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Channel: Les juifs dans le monde – Identité Juive
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Israël : un juif d’origine tunisienne lance une start-up qui propose des locations saisonnières

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Paul Besnainou, un jeune ingénieur issue d’une famille qui vient de la Tunisie, vient de lancer une nouvelle start-up qui propose des appartements avec services hoteliers.

L’application, développée en Israël, propose des locations saisonnières d’appartement de standing dans les principales villes du sud de l’Europe et d’Israël.

L’application Sweet inn, dirigée en Israël par Paul Besnainou, propose ainsi de combiner les avantages de la location d’appartements saisonniers à certains standards hoteliers.

Chaque appartement proposé à la location répond ainsi à des standards minimums : machine à café, literie de qualité, adaptateurs électriques, Wifi et décoration en rapport avec « l’esprit de la ville ».

Tous les appartements ne sont dédiés qu’à la location – ils ne sont pas habités par des particuliers – et forme un réseau de logements de standing, à travers un grand nombre de capitales européennes : Paris, Lisbonne, Bruxelles, Milan, Rome, Madrid, mais aussi Tel Aviv et Jérusalem.

Sweet Inn, une nouvelle application qui répond à un secteur hôtelier en pleine mutation

Le secteur de l’hôtellerie, toutes offres confondues, est en pleine mutation et se doit d’apporter des réponses aux attentes des différents segments de clientèle et aux nouveaux comportements des voyageurs. La recherche d’une expérience hyper locale, d’un séjour en dehors des codes habituels de l’hôtellerie reflète ces nouveaux comportements. Ce concept de Sweet Inn répond donc à ces attentes.

Sweet Inn propose ainsi de louer un appartement privé en bénéficiant de services hôteliers inclus : machine Nespresso, literie et linge d’hôtel, produits d’accueil, Wifi, consigne à bagages… Mais propose également des services disponibles à la carte : transfert depuis l’aéroport, smartphone local, ménage quotidien, pressing, livraison de petit déjeuner…

Plus globalement Sweet Inn continuera d’agrandir son réseau dans les villes où elle est déjà implantés : Paris, Rome, Barcelone, Lisbonne, Bruxelles, Jérusalem et Tel Aviv. Elle ouvrira également de nouvelles destinations en Europe, Milan ou Amsterdam prochainement et elle commencera à se développer sur d’autres continents.

Une autre innovation majeure est le concept du Lobby, qui est un lieu central dans la ville (2 rue de l’Amiral de Coligny à Paris) permettant aux clients d’y déposer leurs bagages, de profiter d’un business corner ou d’y rencontrer les équipes opérationnelles de cette firme israélienne.

Sweetin fait partie du réseau de la French Tech israélienne, l’écosystème de starts-up françaises fait d’entrepreneurs, d’investisseurs, d’ingénieurs, de designers, de grandes compagnies, parfois installées hors de France.

Avec pour ambassadeurs Jérémie Berrebi (Kima Ventures), Max Herzberg (Vidac Pharma), Michael Golan (Golan Telecom) et Fadi Swidan (Nazareth Buisness Incubator Center), ce réseau fête cette année son troisième anniversaire, et dispose d’une coquette enveloppe de 200 millions d’euros octroyés par le gouvernement français pour accélérer son développement.

Souhail Ftouh 

 


MWC de Barcelone 2018 : Israel marque sa présence avec les applications mobiles d’urgence

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Bulle de modernité au Proche-Orient, Israël est reconnu comme une véritable terre de miracle technologique.

C’est à deux pas de la place d’Espagne, au cœur de Barcelone et dans le cadre de sa politique d’internationalisation, le leader : Reporty poursuit son envolée et annonce sa participation pour la troisième année consécutive au plus grand salon mondial du mobile, le Mobile World Congress, de Barcelone du 26 février au 1er mars 2018.

Le Mobile World Congress (MWC) est le plus grand salon de l’industrie de la téléphonie mobile. Il est appelé mondial du mobile, salon du mobile ou congrès mondial de la téléphonie mobile en français. Il est organisé par la GSM Association, association qui regroupe 250 industriels et 850 opérateurs de téléphonie mobile. L’édition 2018 se déroule du 26 février au 1er mars à Barcelone, avec le slogan «Creating a better future».

La start-up qui est une véritable  l’Usine Digitale occupe un stand de 20 m2 au MWC de Barcelone aux côtés de plus de 3 000 exposants venus de plus de 200 pays pour offrir un panorama complet des produits électroniques et des services pendant quatre jours.

Le stand de Reporty permettra aux visiteurs du MWC de Barcelone de découvrir les dernières innovations et produits du leader israélien à la pointe de la technologie. Tous les produits mobile du leader israéliens  sont exposés, à l’instar du ………….

En Israël, la question se pose depuis longtemps. Depuis trois ans, les applications mobiles d’urgence se multiplient. Liées au risque terroriste ou aux accidents de la vie, elles ont pour but de raccourcir les délais et de préciser les modalités d’intervention.

Pour Amir Elishai, un jeune entrepreneur israélien, ancien agent des forces spéciales de Tsahal, le constat s’impose rapidement : “au XXIème siècle on devrait pouvoir être plus efficace”.

Il a alors l’idée de créer une application mobile : Reporty, afin que toute personne munie d’un mobile puisse signaler une situation d’urgence, qu’elle soit criminelle, médicale ou terroriste, un incident personnel ou un événement extérieur.

Reporty permet à tout Israélien de contacter très simplement via son téléphone la police, les urgences, les services municipaux et les personnes de son choix qu’il aura au préalable sélectionnées. Géolocalisé, l’appel permet l’arrivée rapide et précise des secours et des personnes concernées. En cas d’accident, la caméra intégrée au téléphone portable peut également être utilisée pour identifier de façon plus précise les blessures. L’application fonctionne avec des réseaux de faible intensité de manière à couvrir le territoire le plus large possible.

 

 

La start-up compte aujourd’hui 22 employés et elle a un bureau à New-York après avoir levé plus de 7 millions de dollars, notamment aux Etats-Unis. Dans l’équipe, des poids lourds de la cyber-sécurité, de la robotique mais aussi l’ex-premier ministre Ehud Barak (1999-2001) qui a pris le poste de président de la société. Un VIP de choix pour convaincre les différents services numériques de la police, des pouvoirs locaux et des secours de collaborer.

Désormais, Reporty vise l’international, et la start-up est en discussion avec plusieurs gouvernements, dont celui de l’Espagne. De nouvelles villes devraient être couvertes sur les continents américains et européens d’ici la fin de l’année 2018.

Les urgences et l’armée ont leurs applications

Les services de secours israéliens et policiers ont aussi leur propre application d’intervention en situation d’urgence. Des mécanismes similaires à ceux de Reporty. Différence notable, le service existe en six langues contre seulement trois pour Reporty.

Les minorités éthiopiennes, russes ou françaises sont ainsi prises en compte. Spécificité notable, l’application My MDA (Magen David Adom, nom des urgences israéliennes) offre la possibilité de télécharger son dossier médical et d’indiquer précisément aux secours ses antécédents ou ses risques personnels, des informations utiles lors d’une intervention d’urgence.

L’armée israélienne a aussi créé  son application “Home front command “. Dans un pays toujours sous la menace d’actes terroristes, prévenir au plus vite peut sauver des vies. Ce nouveau système permet de géolocaliser toute personne proche d’une menace et de la prévenir sous forme de SMS. Il peut s’agir d’une attaque terroriste notamment l’envoi d’une roquette ou même d’un tremblement de terre ou d’un raz de marée. Via cette application, toute personne peut aussi prévenir l’armée et se tenir au courant de l’attaque ou de la catastrophe naturelle en cours.

Attentats, catastrophes : Israël en pointe sur les applications mobiles d’urgence

Souhail Ftouh

 

Les Magrébins haïssent les sionistes, mais ils utilisent massivement WhatsApp, la messagerie sioniste instantanée

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Jan Koum, juif immigré d’Ukraine, vend son application WhatsApp à Marc Zuckerberg juif américain, pour la somme fabuleuse de 19 milliards de dollars.

WhatsApp a définitivement pris ses marques au Maghreb. Avec plus 70 millions d’utilisateurs par jour, le succès de l’application de messagerie instantanée est retentissant en Afrique du nord.

En 2017, l’Afrique a enregistré une croissance de 12 % d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux, portant ces utilisateurs à 191 millions sur le continent, selon un rapport des agences numériques We Are Social et Hootsuite. Parmi eux, environ 70 million au Maghreb.

Avec les nombreux mouvements de contestations qui ont essaimé la region, la plateforme a joué un rôle clé dans la circulation des informations. C’est notamment sur WhatsApp que des activistes se sont tournés pour sonner la mobilisation et ainsi éviter les violences policières en Algérie, Tunisie et au Maroc.

L’application WhatsApp est une façon de communiquer avec tout le monde, quel que soit le lieu où on se trouve. WhatsApp, c’est également un outil de business pour les petites entreprises à travers l’Afrique.

Le fondateur de WhatsApp est une fierté de la communauté et un fervent soutien de l’État d’Israel 

Le jeune milliardaire juif et fondateur de WhatsApp, né en Ukraine, était venu à la conférence juive organisée par le Limmud  et dédiée aux Juifs issus de l’ancienne Union soviétique. Le festival Limmud est l’une des plus grandes célébrations de l’apprentissage et de la culture juive dans le monde. Le Limmud FSU est une organisation sioniste à but non-lucratif qui organise des conférences pour les Juifs russophones à travers le monde.

En novembre 2017 en Californie, presque toutes les chaises de la salle de conférence Marriott, à Oakland, étaient occupées, lorsque les Juifs russophones se sont réunis, un samedi soir à proximité de la Silicon Valley, pour rencontrer l’un des membres les plus éminents de leur propre communauté : Jan Koum, fondateur de WhatsApp.

M.Koum a été invité à cette conférence par Anya Eychis, qui a servi comme directrice de la programmation lors de la conférence du Limmud FSU.

Le fondateur de WhatsApp a expliqué : « J’ai des passions fulgu­rantes pour le sionisme. Il n’y a qu’Is­raël qui m’in­té­resse en ce moment parce que c’est la terre de nos ancêtres . Je ne suis pas reli­gieux mais, le sionisme me fascine. Ce qui fait la spécificité russe, s’est en Russie que naît le sionisme.»

M.Koum a raison car Léon Pinsker, qui est Juif originaire de Pologne (territoire russe à l’époque), écrit en 1882 Autoémancipation : « les Juifs doivent avoir leur propre territoire… » En plus l’Union soviétique est le premier pays qui a reconnu l’Independence   de l’Etat hébreu.

