugiés juifs ont trouvé refuge en Israël. Les 750 000 autres réfugiés ont trouvé refuge au Canada, en Grande-Bretagne, en France et aux Etats-Unis.

Les communautés juives florissantes à travers le Moyen-Orient ont flétri et dans de nombreux cas ont complètement disparu à la suite des expulsions et de l’émigration.

Connus collectivement en tant que Juifs Mizrahi, la communauté a acquis le pouvoir politique au cours des dernières années ainsi qu’une reconnaissance accrue de leur statut de réfugiés de leurs membres et une célébration de leurs cultures. Aujourd’hui, ces Juifs représentent plus de la moitié de la population d’Israël.

850 000 juifs ont été contraints de fuir les pays arabes, à la suite de brutalités, de persécutions, d’exactions et de pogromes, faits largement occultés par les bonnes âmes si promptes à prendre fait et cause pour les réfugiés arabes. Les juifs vivaient dans ces pays parfois depuis 2000 ans et y possédaient des richesses dont ils ont été intégralement spoliés. Il est largement prouvé que les juifs étaient de véritables moteurs économiques dans les pays arabes jusqu’à leurs expulsions.

L’édition du New York Times, datée de la mi mai-1948, au lendemain de la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël titrait : “Danger absolu pour les Juifs de tous les pays musulmans”.

 

En Egypte, le gouvernement a arrêté et accusé les Juifs de faire partie de complots sionistes ou communistes. Beaucoup de Juifs ont eu leurs biens saisis et les quartiers juifs du Caire et d’Alexandrie ont été brûlés. La plupart des Juifs sont partis en 1948 et quant à la population juive restante, elle a été expulsée en 1956, ils n’étaient pas autorisés à prendre ou à vendre leur propriété.

En Algérie, il ne reste guère plus qu’une poignée de juifs qui vivent cachés et dans la crainte d’être un jour découverts. Amoureux de leur pays, ils ont toujours refusé de quitter la terre où sont nés leurs ancêtres, ont pris la nationalité algérienne en 1962 et ont accepté de voir leurs lieux de cultes détruits ou transformés en mosquées.

Des Juifs d’Iraq, le 1 mai 1950 lors de leur arrivée à l’aéroport de Lod en Israël. Le début de l’exil définitif d’une terre où les Juifs se sont installés 27 siècles plus tôt

En Iraq, les 8 derniers juifs ont été exfiltrés il y a quelques années, après qu’Anonymus eut la brillante idée de communiquer au grand public leur lieu de résidence à Bagdad. Il resterait selon, certains chercheurs du CNRS, quelques Juifs kurdes à, et autour, de Mossoul.

Au Liban, il reste encore quelques dizaines de juifs, qui vivent dans l’anonymat le plus complet. À noter que la synagogue de Beyrouth a récemment été rénovée par un riche mécène américain (en échange d’une probable aide au développement du pays).

En Syrie, les derniers juifs ont officiellement été exfiltrés par Israël en 2014.

Au Yémen, les derniers chiffres dont dispose le WJC tournent autour de 70 à 80 personnes, pour la plupart très âgées.

 


Des Réfugiés juifs yéménites évacués vers Israël lors de l’opération Tapis volant (1949-1950).

L’importance de continuer à parler de l’exode juif et de l’expulsion des terres arabes.

Les pays arabes doivent subir des pressions pour reconnaître qu’ils avaient autrefois des populations juives et que ces populations ont été persécutées. Les pays arabes refusent de préserver des signes tangibles de l’héritage juif, y compris les vieux cimetières et les synagogues. Exception au Maroc, le roi Mohammed VI du Maroc a récemment aidé à restaurer et remettre en état un vieux cimetière juif du Cap-Vert.

Au cours des 70 dernières années, l’ONU et ses agences ont dépensé des dizaines de milliards de dollars pour les réfugiés palestiniens, mais pas un centime pour les réfugiés juifs. Et depuis 1949, les Nations unies ont passé plus d’une centaine de résolutions sur les réfugiés palestiniens et pas un seul sur les réfugiés juifs des pays arabes.

Selon les estimations, le nombre de réfugiés palestiniens de la guerre d’Indépendance d’Israël de 1948-1949 s’élève à entre 650 000 et 700 000 personnes.

Le problème des réfugiés palestiniens est devenu un problème reconnu internationalement qui est souvent considéré comme l’une des questions centrales du conflit. Les Israéliens ont souligné la politisation de la question, comme en témoigne le refus des pays arabes à absorber les réfugiés et la perception de la communauté internationale des failles d’Israël sur le sort des réfugiés palestiniens.

Parler exclusivement du problème des “RÉFUGIÉS PALESTINIENS” est une distorsion intentionnelle et pernicieuse de l’histoire destinée à masquer le problème des “RÉFUGIÉS” au sens large, qui doit inclure les “RÉFUGIÉS JUIFS” et le problème des compensations faramineuses qu’ils sont en droit de réclamer.

Mais un RÉFUGIÉ JUIF a probablement moins de droits qu’un RÉFUGIÉ PALESTINIEN, dans l’esprit des bonnes âmes qui vilipendent l’Etat Juif.


Camp de réfugiés juifs des pays arabes. Israël, années 1950.

Israel a fait des efforts énormes d’absorption dans les années 1950, lorsque des centaines de milliers de réfugiés ont inondé le jeune Etat juif. Quand nous pensions à un pays de 600 000 personnes, un [pays] très pauvre et qui vient de naître, absorbe cette quantité de réfugiés juifs en trois à quatre ans ce n’est pas chose facile.

Les réfugiés juifs, rescapés des camps de la mort Hitlériens dans un premier temps, puis de plus de cent autres pays ont été intégralement absorbés en Israel, un pays plus petit que l’état du New Jersey, couvrant 0,8% de la région dite du “Moyen Orient” ou dans d’autres pays d’accueil, ou ils se sont intégrés en participant au développement de leur nouvelle nation.

Les réfugiés arabes ont été intentionnellement parqués des camps par leurs “frères arabes” dans les pays dans lesquels ils avaient fui, afin de servir d’arme politique.Ils n’ont jamais été intégrés dans leurs pays d’accueil malgré l’immensité des territoires arabes non utilisés et les fabuleuses richesses dérivées des revenus pétroliers dont ils disposaient et disposent encore.

Le monde doit comprendre que les Palestiniens n’ont pas été les seuls [à souffrir] au Moyen-Orient et que des Juifs eux-mêmes ont été dépouillés de leurs possessions et de leurs maisons et ont été victimes d’expulsions forcées.


Souhail Ftouh

Georges Bensoussan, Juifs en pays arabes. Le grand déracinement, 1850-1975, Paris, Tallandier, 2012.

Geroges Bensoussan, Les Juifs du monde arabe. La question interdite, Odile Jacob, 2017.

Yaakov Meron, L’expulsion des Juifs des pays arabes. Aux sources du conflit israélo-arabe, Pardès, 2003/1, n°34, pp. 107-157

Moïse Rahmani, Réfugiés juifs des pays arabes : L’exode oublié, éd. Luc Pire, 2006.

Shmuel Trigano (dir.), La fin du judaïsme en terre d’Islam, Denoël, 2009.

Grande synagogue d’Alger. Transformée en mosquée depuis l’Indépendance, les Algérois continuent de l’appeler “Djema’ al-Ihoud” (la mosquée des Juifs). Pour en savoir plus, lire l’article de PCJ, dans le n° 195 du magazine “Haboné” (p. 36). https://fr.calameo.com/read/000706954e0225f9f4f9b





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