Après avoir répondu aux questions en anglais pendant environ une heure (même s’il a également proposé de s’exprimer en russe), il a pris la pose pour des photos avec ceux qui souhaitaient conserver un souvenir de la soirée avec lui.

« Je pense que c’était très intéressant de voir Jan Koum et de constater ce qu’un Juif russe ayant immigré aux Etats-Unis a réussi à accomplir », a dit Alexander Kutman, ingénieur juif et originaire de Biélorussie. « Cela nous rappelle ces opportunités qui peuvent nous être ouvertes à tous ».

Le jeune milliardaire juif, 41 ans, avait immigré aux Etats-Unis depuis l’Ukraine avec sa mère et sa grand-mère lorsqu’il était adolescent. La famille avait vécu des aides sociales et alimentaires distribuées par le gouvernement. La mère de Koum gardait des enfants et lui-même balayait le sol d’une épicerie.

Lorsqu’ils arrivent aux Etats-Unis en 1992, la mère de Jan Koum devient baby-sitter et lui, fait des ménages. C’est durant cette période qu’il prend une des premières décisions qui changeront sa vie : emprunter un livre d’occasion sur le codage informatique, la discipline qui consiste à écrire des instructions pour développer des programmes, des pages web ou des applications.

Jan Koum est autodidacte : à 18 ans, il apprend tout seul à coder et à développer des infrastructures réseau comme Internet. Il décide d’aller à la fac et de faire un job en tant que testeur pour détecter les intrusions informatiques et la résistance d’un réseau.

Sa mère est décédée des suites d’un cancer lorsqu’il avait environ 25 ans et Koum s’était retrouvé seul : Son père était déjà mort et il n’avait ni frère, ni soeur. Le futur magnat a alors acheté un IPhone et a décidé de concevoir une application. Il y a trois ans, Facebook a racheté sa plate-forme de messagerie, WhatsApp, pour un montant de 19 milliards de dollars.

La cofondatrice de l’organisation du Limmud FSU, Sandra Cahn, elle aussi présente lors de cette session de questions et réponses, s’est dite impressionnée par l’humilité de Koum.

« J’ai été très surprise. Il ne s’est pas vanté, il ne s’est pas montré belliqueux, il s’est montré secret », a-t-elle dit. « Il représente à nos yeux quelqu’un qui a su exploiter ses capacités intellectuelles et qui a réussi. Cela donne à la communauté juive russe un sentiment de fierté ».

Elle a ajouté avoir été particulièrement émue par l’attention portée par Koum à l’état d’Israël, lors de la réunion du Limmud FSU à San Francisco.

Juste avant le départ de Koum, le cofondateur du Limmud FSU l’a invité à assister à la prochaine conférence organisée en Israël – une offre que Koum n’a pas déclinée.

Selon la page Facebook de Koum – ce dernier a presque 90 000 abonnés – et le jeune milliardaire est un fervent soutien de l’Etat juif.

A la fin du mois d’octobre 2017, il a ainsi publié un lien de l’hymne national israélien sur son mur (après le refus à Abu Dhabi de le jouer à l’occasion d’un tournoi de judo du Grand chelem, a-t-il expliqué),

« Puisqu’ils refusent de lever le drapeau israélien ou de jouer l’hymne israélien au tournoi de judo du Grand Chelem d’Abu Dhabi, voici le lien vers l’Hatikva», a posté Koum sur Facebook .

Au mois de septembre 2017, il a partagé la vidéo de la première journée passée par un comédien américain en Israël.

De plus, au mois de mai, il avait publié une photo du drapeau israélien pour féliciter l’État juif à l’occasion de sa Journée de l’Indépendance et, au mois de février 2017, il avait partagé une vidéo du Premier ministre Benjamin Netanyahu disant à Chuck Norris qu’Israël était indestructible.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déjà rencontré Jan Koum, le fondateur du service de messagerie WhatsApp, à Stanford, en Californie, en 2014.

 

Les juifs russophones en Israel et dans la diaspora sont doués par les sciences informatiques

Le Limmud FSU convie souvent des célébrités russophones lors de ses événements. Parmi les précédents invités, la journaliste juive et russe-américaine Masha Gessen, la célèbre personnalité de la télévision russe Aleksander Drouz ainsi que Yelena Khanga, journaliste à la télévision russe d’origines africaine et juive.

Mais pour son week-end à San Francisco et dans la Silicon Valley, le Limmud a véritablement tenté de se concentrer sur l’innovation et la technologie, en particulier parce que les sciences informatiques sont une vocation jouissant d’une grande popularité parmi les Juifs russophones, a expliqué Natasha Chechik, directrice des communications au Limmud FSU.

« Nous voulions vraiment tout faire en faveur de l’innovation parce qu’elle est très importante en Israël. Nous avons des gens dans les cafés qui écrivent des code et 50 % d’entre eux sont des Russes », a-t-elle dit. « Au Technion de Haïfa – le MIT israélien – on peut avoir le sentiment que 90 % des étudiants sont Russes ».

« La communauté juive russophone sur la côte Ouest est florissante et cet événement, ce soir – avec un nombre record de participants pour notre tout premier événement organisé dans la Baie de San Francisco — en est la preuve », a pour sa part commenté le fondateur du Limmud FSU Chaim Chesler.

Cet événement de trois jours a été également l’occasion du lancement d’une exposition de photographies en l’honneur du feu président israélien, intitulée « Shimon Peres — Vision et Innovation », et de la remise d’un prix d’honneur à l’ancien secrétaire d’Etat américain George Shultz.

Cette exposition a été produite par le Limmud FSU avec la famille de Peres et le Centre pour la paix et l’innovation de Peres. Tsvia Walden, la fille du président défunt, en est la curatrice. Shultz, dorénavant âgé de 97 ans, a servi sous l’administration de Nixon et est largement reconnu pour son aide apportée à la communauté juive à l’époque du rideau de fer. Natan Sharansky, qui était présent lors de la cérémonie, a été libéré durant le mandat de Shultz.

« Nous sommes très fiers d’avoir été choisis pour le lancement d’un certain nombre d’événements excitants, comme l’exposition honorant feu le président israélien Shimon Peres, et pour la cérémonie de remise des prix à l’ancien secrétaire d’Etat George Shultz », a dit Chesler.

Ce sont environ 800 personnes qui ont assisté à l’événement organisé par le Limmud FSU, de l’autre côté du pont de San Francisco.

En plus de l’apparition du fondateur de Whatsapp, l’événement a accueilli des interventions sur l’envoi par Israël d’une fusée aérienne sans pilote vers la lune (avec les conseils du scientifique russe qui a travaillé lui-même sur le véhicule lunaire soviétique Lunokhod).

Il y a eu également une session en direction des entrepreneurs sur les moyens de financer une start-up (certains intervenants au débat étaient des investisseurs juifs russes) et une présentation consacrée à l’analyse des données dans la recherche médicale, faite par un professeur russophone de l’université de Californie.

Un chanteur d’Odessa s’est produit en yiddish. Dans le couloir, un auteur a vendu son livre consacré à Abby Stein — juive hassidique et transgenre la plus connue d’Amérique – Celle-ci a évoqué la théorie transgenre dans la Kabbale.

Le Limmud FSU, une organisation sioniste respectée la plus importante pour les Juifs russophones

Le Limmud FSU organise des conférences dans les hôtels et attire des conférenciers, y compris des célébrités russo-juives, venus du monde entier pour animer des panels et des ateliers sur un éventail de sujets culturels. Les événements sont gérés par des bénévoles et les présentateurs ne sont pas payés – bien qu’ils bénéficient de voyages et d’hébergement gratuits.

Le rassemblement de Limmud FSU à New York, attire plus de mille participants chaque année a déclaré Natasha Chechik, directrice des communications de l’organisation. Des conférences sont également organisées  au Canada, en Israël et en Biélorussie. La conférence russo-juive se déroule aussi dans les villes de Boston et Montréal. Le Limmud FSU organise aussi des évènements en Europe de l’ouest comme le FSU à Londres et à Vienne.

Les participants réguliers paient pour assister, mais le coût est fortement subventionné par le Limmud FSU. L’organisation à but non-lucratif opère actuellement dans neuf pays avec un budget d’environ 3 millions de dollars par an.

L’organisation qui est soutenue par des donateurs privés, affirme que le gouvernement israélien et le ministre des Affaires de la Diaspora, Naftali Bennett, a promis de la soutenir.

Le porte-parole de Bennett, Aaron Kalman, a estimé que « Le ministre Bennett croit que c’est l’obligation morale d’Israël de renforcer et de maintenir les liens avec toutes les communautés juives du monde entier ».

Le ministère de la Diaspora a des programmes spécifiquement axés sur les Juifs russophones, comme les programmes Momentum, qui amène des mères juives en voyage en Israël, et Mosaic United, un projet de travail sur le campus.  Le ministère des Affaires de la Diaspora a récemment donné des millions de dollars à Momentum, un groupe juif qui fait voyager des mères en Israël.

La porte-parole des Affaires à la Diaspora, Reut Moshonov, estime que Jérusalem veut soutenir les communautés juives russophones à travers le monde.

Dina Spechler, professeur d’études judaïques de l’Université de l’Indiana et spécialiste des Juifs soviétiques, insiste sur l’importance  de renforcer les liens entre Israël et les Juifs russophones dans le monde entier.

« Je pense qu’il est très important que les Juifs russes soient exposés à toutes les possibilités de vivre une vie juive, de l’identité juive culturelle la plus pratiquante à celle laïque. J’ai l’impression que le Limmud FSU a le potentiel de contribuer à ces objectifs », écrit-elle dans un courriel.

L’idée principale est de créer des liens estime Arthur Yusupov, un spécialiste des ressources humaines de New York.

Souhail Ftouh

 

Nouvelles Distinctions pour les juifs marocains en Israël 

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David Lev y et Miriam Peretz 

L’ancien ministre des Affaires étrangères, David Levy, ancien politicien du Likud qui, pendant des années, a défendu la cause des Juifs d’origine moyen-orientale, a reçu le Prix Israël pour les accomplissements de toute une vie, selon une annonce faite cette semaine.

Levy, 80 ans, est né à Rabat, au Maroc. Il a émigré en Israël en 1957, avant d’entrer à la Knesset en 1969 et de devenir député jusqu’en 2006, pour le parti du Likud pendant la majorité de ses mandats.

« L’histoire personnelle de David Levy est l’histoire d’un petit garçon qui a émigré en Israël depuis Rabat, au Maroc, vers un camp de transit puis dans une ville en développement et qui, de là, a sauté au cœur de l’activité politique et sociale dans le melting-pot de la société israélienne », a écrit la commission qui lui a décerné le prix.

La commission l’a également salué en tant que « combattant social pour les secteurs les plus faibles de la population, un leader des travailleurs et un représentant des villes en développement et de la périphérie ».

Levy a été l’un des tous premiers hommes d’origine séfarade à s’élever à un haut-poste gouvernemental dans un système politique dominé par les élites ashkénazes venant d’Europe.

Deux des enfants de Levy servent aux postes de députés dans le gouvernement actuel : Jacky Levy du Likud et l’ancienne numéro deux de la formation Yisrael Beytenu, Orly Levy-Abekasis, dorénavant députée indépendante et qui a la semaine a annoncé le lancement de son propre parti.

Levy-Abekasis a tweeté qu’il était difficile pour elle d’exprimer sa joie face à cette annonce. Elle a écrit que ce prix ne concernait pas seulement son père mais « la génération entière qu’il a représentée et pour laquelle il a combattu ».

Levy a été félicité par les députés de l’ensemble du spectre politique, notamment par le chef de l’opposition. Le président Reuven Rivlin a pour sa part qualifié Levy de pionnier qui avait ouvert la route aux autres, montrant qu’il était possible de sortir de la périphérie pour se rendre au coeur de la société israélienne.

Le ministre de l’Education Naftali Bennett a annoncé aussi  que Miriam Peretz recevrait le prix Israël pour avoir renforcé l’esprit juif israélien.

Peretz a perdu deux enfants au combat. En 1998, son fils aîné, Uriel était mort au Liban à l’âge de 22 ans. Eliraz, qui oeuvrait au sein de l’unité d’élite Sayeret Golani comme son frère, a été tué lors de l’opération Plomb durci, en 2010, à Gaza.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a émis un communiqué saluant les deux lauréats.

« Je félicite David Levy et Miriam Peretz pour leur victoire au Prix Israël qu’ils ont si intensément mérité au vu de leurs accomplissements et de leur engagement sans faille envers notre Etat », a-t-il commenté.Peretz s’est consacrée à offrir des conférences éducatives aux adolescents et aux soldats, tentant de leur transmettre ce qu’elle qualifie d’espoir, d’amour et de sens de la vie.

Peretz est née à Casablanca, au Maroc, et s’est installée en Israël à l’âge de 10 ans. En 2014, elle a été choisie pour allumer une torche pour célébrer la 66ème Journée de l’indépendance.

Levy et les autres recevront officiellement le Prix Israël durant les fêtes de la Journée de l’indépendance, le 19 avril.

Le prix Israël est le prix le plus prestigieux décerné chaque année par l’État d’Israël à des personnalités israéliennes ou à des organisations ayant marqué l’année d’un point de vue artistique, culturel ou scientifique. Il est décerné pour chacun des domaines suivants études juives ;lettres ;sciences ;sciences sociales ;sciences exactes  et art et culture.

Souhail Ftouh

 

 

 

Washington : la communauté juive américaine remercie le Roi Mohammed VI

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La contribution de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à un projet de réhabilitation au Cap-Vert des cimetières des juifs originaires du Maroc a été hautement saluée lors d’une cérémonie organisée la semaine dernière à North Bethesda (État du Maryland), dans la proche banlieue de Washington DC.

La  communauté juive américaine, notamment celle d’origine marocaine, a rendu, le 11 mars 2018, un hommage sans commune mesure au Roi Mohammed VI pour sa sollicitude en faveur de la restauration et la préservation du patrimoine juif au Maroc, mais aussi à l’étranger.

Le Maroc est souvent cité un exemple de tolérance par la presse américaine.

Cette rencontre fut organisée par la synagogue séfarade de Magen David, avec le soutien des ambassades du Maroc et du Cap-Vert, en présence de nombreux diplomates et de membres de la communauté juive américaine pour mettre en exergue la contribution du Souverain marocain à un projet de réhabilitation au Cap-Vert des cimetières des juifs originaires du Maroc ayant émigré au Cap-Vert au XIXème siècle ; un geste du Roi Mohammed VI qui a été fortement salué par la nombreuse assistance.

C’est Carol Castiel, Présidente de l’ONG à but non lucratif « Cape Verde Jewish Heritage Project » (CVJFP) qui a été à l’origine du travail de mise en valeur de l’existence de juifs d’origine marocaine au Cap-Vert.

 

En effet, plusieurs centaines de juifs du Maroc, originaires de Tanger, Tétouan, Rabat et Mogador ont immigré au Cap-Vert, qui était une colonie portugaise. Beaucoup passèrent d’abord par Gibraltar.

Madame Carol Castiel a, d’ailleurs, déclaré que « Sans cette contribution en 2011, ce projet n’aurait jamais pu voir le jour », mettant en avant « le leadership de Sa Majesté le Roi et les actions mises en œuvre par le Souverain afin d’honorer le patrimoine juif marocain dans un pays catholique ».

Mme Castiel a, par ailleurs, rappelé qu’en juin 2015, une délégation de juifs du Cap-Vert avait effectué un voyage dans le pays de leurs ancêtres, le Maroc, à l’initiative du ministère des Marocains résidents à l’étranger et des affaires de la migration, exprimant son admiration de l’accueil chaleureux qui leur été réservé. Elle a également mis en avant la contribution des chercheurs marocains, notamment l’historien Mohamed Kenbib, au travail de recherche sur la mémoire des juifs du Cap-Vert.

M. Larbi Miki, l’ambassadeur marocain au Cap-Vert- à la Synagogue Magen David Congrégation Séfarade.

La cérémonie, tenue en présence de plusieurs diplomates de pays lusophones dont l’Ambassadeur du Cap-Vert, Carlos Wahnon Veiga, lui-même descendant de juifs marocains, a été agrémenté par des chants interprétés par Gardiena Benros, qui a emmené l’assistance dans son Cap-Vert natal, ponctuant les moments musicaux par des récits de son propre cheminement en tant qu’artiste dépositaire d’une grande tradition musicale transmise par sa grand-mère.

La soirée s’est conclue magnifiquement avec la célèbre chanteuse vocaliste cap-verdienne Gardenia Benros, accompagnée par Claude, un percussionniste d’origine casablancaise, qui s’est même essayée à des rythmes typiquement marocains, ce qui lui a valu une standing ovation de l’assistance.

 La chanteuse cap-verdienne Gardenia Benros, dans la Congrégation des Sépharades Magen David.

 

Souhail Ftouh

 

 

 

 

 

Le Parlement canadien statue que chaque mois de mai sera réservé au patrimoine juif

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Le Parlement canadien a adopté une loi proclamant que chaque année, le mois de mai sera le mois du Patrimoine juif canadien.

La proposition de loi a été adoptée à l’unanimité le 29 mars dernier, à la Chambre des communes. Elle était déjà passée par le Sénat. Elle devrait recevoir la sanction royale et devenir loi avant le mois de mai.

Deux législateurs juifs — Michael Levitt à la Chambre des communes et Linda Frum au Sénat — ont parrainé la mesure. Levitt a salué le soutien multipartisan du Parlement.

« Le Mois du patrimoine juif canadien sera l’occasion pour tous les Canadiens de réfléchir et de célébrer les contributions incroyables que les Canadiens juifs ont apportées à notre pays, dans les communautés de partout au Canada », a déclaré Levitt.

Le contenu de la proposition de loi a été proposé pour la première fois en 2015 par le législateur juif Irwin Cotler, qui a depuis pris sa retraite.

Le Mois du patrimoine juif canadien reflète la législation adoptée en Ontario en 2012, la résolution du Congrès et la proclamation présidentielle aux Etats-Unis pour désigner le mois de mai comme le Mois du patrimoine juif.

Les juifs ont contribué activement à l’histoire du Canada

Des juifs vivent ici depuis près de 250 ans. Après avoir été victimes «des préjugés et des barrières professionnelles, éducatives et d’immigration», les juifs d’aujourd’hui forment une communauté de quelque 400 000 personnes d’un bout à l’autre du pays.

17 000 Juifs canadiens s’engage dans l’armée pour vaincre le nazisme. Sydney Shulemson, né à Montréal en octobre 1915, est parmi les plus célèbres.  Il s’enrôle dès 1941 dans la Royal Canadian Air Force et est promu en 1942. Il fera preuve d’un extrême courage pour avoir sauvé la vie d’un de ses collègues et jouera un rôle important dans l’attaque des forces ennemies en Europe. Il est le soldat juif canadien de la marine le plus décoré lors de la Seconde Guerre mondiale.

Les juifs ont aussi participé activement aux mouvements sociaux. Par exemple, la syndicaliste juive Léa Roback (1903-2000), l’une des premières féministes québécoises, s’est engagée socialement de façon très efficace en faveur des droits des travailleurs, parfois contre les intérêts mêmes des patrons juifs.

En 2017, la fondation d’un milliardaire juif montréalais- la Fondation Azrieli-a remis 26 millions $ à l’Hôpital général juif de Montréal, qui utilisera ce plus gros don de son histoire pour soutenir son centre de cardiologie. L’argent aidera aussi à perfectionner les soins de chirurgie cardiaque et les soins aux patients.

L’hôpital juif  de Montréal est un chef de file en matière de chirurgie cardiaque robotisée et d’imagerie cardiaque, deux domaines qui profiteront aussi du don de la Fondation Azrieli.

La Fondation avait donné par le passé 5 millions $ à l’Université Concordia pour mettre sur pied l’Institut d’études sur Israël, qui porte également son nom de famille.

L’architecte David Azrieli, dont la fortune était évaluée à plus de trois milliards de dollars par Forbes lors de son décès en 2014, a lancé des dizaines d’œuvres de charité pour financer l’excellence dans la recherche médicale, mais aussi l’éducation et les arts.

Le survivant de l’Holocauste, né en Pologne, est arrivé en 1954 au Québec, où il a obtenu le titre de Chevalier de l’Ordre national en 1999.

Souhail Ftouh

La faculté de San Francisco s’excuse et les étudiants sionistes sont “les les bienvenus”

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Il vaut mieux tard que jamais. Le président de l’université d’état de San Francisco a émis des excuses publiques en direction de la communauté juive en raison d’accusations d’antisémitisme continues au sein de l’établissement, ajoutant que les « sionistes sont les bienvenus sur notre campus ».

Ces excuses de Leslie Wong postées sur le site de l’université sont arrivées au lendemain d’une rencontre entre Wong et les membres de l’organisation universitaire juive Hillel du campus.

« Durant notre entretien, j’ai réaffirmé mon soutien à nos étudiants, facultés et personnels juifs », a écrit Wong dans un compte-rendu de la réunion.

Au mois de novembre 2017, un juge fédéral de San Francisco avait a été saisi pour une plainte déposée au mois de juin 2017 par des étudiants juifs de l’état de San Francisco, qui déploraient une culture d’antisémitisme sur le campus.

La plainte avait été attisée par un discours prononcé en avril 2016 sur le campus par le maire de Jérusalem, Nir Barkat, qui avait été perturbé par des manifestants pro-palestiniens, ce qui avait créé un sentiment d’insécurité chez les étudiants juifs.

Une enquête indépendante sur cet incident initiée par l’université avait déterminé que l’école n’avait pas de protocole de sécurité approprié en place pour gérer une manifestation et que les étudiants juifs ne se sentaient pas en sécurité.

« Mes propos sur les sionistes et sur le fait de savoir si oui ou non ils sont les bienvenus à l’université de l’état de San Francisco ont causé beaucoup de colère et ont heurté profondément les sentiments. Je suis responsable de ces paroles et, après les avoir examinées et réfléchies, j’ai compris combien mes propos ont été malheureux », a écrit le président de l’université d’état de San Francisco.

« Et je veux donc sincèrement m’excuser pour les blessures et la colère que mes mots ont causée. Soyons clairs : Les sionistes sont les bienvenus sur notre campus ».

 

L’établissement a été accusé d’antisémitisme depuis l’interruption d’un discours de 2016 de Nir Barkat par des manifestants pro-palestiniens ; une enseignante palestinienne riposte. Nir Barkat s’adresse à des étudiants de l’université de San Francisco le 6 avril 2016, alors que des manifestants pro-palestiniens protestent dans le fond de la salle.

Les antisémites ne sont pas contents 

En réponse à ces excuses, une professeure de l’état de San Francisco, Rabab Ibrahim Abdulhadi, une Palestinienne, a écrit un post sur la page Facebook du programme « Ethnicité et diasporas arabes et musulmanes » de la faculté d’études ethniques, disant que le communiqué de Wong était « raciste, islamophobe et colonialiste ».

« Je considère la déclaration du président Wong qui souhaite la bienvenue aux sionistes sur le campus, faisant l’équivalent entre identité juive et sionisme et offrant à Hillel la propriété exclusive de l’identité juive sur le campus, comme une déclaration de guerre contre les Arabes, les musulmans, les Palestiniens et tous ceux qui sont engagés en faveur d’un sens indivisible de la justice sur et hors du campus », a écrit Abdulhadi.

« Ce qui comprend nos frères et soeurs de la communauté juive dont la conscience refuse d’autoriser le colonialisme, le racisme et l’occupation israéliennes – les caractéristiques inhérentes du sionisme – à parler en leur nom ».

L’initiative Amcha, qui contrôle plus de 400 campus dans tous les Etats-Unis sur la question de l’antisémitisme, a déclaré dans un communiqué qu’Abdulhadi « a utilisé de manière répétée sa position et les ressources éducatives de son programme pour financer un battage constant d’événements, d’intervenants et de cours violemment anti-sionistes, notamment certains qui approuvent le terrorisme et la violence envers Israël et ses soutiens ».

Les membres de la faculté et le conseil d’administration de l’université de l’état de Californie vont prendre des mesures contre les  antisémites pro-palestiniens, qui propagent la haine d’Israel.

Souhail Ftouh

 

Deux firmes israéliennes remportent un concours mondiale de Microsoft

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L’entreprise de Microsoft, M12 (anciennement Microsoft Ventures), a annoncé que deux entreprises israéliennes figuraient parmi les trois lauréats du premier concours Innovative A.I. Intelligence artificielle (Artificial Intelligence) et du concours «AI for Good», avec d’autres lauréats d’Amérique du Nord et d’Europe. 

Les deux firmes israéliennes remportent le concours international de start-up AI de Microsoft Israel R&D Center

Les lauréats ont reçu 3,5 millions de dollars en fonds de capital-risque de Microsoft, Madrona Venture Group, Notion Capital et Vertex Ventures Israël, ainsi que 2 millions de dollars en crédits Azure.

Le concours a invité les entreprises à construire et à présenter leur technologie alimentée par l’IA.

La première société qui a remporté le prix est ZenCity, tandis que la société Voice ITT de Tel-Aviv a remporté le premier prix du concours «AI For Good».

ZenCity, fondée en juin 2015 par Eyal Feder-Levy et Ido Ivri, utilise l’intelligence artificielle pour analyser les conversations de données sur les réseaux sociaux, les hotlines, et d’autres canaux pour rechercher des tendances en temps réel afin d’améliorer la vie des citoyens.

Le prix «AI For Good», remis à une entreprise qui exploite de manière responsable la promesse de l’IA d’avoir un impact sur le monde, est allé à VoiceITT, fondée en juin 2012, qui construit la technologie de reconnaissance vocale.

Il peut comprendre le langage non-standard et dysarthrique et aider les personnes qui souffrent de paralysie cérébrale, d’autisme, d’accident vasculaire cérébral, de SLA et de maladie de Parkinson, selon l’entreprise.

L’association représentative de la HighTech en Israël (IATI Israël Advanced Technologies Industries) a  s’est réjouit de cette belle distinction  à l’occasion du 70ème anniversaire de l’Independence de L’État d’Israël.

Microsoft est en Israël depuis 1991. Le centre de R&D a été ouvert en 2006. Il a maintenant 2 implantations importantes, à Herzliya Pituah et Haïfa, où plusieurs centaines d’ingénieurs travaillent dans de nombreux domaines.

Microsoft a lancé un programme dénommé Microsoft Accelerator, destiné à aider des Start-ups à se développer, en mettant à leur disposition des espaces de travail, des outils et des mentors. La 3ème édition de ce programme est en phase de lancement.

 

 

 

 

Si Israël est connue comme la “Start-Up nation”, le pays est aussi une terre d’accueil pour de nombreuses multinationales, qui ont choisi d’y installer des centres et laboratoires de recherche. Les activités israéliennes des entreprises multinationales sont le 2ème pilier de la high tech israélienne, après les Start-ups, et les chiffres sont éloquents.

Israël accueil plusieurs  centres de Recherche & Développement israéliens des plus grandes multinationales. 311  multinationales ont des centres de R&D en Israël; elles sont américaines pour les deux tiers. La plupart se sont implantées en achetant des Start-ups sur place.

Intel a été le pionnier dans ce domaine. Installé depuis 1974, le centre de recherche de Haïfa a participé au développement des plus importants processeurs de la marque, depuis le 8088 qui a équipé le premier PC d’IBM, jusqu’aux Sandy Bridge et Ivy Bridge installés dans les laptops plus récents, en passant par les célèbres Pentium et Centrino des années 1990 et 2000.

Avec ses usines de fabrication, notamment celle de Kyriat Gat, Intel Israël emploie 11000 personnes, ce qui en fait la plus importante société high tech en Israël. Ses exportations représentent  23% des exportations totales d’Israël, et un tiers des exportations vers la Chine, où sont assemblés les ordinateurs pour HP, Dell ou Lenovo.

Vient ensuite HP, avec 8000 employés, et une longue liste d’acquisitions dans les systèmes d’impression, comme Indigo en 2001 et Scitex en 2006. Ces acquisitions ont formé la base pour les 7 centres de R&D de HP, qui sont responsables de 55% de toutes les applications logicielles de HP, au niveau mondial. Selon Raffi Margaliot, le patron de HP Israël, les capacités d’innovation de son entreprise représentent un modèle pour les filiales de HP du monde entier, qui viennent les étudier sur place.

A l’exception des Etats-Unis, Israël est le seul pays dans lequel Apple dispose de centres de R&D. En 2013, Apple a ouvert son troisième centre de R&D en Israël. Auparavant, il avait acquis la Start-up israélienne Anobit qui améliore la technologie des mémoires flashs.

Dans l’internet, les principaux noms sont bien entendu en Israël. Google s’y est installé en 2006 : le centre de R&D de Haïfa est à l’origine de la fonction Google suggest, qui propose des suggestions lors des recherches. Les nouveaux locaux de Google à Tel-Aviv impressionnent par leur aménagement spectaculaire.

Yahoo est également à Haïfa. Le Yahoo Lab d’Israël est dirigé par le Pr Yoëlle Maarek, qui était précédemment en charge de la R&D chez Google à Haïfa. Yoëlle Maarek est une ingénieure d’origine française, diplômée de l’Ecole des Ponts et Chaussées et titulaire d’un PhD du Technion, qui a fait la première partie de sa carrière pour IBM aux Etats-Unis, puis en Israël. Cette brillante chercheuse est une exception dans l’univers très masculin et américanisé de la high tech israélienne.

Souhail Ftouh 

 

 

 

 

 


L’ancien maire de Montréal devient ambassadeur de l’Hôpital général juif de Montréal

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La fondation de l’Hôpital général juif (HGJ) de Montréal au Canada a annoncé  la nomination de l’ancien maire Denis Coderre  à titre d’« ambassadeur ».

« De par sa compréhension approfondie de la diversité de la communauté de l’HGJ et du caractère vital que revêt le soutien des donateurs en matière de financement de notre système de santé à l’échelle du Québec, Denis Coderre a le profil idéal pour devenir un collaborateur et un ambassadeur hors pair de la fondation », peut-on lire dans le communiqué.

M. Coderre, travaillera en étroite collaboration avec le conseil d’administration et le personnel de la fondation pour aider au financement de l’organisme.

Je crois profondément en notre système de santé. Cependant les défis sont grands et le rôle des fondations est primordial. Je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité  a dit l’ex-maire de la Métropole francophone.

M. Coderre a été maire de Montréal de 2013 à 2017. Il a été battu par la candidate de Projet Montréal, Valérie Plante, aux élections de novembre dernier.

L’Hôpital général juif de Montréal est un hôpital universitaire a ouvert en 1934, pour servir les gens de toutes ethnies, religions, et langues.

La communauté juive a créé et soutient plusieurs institutions qui profitent à l’ensemble des  canadiens, dont l’Hôpital général juif  où plus de 70 % des patients ne sont pas juifs.

La communauté juive a également contribué aux succès économique, culturel et universitaire de Montréal, que ce soit grâce à des entreprises emblématiques telles que Seagram’s, Brown’s et Aldo, à des grands promoteurs comme Azrieli et Marcel Adams ou grâce au soutien qu’elle apporte à l’Orchestre symphonique de Montréal, au Musée des beaux-arts de Montréal, à l’Université McGill et à l’Université de Montréal.

L’année dernière L’Hôpital général juif reçoit le plus gros don de son histoire par une fondation juive.

La famille d’un milliardaire juif montréalais a remis 26 millions $ l’Hôpital général juif de Montréal, qui utilise ce plus gros don jamais reçu pour soutenir son centre de cardiologie.

«J’ai un lien très fort avec cet hôpital, parce que j’y suis née et ma mère aussi», raconte Naomi Azrieli, qui est présidente et directrice générale de la Fondation qui porte son nom de famille.

L’organisme a été mis sur pied par son père, qui souhaitait que sa fortune, estimée à trois milliards $ par Forbes, serve notamment à financer l’excellence dans la recherche médicale. L’architecte David Azrieli, qui vivait à Westmount et en Israël, avait gagné sa vie dans l’immobilier jusqu’à sa mort en 2014.

«J’avais le désir de soutenir la communauté ici», dit sa fille de 52 ans, dont la Fondation remet des dons partout au Canada et en Israël en l’honneur de son père, un survivant de l’Holocauste.

À l’Hôpital général juif, le centre de cardiologie portera désormais le nom d’Azrieli. Son directeur, le Dr Lawrence Rudski, veut d’ailleurs concentrer ses efforts sur les problèmes cardiaques chez les aînés.

«Ça va servir à nos recherches sur la vieillesse et la fragilité menées par l’un de nos médecins. Nous avons un programme de formation en cardiogériatrie qui est unique en Amérique du Nord», précise-t-il, ajoutant que l’argent aidera aussi à perfectionner les chirurgies cardiaques et les soins aux patients.

Denis Coderre, ex-maire de Montréal, est très appréciée par La communauté juive de Montréal.

L’ancien maire participait chaque année aux Rallye félicitant Israël pour son  anniversaire, affirmant que c’est une  occasion de  son engagement envers la légitimité d’Israël et ses besoins en matière de sécurité.

La communauté juive constitue un élément essentiel de la société canadienne depuis plus de deux siècles. . Les membres de cette communauté sont originaires de pays qui n’accordent pas aux Juifs la plupart des droits politiques et civiques comme les pays arabes.

Les Juifs qui viennent s’installer au Canada au dix-huitième siècle et au début du dix-neuvième siècle y trouvent un milieu accueillant dans la plupart des cas, et contribuent à la croissance économique et sociale du pays.

La communauté juive du Canada continue de se distinguer par la force de ses traditions et sa créativité culturelle, et fait l’envie de nombreuses autres communautés  de taille plus grande en Amérique du Nord.

Souhail Ftouh

 

 

Nouvelles distinctions pour l’huile d’olive d’Israël au « ATHIOOC 2018 »

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Trois nouvelles distinctions viennent s’ajouter au brillant palmarès de l’huile d’olive tunisienne cette saison.

A Athènes, Israel a décroché trois médailles au concours international d’Athènes d’huile d’olive « ATHIOOC 2018 » dans sa troisième édition tenue du 26 au 28 mars 2018.

L’huile  d’olive biologique israélienne produite par le domaine de la famille ”Tamir” a remporté la médaille d’or, l’huile d’olive Zeta Israeli a obtenu la médaille d’argent, alors que les huiles de la marque Galilee Green a décroché la médaille de bronze.

Ces médailles ont été remportées face à de gros concurrents  en matière de production d’huile d’olive, à savoir l’Espagne, la Turquie, la Grèce, l’Italie et le Portugal.

Il est à noter que la production nationale de l’huile d’olive devrait atteindre, cette saison, une quantité variant entre 60 et 80 mille tonnes, enregistrant ainsi une progression de près de 30% par rapport à la saison écoulée.

Selon les chiffres du Conseil oléicole international (COI), Israel enregistrera, cette saison, le plus fort taux de progression des exportations d’huile d’olive cette année qui  atteindront cette année 20 mille tonnes, selon les estimations.

Une augmentation impressionnante de 211 pour cent de la production mondiale d’olives de table sur une période publiées le mois dernier par le Conseil oléicole international (COI).

L’Égypte est maintenant officiellement membre du Conseil oléicole international.

Le 3 mai, l’Égypte a déposé son instrument d’adhésion à l’Accord international sur l’huile d’olive et les olives de table au Bureau des Nations Unies à New York. Avec une production estimée à environ 650 000 tonnes, l’Égypte est le premier producteur d’olives de table au monde en 2017/18, affichant une augmentation de 30% d’une année sur l’autre.

L’Égypte est également le premier pays en termes de consommation d’olives de table. Selon les prévisions pour cette campagne agricole, les Égyptiens affecteront environ 450 000 tonnes de leurs olives à la consommation domestique.

L’oléiculture égyptienne se trouve le long de sa côte nord-ouest, à Alexandrie, au nord du Sinaï et à Sollum. Cette région a un climat aride, avec des hivers doux. La température moyenne au cours des mites les plus froides est de 7-18ºC et sa pluviométrie annuelle de 100-150 mm se produit sur trois à quatre semaines en automne et en hiver.

Souhail Ftouh

 

Le Coup est dure pour les fascistes anti-juifs: le Maroc achète de plus en plus des marchandises israéliennes

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Les marchandises israéliennes ont de la cote au Maroc. C’est un récent rapport de l’ONU qui vient de le confirmer. En effet, selon les données des Nations unies, les exportations israéliennes vers le Maroc s’élevaient déjà en 2016 à environ 39,62 millions de dollars américains, tandis que la liste des importations de matériaux et de biens présentait une grande diversité dans les exportations de l’Etat hébreu vers le Maroc. Rabat s’ouvre aussi  à la technologie israélienne de l’eau.

Les produits chimiques et mécaniques ainsi que les appareils électroniques et engins dédiés au secteur agricole sont en tête des exportations des entreprises israéliennes au Royaume chérifien.

Pour ne pas «ébruiter» cette relation économique soutenue qui lie Maroc avec Jérusalem , les entreprises israéliennes font transiter leurs marchandises par l’Europe pour  éviter les aboiements des ONG arabo-antisémites foncièrement opposées à toute normalisation de leur pays avec Israël.

Il est presque impossible de connaître précisément l’état des lieux (entre les deux pays) dans le domaine des affaires.Tous les acteurs commerciaux sont très discrets.

Le Bureau central des statistiques (BCS) israélien indique, à ce propos, que «beaucoup d’entreprises marocaines et israéliennes recourent à des canaux commerciaux de plus en plus complexes». En clair, il est difficile de les tracer. Pourquoi le recours à de tels procédés ? Des  sources commerciales  israéliennes admettent eux-mêmes qu’elles sont faits justement pour «camoufler les échanges entre les deux pays».

La même source reconnaît que «le Maroc est classé parmi les cinq plus importants clients africains d’Israël».

«A l’échelle de l’Afrique, le Maroc arrive juste après l’Egypte, suivi de la Mauritanie, l’Ethiopie, l’Ouganda et le Ghana. Le Maroc a fait le choix d’avoir Israël comme partenaire économique», précise-t-on. Ce constat confirme l’idée, effectivement, que les échanges commerciaux entre Rabat et Jérusalem  se chiffrent en millions de dollars.

Rabat est obligé parfois de aveugler les ONG-palestiniennes ; en 2016, le ministre marocain de l’Industrie, Mohamed Abbou, avait formellement démenti l’existence de relations commerciales entre son pays et Israël, allant jusqu’à affirmer que le gouvernement «veille à empêcher l’entrée de toute marchandise israélienne sur le territoire marocain».

Les relations entre le Maroc et Israël ont toujours été tenues secrètes. Il est presque impossible de connaître précisément l’état des lieux dans le domaine des affaires. Tous les acteurs commerciaux sont très discrets. De temps à autres, le voile est levé. L’homme qui connait parfaitement la réalité du courant d’échanges israélo-marocain est Dan Catarivas, patron des affaires internationales au MEDEF israélien à Tel-Aviv.

Pour faciliter les échanges, il rapporte que  les banques Leoumi et Hapoalim ont mis en place des passerelles pour les opérations d’import-export entre le Maroc et Israël, via des conventions de correspondant banking avec plusieurs institutions financières marocaines.

L’expérience israélo-marocaine la plus visible est celle de Netafim (firme israélienne rachetée en juillet 2017 par un groupe Mexicain), leader mondial des systèmes d’irrigation et de micro-irrigation a ouvert une filiale au Maroc.

« Soucieuse de renforcer son service avec ses clients et partenaires, Netafim Morocco renforce son équipe technique et commerciale au Maroc.  L’ouverture de la nouvelle filiale s’inscrit dans le cadre de la croissance du marché et notre volonté d’améliorer la qualité de notre service et de notre assistance à nos clients et partenaires au Maroc » déclare Mr Shavit Dahan, Directeur régional pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest.

Netafim est le leader mondial des systèmes d’irrigation de goutte à goutte intelligent et des solutions de micro-irrigation. La firme israélienne aide les agricultures au Maroc à grandir plus et mieux avec moins de frais. Cela signifie réaliser des récoltes de qualité et produire de meilleurs rendements, en limitant l’utilisation des ressources naturelles du monde : l’eau, la terre et l’énergie.

Le Maroc s’ouvre à la technologie israélienne de l’eau

Comme la plupart des pays d’Afrique du Nord, le Maroc souffre de sécheresses récurrentes.

Alors que le secteur agricole emploie près d’un tiers des Marocains et génère près de 14% du PIB, la diminution des ressources en eau risque de frapper de plein fouet le secteur et, plus largement l’économie du pays.

Le spectre d’une sécheresse similaire, la pire des 30 dernières années, plane sur l’économie marocaine. Le stress hydrique pourrait doubler d’ici 2040. La demande en eau devrait quant à elle augmenter “de 60 à 100%” dans la plupart des grandes villes du Maroc.Les conséquences du changement climatique et de l’augmentation de la demande en eau, notamment dans les villes, pousse le Maroc à chercher des solutions partout, même en Israel.

Le Maroc aura besoin de solutions fiables de gestion de l’eau et adéquats  à son climat pour aider les agriculteurs à traverser les périodes de sécheresse intense et prolongée. Israel, qui a le même climat, est un leader dans ce secteur.

L’eau est un enjeu déterminant pour Israël dont le climat général se caractérise par une grande aridité : les pluies —à peu près inexistantes d’avril à septembre— tombent en quantité satisfaisante essentiellement que dans les régions montagneuses. Galilée et Golan sont le château d’eau d’Israël. Le reste de pays subit un climat semi-aride ou aride, avec 50 à 250 millimètres de pluie par an en moyenne…

La réputation mondiale d’Israël dans le domaine de la gestion de l’eau est particulièrement marquante dans une région où les experts prédisent que, tout comme des guerres sont aujourd’hui menées pour le pétrole, elles seront dans le futur proche menées pour l’eau.

Dans les années 1930, les économistes britanniques avaient prédit que toute la Palestine (incluant Gaza, Israël et la Cisjordanie d’aujourd’hui) aurait assez d’eau pour deux millions d’habitants.

Aujourd’hui, plus de 12 millions de personnes y habitent, et non seulement il y a assez d’eau, mais Israël est capable d’exporter tous les ans des milliards de dollars d’eau et de produits nécessitant de l’eau à ses voisins.

La technologie de l’eau d’Israël pourrait être une aubaine pour le Maroc car les réservoirs sont à sec. Rabat est ouvert à l’aide de l’État juif.

« Le gouvernement marocain est ouvert aux solutions, quel que soit le pays d’où elles proviennent », a déclaré Dr Clive Lipchin, chercheur israélien et directeur du Centre pour la gestion des eaux transfrontalières de l’Institut Arava pour les études environnementales.

                                                                                               Dr.CliveLipchin

« J’ai été invité en tant qu’Israélien à participer à une table ronde. Les représentants du gouvernement marocain qui m’ont rencontré m’ont dit qu’ils étaient heureux de considérer Israël comme un exemple », a déclaré Lipchin.

Les efforts marocains visant à économiser l’eau et à éviter l’apocalypse du Jour Zéro connaissent un certain succès, a permit de trouver un consensus sur le fait que la coopération avec nous est presque inévitable, a déclaré M. Lipchin.

Une véritable sécheresse, la croissance démographique et une mauvaise planification ont causé la crise au Maroc, a déclaré Lipchin, qui a grandi en Afrique. La technologie israélienne peut être particulièrement utile au Maroc.

Israël est un modèle de ce que l’on peut faire de manière très efficace. Nous exploitons cinq des plus grandes usines de dessalement du monde et nous le faisons de manière très performante» a déclaré M. Lipchin.

« Israël est particulièrement bien placé pour apporter son aide au Maroc dans ce domaine par rapport à d’autres pays. Il doit trouver des solutions pour les marocains pour récupérer l’eau » a déclaré l’expert israélien.

« Accepter l’aide d’Israël est toutefois sujet à controverse.Maintenant que nous sommes en présence d’une sécheresse au Maroc il y a une explication qui dit que c’est en fait un problème qui doit être géré loin des considérations politiques  » explique M. Lipchin.

Un des messages que M. Lipchin a reçu de la part des  fascistes anti-juifs au Maroc le mois dernier  et transmis à notre rédaction indique :

« Il n’y a PAS de crise de l’eau au Maroc ! Day zero est un complot sioniste planifié par les Sionistes », et « ils ont gardé le secret à ce sujet et ont insisté pour que leurs usines de dessalement soient la seule solution. Ils ont utilisé la peur  pour créer une ‘crise’ de l’eau. La sécheresse ‘créée’ est un complot sioniste pour contrôler l’approvisionnement en eau au Maroc [sic] et en tirer profit. »

« Si Day Zero arrive, cela affectera tout le monde  quelle que soit la race ou la religion », a déclaré M. Lipchin. « Quiconque ne fait pas passer les intérêts de la population en premier, vous devez vous interroger sur leurs motivations. »

« Le Maroc est  un bastion du mouvement anti-israéliens. Parce que ils sont bruyants, mais il ne sont pas vraiment puissants mais crient beaucoup» estime M. Lipchin.

Cependant, le stress hydrique a rendu les experts marocains sur le terrain plus conscients des prouesses d’Israël dans le domaine de la technologie de l’eau, a déclaré M. Lipchin. Il a constaté une nette augmentation des discussions sur les réseaux sociaux au sujet d’Israël, a-t-il dit, et estime avoir lu de 40 à 50 articles sur le lien entre Israël et le Maroc au cours de l’année dernière. Le sujet retient régulièrement l’attention des médias juifs, mais aussi  à la radio et à la télévision israélienne.

Les groupes pro-palestiniens sont un problème, mais le grand public semble s’intéresser de plus en plus à la technologie israélienne, a-t-il dit.

Les gens connaissent Israël au Maroc pour diverses raisons, mais cette controverse a relancé leur engagement. Beaucoup de gens en parlent », dit M. Lipchin.

« Ce qui a été important pour nous , c’est que les marocains  qui ont peur de mourir de soif – dépassent cette crainte de l’environnement politique. Les gens se fichent de savoir d’où ça vient, ils veulent une solution. »

Les responsables marocains  sont ouverts à la coopération avec Israël, a dit M. Lipchin. Les obstacles à la coopération sont d’ordre bureaucratique, commercial et financier, et non pas le résultat d’un boycott du gouvernement, et les sources déclarant que le gouvernement à Rabat a rejeté l’aide d’Israël sont inexactes, a-t-il dit.

« Nous commençons à voir des politiciens se manifester », dit M. Lipchin. « Je pense que ce sera un processus lent »

Il pense qu’ à un certain moment, les entreprises israéliennes vont vendre de la technologie au Maroc et espère que cette technologie finira par fournir de l’eau à la fois aux grandes agglomérations marocaines et aux régions défavorisés du Royaume.

Souhail Ftouh, avec la collaboration aimable du Dr Clive Lipchin

 

 

 

Les entreprises québécoises, au Canada, s’inspirent du modèle de l’économie israélienne

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Le Québec et l’État d’Israël entretiennent des relations soutenues depuis plus de 60 ans. Dynamiques et innovantes, les économies des deux territoires sont complémentaires. Basées sur le savoir et l’innovation, elles sont marquées par l’ouverture sur le monde et la place importante des petites et moyennes entreprises exportatrices.

Les nombreuses affinités entre les deux sociétés et la vitalité de leurs institutions ont permis l’établissement de coopérations fructueuses, en particulier dans les domaines de la recherche et de l’innovation. Parmi leurs créneaux d’excellence communs, mentionnons les technologies de l’information et de la communication, le numérique, les sciences de la vie, les technologies médicales, l’aérospatiale, l’agroalimentaire et l’intelligence artificielle.

Israël a réussi à forger une économie prospère, les entreprises québécoises sont de plus en plus nombreuses à en tirer profit. La province de Québec se caractérise par son territoire de plus de 1 600 000 km2 et elle est la seule province canadienne à utiliser le français comme première langue.

Il y a 10 ans, l’entrepreneur Sass Peress a créé un concept 100% québécois d’abris solaires produisant de l’électricité qui s’inspirent d’une version 2.0 des abris tempo.

«L’énergie du soleil, elle est gratuite, et ainsi, on va réduire son coût», dit-il en entrevue à la télévision québécoise  TVA Nouvelles.

Pour la mise en marché de son produit, il a été incapable de trouver un logiciel pour les faire fonctionner.

«On n’a pas trouvé une société québécoise qui avait cette expérience-là», mentionne M. Peress, PDG de Renewz. C’est ainsi qu’il s’est tourné vers Israël.

Les entreprises québécoises sont de plus en plus nombreuses à tirer profit de la vigueur économique de l’État hébreu. Israël se classe au deuxième rang avant le Canada au niveau du nombre d’entreprises enregistrées auprès des Bourses américaines.

«Nous avons assisté à un rapprochement phénoménal entre le Québec et Israël au niveau des partenariats économiques, commerciaux et scientifiques», souligne David Ouellette du Centre consultatif des relations juives et israéliennes en entrevue à TVA Nouvelles.

Hydro-Québec fait front commun avec Israël

Aux prises avec environ 500 cyberattaques par année, une société d’État québécoise Hydro-Québec a conclu un partenariat avec l’Israel Electric Corporation, afin d’améliorer ses pratiques en matière de cybersécurité.

L’entente entre les deux sociétés d’État vise le transfert des technologies israéliennes vers Hydro-Québec. Chaque année, l’Israel Electric Corporation est la cible de «millions» de cyberattaques. Les Israéliens ont donc développé une solide expertise afin de protéger leurs infrastructures.

«Il y a des raisons évidentes pour lesquelles Israël est plus avancé que le reste du monde en cybersécurité. On est dans une région dont vous connaissez la nature. Si on veut avoir accès à l’expertise la plus pointue, la plus avant-gardiste, c’est ici qu’il faut être», a indiqué le premier ministre du Québec Philippe.

Le Québec est un fournisseur d’électricité majeur pour tout le Nord-Est américain, a rappelé le premier ministre. Il est donc essentiel, pour Hydro-Québec, de chercher à améliorer ses pratiques, même si le nombre de cyberattaques est beaucoup moins élevé au Québec.

Hydro-Québec et l’Israel Electric Corporation ont mis sur pied un comité directeur qui leur permettra d’échanger leurs manières de faire, notamment lors de visites dans leurs installations respectives.

À population égale, l’économie d’Israël affiche une croissance plus soutenue, en raison notamment des secteurs technologiques et militaires. Elle compte presque deux fois plus d’investissements en recherche et développement; son taux de chômage avoisine les 4%.

«Dans la philosophie israélienne, on ne parle pas de faillite. Quand ils font faillite, ils se disent que c’est un pas vers le progrès», souligne M. Peress. C’est justement cette culture entrepreneuriale du risque qui immunise l’économie israélienne contre les violences.

Le pays jouit d’un secteur bancaire extrêmement solide et d’un niveau d’endettement moyen. Le pays exporte surtout  son savoir-faire dans le domaine des hautes technologies, dans des secteurs variés comme l’informatique, l’électronique, le médical, la fibre optique ou encore l’aéronautique.

Sur le plan macro économique, Israël est classé dans la catégorie des pays développés, il est devenu membre de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement économique) depuis 2010 et affiche un PIB de 357 milliards de dollars en 2017.

Souhail Ftouh

 

Les vidéos qui chauffent le cœur à New York : Times Square en Bleu et Blanc pour Israël

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Des images qui choqueront les antisémites  si leurs médias osaient les leur montrer ! Des centaines de milliers de supporters d’Israël chantent et dansent. C’était dimanche soir, 3 juin 2018, à Times Square, New York. Ils fêtaient les 70 ans de la création de l’état d’Israël.

Quelques heures après la 54e parade annuelle pour Israël nos fans se sont réunis au mythique Times Square. Ils étaient des dizaines de milliers à marcher, ils étaient des centaines de milliers à danser.

La ministre de la culture israélienne Miri Regev et le consul d’Israël à New York se sont adressé à la foule.

Ils ont été rejoints par le maire de New York, Bill de Blasio et le gouverneur de New York Andrew Cuomo. Les ministres israéliens Ofir Akunis et Sofa Lanver étaient présents, tout comme l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon.

La chanteuse israélienne Shiri Maimon a chanté pour la foule. Elle devient la première israélienne à chanter à Times Square.

“Nous avons peint Times Square en bleu et blanc,” a dit la ministre Regev.

C’était incroyable de voir ces milliers d’israéliens et de locaux danser et chanter la musique israélienne. Je remercie les leaders américains et le peuple américain pour leur soutien à Israël. Aujourd’hui nous avons prouvé une fois de plus à quel point notre alliance avec l’Amérique est forte.”

 

 

 

 

Souhail Ftouh 

 

 

Israël lance le premier drone ambulance – une preuve de plus de la vie nous est importante.

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Le “Cormorant” est un drone réalisé par la société israélienne Tactical Robotics. Elle est elle-même une filiale d’Urban Aeronautics. La société a réalisé avec succès une première simulation d’évacuation de blessés. L’essai a eu lieu en mai 2018 sur l’aéroport de Megiddo dans le nord d’Israël.

Le drone peut effectuer des sauvetages dans les environnements urbains. En effet, ni hélicoptères ni avions ne peuvent aisément se poser en ville. Le nouveau drone Cormorant le peu. Il est dirigé et contrôlé à distance et vole sans pilote.

Le but est d’aider au sauvetage lors d’opération militaires. Evacuations pour les soldats blessés et envois de munitions et ravitaillement en zone de guerre. Le drone aidera également aux secours aux populations isolés en cas de catastrophe naturelle.

Il répond aux normes de sécurité des hélicoptères et répond à toutes les exigences pour être un transport de victimes en sécurité.

Le PDG d’Urban Aeronautics, Rafi Yoeli, décrit l’utilité de son drone. “Imaginez que des terroristes frappent une ville avec une bombe sale, impliquant la dissémination de substances chimiques. Ce véhicule automatisé et piloté à distance peut entrer dans une rue et décontaminer une zone précise.”

Le drone devrait être opérationnel avant 2020.

Souhail Ftouh 

L’innovation, la création et la jeunesse au coeur de la Saison France-Israël 2018

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En Israël, pays des nouvelles technologies, de la recherche et de l’innovation, savez vous qu’il y a une communauté francophone ? Grâce à son dynamisme économique, Israël attire de plus en plus d’expatriés français.

Puissance majeure du Moyen-Orient, le pays mise beaucoup sur les nouvelles technologies et favorise la liberté d’entreprendre.  Avec plus de 350.000 personnes recensées, la communauté française est très importante en Israël. Elle se concentre dans les principales villes du pays que sont Jérusalem, Tel Aviv et Haïfa. Beaucoup d’expatriés ont moins de 35 ans et sont spécialisés dans les nouvelles technologies et l’informatique, deux domaines dans lesquels Israël est aujourd’hui en pointe au niveau international.

La Saison France-Israël 2018 se déroulera de manière simultanée dans les deux pays entre les mois de juin et de novembre 2018. Elle sera centrée sur l’innovation, la création et la jeunesse.

La Saison France-Israël, qui coïncide avec l’anniversaire des 70 ans de l’indépendance d’Israël est un jalon important des relations entre l’État d’Israël et la République française.

La Saison France-Israël 2018 a pour ambition de montrer la vitalité de la relation bilatérale dans les domaines culturels et scientifiques, de marquer une nouvelle étape dans les relations économiques et de renouveler le regard que portent les Français sur Israël et les Israéliens sur la France.

Mobilisée autour d’institutions, de savants, d’intellectuels et d’artistes engagés dans le dialogue franco-israélien depuis plusieurs années, la Saison France-Israël 2018 encourage aussi de nouvelles coopérations et promeut la rencontre entre la « Start-up nation » et la « French-Tech ».

Paris espère donc tirer profit de cette Saison France-Israël et « nouer et renforcer des relations bilatérales entre professionnels, étudiants, universitaires et entrepreneurs ».

A travers plus de 400 événements dans les deux pays, la Saison France-Israël 2018 résonnera dans une cinquantaine de villes en France et une vingtaine de villes en Israël autour de thèmes variés tels que l’innovation , les sciences, l’économie, le théâtre, la danse, l’art contemporain, la musique, l’éducation, le cinéma, le design, le livre et le débat d’idées.

La Saison France-Israël 2018 s’est ouverte mardi au Grand Palais à Paris à l’occasion de l’exposition Israël@lights, qui a été inaugurée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et par le président français Emmanuel Macron.

La Saison croisée France Israël 2018 est l’occasion de valoriser les coopérations scientifiques existantes entre les deux pays, en particulier dans le domaine spatial. Le satellite francoisraélien Ven?s, satellite de recherche environnementale développé en coopération entre l’Agence Spatiale Israélienne (ISA) et l’Agence Spatiale Française (CNES) lancé en août 2017, est l’un des projets emblématiques qui témoigne du dynamisme et de la réussite des collaborations bilatérales franco-israéliennes dans le domaine scientifique.

Le Ministère israélien de la Science, de la Technologie et de l’Espace (MOST), en coopération avec le CNES, proposera dans le cadre de la Saison France-Israël un ensemble de rencontres et activités autour de Ven?s afin de mieux faire connaître les résultats de cet ambitieux projet destiné à accompagner des décisions majeures pour le futur de la planète.

Depuis son lancement dans l’espace, le satellite a enregistré des données dans environ 110 zones naturelles et agricoles du monde entier. Dans le cadre de la Mission Ven?s, l’accent est volontairement portés sur les résultats obtenus en matière d’agriculture, de compréhension et de gestion des phénomènes d’inondations et de risques forestiers.

Israël, une économie dynamique et innovante

Taux de chômage faible et croissance solide… Les arguments économiques d’Israël, la Startup nation, font mouche auprès des candidats à l’expatriation.

Israël est l’un des pays de l’OCDE qui connaît l’une des plus fortes croissances ces dernières années, avec une situation de plein-emploi et une inflation très faible.

C’est en Israël que l’on trouve le plus grand nombre de startups créées et de brevets déposés par habitant. La moitié d’entre eux concernent le secteur des sciences de la vie, et surtout de l’e-santé.

Autre secteur amené à se développer : celui des infrastructures, notamment en matière de transport, le pays étant largement sous-équipé. Les pouvoirs publics ont également annoncé la construction de logements et le lancement de nouveaux grands projets dans le secteur des technologies de pointe.

Les secteurs porteurs en Israe?l sont plus globalement ceux des te?le?communications, de la technologie, de l’industrie (aéronautique, automobile, équipements médicaux, pharmacie…) de l’informatique, du traitement de l’eau, et des e?nergies renouvelables. Le tourisme, l’agriculture et la restauration sont des secteurs qui embauchent aussi beaucoup d’e?trangers. Sans oublier le secteur de la protection, de la surveillance et de l’anti-terrorisme.

Plus généralement, les statistiques du gouvernement font état de difficultés pour les employeurs à recruter des salariés dans le secteur du commerce, de la restauration, de l’industrie, du gardiennage et des aides à domicile. Les jeunes Français sont aussi appréciés dans les secteurs juridiques, le médical, et la communication…

Les entreprises françaises implantées

Toutes les grandes entreprises françaises sont implantées en Israël, de Veolia à L’Oréal, en passant par Alstom ou Sanofi. Au total, elles sont une centaine, implantées dans des secteurs aussi divers que les transports, la banque, l’alimentaire, l’e?nergie, le tourisme, les cosme?tiques, l’informatique, la publicite?, la restauration, le luxe, la pharmacie… Plus généralement, les investissements étrangers sont importants en Israël, et reflètent la bonne santé économique du pays. D’ailleurs, les Chinois ne s’y trompent pas, ils ont massivement investi dans des secteurs aussi divers que l’assurance, l’industrie spatiale, la désalinisation de l’eau, les jeux en ligne, la construction résidentielle…

Bons plans : se rapprocher des entreprises installées dans des villes à forte concentration de population francophone (Nétanya, Ashdod, Jérusalem) et leur demander si elles recrutent du personnel maîtrisant le français.

Les profils recherchés chez les expatriés sont ceux qui ont un haut niveau de diplôme et une expérience professionnelle. Mais les vives tensions régionales ont conduit nombre de travailleurs palestiniens à quitter leurs emplois, en particulier dans le secteur du BTP (serruriers, carreleurs ou encore soudeurs…) ; il y a donc des opportunités pour les remplacer.

Souhail Ftouh


Les Israéliens répondent à la violence des Palestiniens de Gaza par une chaine humaine pour la Paix

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Depuis le 30 mars, des émeutiers  palestiniens participaient à la “marche du retour”. Ce mouvement de violence vise la violation de la souveraineté israélienne. Depuis qu’Israël a totalement évacué la bande de Gaza en 2005, les Israéliens estiment qu’une majorité de Palestiniens reste incapable d’accepter la moindre solution politique.  Ceux qui ont marché vers Israël chaque vendredi ne réclamaient donc pas une solution de nature politique (un Etat) mais aspiraient à tuer les juifs.

A partir du 6 juin, les israéliens vont constituer une chaîne humaine des Femmes pour la Paix le long de la Knesset. La Tente des Mères sera installée au Jardin des Roses, à proximité du Parlement Israélien durant toute la session d’été de la Knesset.

Women Wage Peace est une association composée de femmes juives et arabes, fondée après la guerre de 2014 contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Ce mouvement n’appartient à aucun parti politique. En sont membres, des femmes israéliennes venant de milieux culturels, sociaux et politiques variés – Juives et Arabes, religieuses et laïques, du centre et de la périphérie.Toutes œuvrent à remettre le projet de paix à l’ordre du jour dans le débat publique et au cœur de l’action politique.

Ce mouvement  veut une solution non-violente, respectable et acceptable pour les deux parties : Israéliens et Palestiniens.

Le 6 juin à 16 heures, à l’occasion de la Journée de la solidarité de la Knesset, une grande chaîne humaine, suivie d’un concert de la chanteuse Yael Deckelbaum dans La Tente des Mères.

« La Tente des Mères de Women Wage Peace », explique le Dr Marie-Lyne Smadja, co-fondatrice de WWP, « est installée au Jardin des Roses, à proximité de la Knesset (le Parlement Israélien) durant toute la session d’été de la Knesset, et nous accueillons tous les jours (hormis le Shabbat) des centaines de visiteurs, dont des membres de la Knesset et des personnalités ».

« Le Mouvement WWP comprend des dizaines de milliers de femmes qui sont juives et arabes de Gauche, Centre et Droite, de la périphérie et du centre du pays. Malgré leurs différences de points de vue, toutes réclament le retour à la Table des négociations afin d’aboutir à un accord politique qui aboutira à la résolution du conflit israélo-palestinien », ajoute-t-elle

La paix n’est pas une utopie mais une étape de base indispensable à la vie des deux peuples dans un espace libre et en toute sécurité.

Souhail Ftouh

 

 

 

 

Technologie israélienne: un premier hôpital au monde à se doter d’un scanner 3D à 360°

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Une première médicale à Caen : le CHU  procède aux ultimes tests nécessaires à la validation internationale d’un scanner israélien dernier cri : il permet, en un temps record, d’obtenir des images d’un patient en trois dimensions et à 360 degrés.

Grâce à la technologie venant du centre de R & D israélien de GE Healthcare,  l’hôpital caennais se retrouve une nouvelle fois à la pointe de l’imagerie médicale. Depuis la mi-mai 2018, le service de médecine nucléaire procède aux ultimes tests nécessaires à la validation internationale d’un tout nouveau scanner conçu par une entreprise israélienne.

Le centre de traitement des cancers du CHU de Caen se dote d’un TEP-scan numérique, un appareil capable de détecter des lésions ou des tumeurs minuscules.

L’appareil dispose d’un ensemble de 12 bras disposés en étoiles et bardés de capteurs (96), allant jusqu’à effleurer le patient. En une seule prise, le dispositif permet d’obtenir une vue en trois dimensions et haute résolution de la zone examinée.

Le médecin peut ensuite observer sous tous les angles cette zone en naviguant autour à 360 degrés.
L’ancien système, équipé de deux caméras, ne permettait qu’une vue en deux dimensions, à moins de multiplier les prises au prix d’un examen beaucoup plus long pour le patient (un examen qui, rappelons-le, nécessite l’injection d’un produit radioactif).

Le système GE a été développé en utilisant la technologie CZT (cadmium zinc tellurure). CZT est un semi-conducteur unique qui convertit directement les photons rayons X ou gamma en électrons, et est capable de traiter beaucoup plus de photons que les caméras actuelles.

Les avantages du nouveau scanner

Le centre de R & D israélien de GE Healthcare a mis au point un nouveau système qui surmonte bon nombre des problèmes des systèmes largement utilisés dans les hôpitaux du monde entier.

Par exemple, les images peuvent montrer quelles parties du cerveau sont actives, quelles zones des poumons ont du mal à absorber l’oxygène, etc. Les tomodensitogrammes fournissent une coupe transversale des organes, des os, des vaisseaux sanguins et des tissus mous. Les images sont utilisées pour analyser une variété de problèmes médicaux, tels que les artères obstruées, l’insuffisance cardiaque, les saisies et les maux de tête endémique.

«Nous croyons que la nouvelle technologie du système Discovery NM / CT 670 CZT améliorera considérablement la façon dont les examens sont effectués et permettra de nouveaux domaines d’exploration pour les chercheurs qui cherchent des moyens d’optimiser les protocoles d’imagerie et de mieux comprendre l’état du patient. “a déclaré Nathan Hermony, directeur général de la médecine nucléaire chez GE Healthcare.

En raison de la portée limitée des caméras utilisées jusqu’à présent, les médecins ne pouvaient obtenir qu’une image à la fois; si l’on devait examiner les cœurs, les poumons et les reins, il fallait faire trois passages et injecter trois fois du matériel traceur. Bien que généralement considéré comme sûr, ce n’est probablement pas une bonne idée d’injecter un patient malade avec trop de choses, encore moins une substance radioactive, a déclaré Hermony.

Parce qu’ils sont plus précis et beaucoup plus compacts, les détecteurs CZT peuvent être placés très étroitement dans un tableau, permettant l’imagerie de plus d’une partie du corps à la fois. En outre, la puissance d’imagerie supplémentaire signifie que beaucoup moins de traceurs radioactifs sont nécessaires – autant que 50% de moins, a déclaré Hermony.

Discovery NM/CT 670

Avec le système, les patients qui ont dû subir plusieurs scintigraphies dans le passé – avec les tracas d’avoir à contorsionner leurs membres afin de se placer dans la bonne position pour chaque balayage – peuvent obtenir toute leur numérisation en un seul passage, dit Hermony.

“Un exemple est les examens SPECT cardiaques qui exigent que le patient maintienne ses bras au-dessus de ses épaules pendant toute la durée de l’examen, afin de permettre aux détecteurs de tourner autour de la poitrine pour une meilleure qualité d’image”. “Pour les patients souffrant de douleurs au bras ou à l’épaule, cela peut être extrêmement douloureux et peut-être intolérable pour la durée du scanner. La nouvelle technologie SPECT / CT est livrée avec des détecteurs hermétiques, qui permettent une plus grande proximité et flexibilité lors du positionnement du patient pour l’examen; par conséquent, les patients ne sont pas tenus de rester toujours dans des positions pénibles et ils peuvent mieux tolérer l’examen. ”

Les hôpitaux en Israel en bénéficieront également, a déclaré le professeur Zohar Keidar de l’hôpital de Rambam, où GE placera l’un de ses systèmes.

“L’utilisation de cette technologie peut également entraîner une augmentation du débit des patients et une réduction des coûts liés à la procédure. Nous sommes ravis de l’opportunité d’être actuellement impliqué dans l’étude et la définition de l’optimisation des protocoles cliniques basés sur l’utilisation de cette nouvelle technologie et sommes également impatients d’explorer de nouvelles voies de recherche passionnantes dans un très proche avenir. ”

Le CHU de Caen a l’honneur pour une 1ère médicale. Son service de médecine nucléaire est le premier au monde  à être doté d’un scanner équipé de 12 caméras. Une avancée technologique qui permet à l’équipe du Professeur Agostini de réaliser des images du corps en 3 dimensions et sur 360°. Une prouesse mise au point par une entreprise israélienne qui a donc choisi Caen pour procéder aux ultimes tests nécessaires à la validation internationale d’un dispositif présenté comme révolutionnaire..

Si Caen a été choisi pour procéder à la validation mondiale de ce nouveau système, c’est en raison des relations déjà anciennes entre son concepteur et le service normand de médecine nucléaire.

Les tests en cours permettent au centre hospitalier normand d’acquérir une position de leader.

“Il y a des technologies qui, automatiquement, au bout de 2-3 ans vont changer, il faut être là, il faut surfer sur la vague et évidemment ensuite il y a tout un cycle de formation: vous avez une nouvelle technologie donc il y a une courbe d’apprentissage.

On va créer à Caen une plateforme de formation pour la France mais aussi pour l’Europe”, explique Denis Agostini, chef du service médecine nucléaire CHU de Caen.

Ce nouveau scanner qui a été développé dans les installations de Rehovot et de Haïfa va notamment améliorer le suivi des pathologies osseuses, cardiaques mais aussi celles touchant le cerveau ou les poumons.

 

Souhail Ftouh

 

Les antisionistes vont-t-ils bénéficier du nouveau vaccin israélien contre le cancer ?

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Une entreprise biotechnologique israélienne, Vaxil Bio Therapeutics, développe actuellement un vaccin contre le cancer, qui pourrait prévenir les récidives de la maladie dans quelque 90 % des types de cancer. Vaxil Bio, qui siège à Nes Tsiona, développe le vaccin appelé ImMucin depuis plus de cinq ans et a déjà procédé à des tests concluants laissant penser que le vaccin pourrait devenir un acteur clef de la lutte contre le cancer, une maladie qui fait huit millions de victimes par an.

 

 

« Nous nous efforçons d’exploiter la capacité naturelle du système immunitaire à lutter contre le cancer en cherchant les cellules cancéreuses pour les détruire », explique le directeur financier de la compagnie, Julian Levy, dans une interview accordée à NoCamels.

 

Le vaccin stimule en fait une partie spécifique du système immunitaire, le poussant à attaquer les cellules porteuses de marqueurs du cancer. Utilisé à un stade précoce du cancer, le vaccin semble capable d’habituer le système immunitaire à détruire précisément les cellules cancéreuses et à combattre la progression de la maladie.

 

Ce nouveau vaccin développé en Israel contre le cancer peut guérir 90% de tous les cancers. Vaxil Biotherapeutics développe  ce nouveau traitement révolutionnaire contre le cancer appelé ImMucin.

 

ImMucin est un nouveau type de médicament appelé un vaccin thérapeutique. Un vaccin thérapeutique exploite la puissance du système immunitaire pour combattre le cancer.

 

Un vaccin thérapeutique apprend au système immunitaire de l’organisme à attaquer les «mauvaises» cellules cancéreuses – tandis que les bonnes cellules saines sont laissées intactes ……

 

Ainsi, le traitement a des effets secondaires très faibles comme tout autre vaccin. Le traitement qui n’attaque que les cellules cancéreuses, promet d’être efficace.

Souhail Ftouh

VAXIL ISRAEL

7 GOLDA MEIR STREET, “WEIZMANN SCIENCE PARK” 7414002, NESS ZIONA, ISRAEL

Israël participera à Marrakech au salon de l’aéronautique et du spatial, en octobre 2018

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Israël prendra part au Salon de l’industrie aéronautique civile et militaire, de l’aérien et du spatial, du 24 au 27 octobre 2018 à la Base Ecole des Forces Royales Air de la ville ocre.

L’événement, placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est prévu sous l’égide du ministère de l’industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, ainsi que de l’Administration de la Défense Nationale, avec le support effectif des Forces Royales Air (FRA).

Le Salon international de l’aéronautique et du spatial connu sous l’appellation : ”Marrakech Air Show”, cette année en sa 6è édition.

”Marrakech Air Show” a su, en une décennie, s’imposer comme un lieu de rencontre tant attendu sur le sol africain, de l’industrie aéronautique civile et militaire.

Le salon est une occasion de faire découvrir les nouveautés du secteur et de mettre en avant l’expérience, l’expertise et la compétence des participants, explique le comité d’organisation. Le Salon, précise-t-on, est aussi un espace d’échanges qui permet de tisser des liens d’affaires et de nouer des partenariats.

L’édition 2018 devrait donc connaitre la participation de 250 exposants et une centaine de délégations officielles internationales civiles et militaires, qui auront le privilège de faire le déplacement dans la ville ocre pour assister à cette manifestation de grande envergure.

Ces dernières années, le secteur international aéronautique et spatial a manifesté un intérêt accru pour l’Afrique et ”Marrakech Air Show” s’inscrit dans cet esprit puisqu’il se propose aussi de consolider la vocation africaine du Royaume. explique le comité d’organisation.

De par sa position stratégique, et grâce à la montée en puissance de la qualité de ses services, le Maroc se positionne, désormais, comme une plateforme de maintenance aéronautique de portée stratégique pour le Continent africain.

Partant de cette donne, ”Marrakech Air Show” se donne, en outre, pour mission d’accompagner l’essor considérable de l’industrie aéronautique nationale marquée, durant la dernière décennie, par l’implantation de sociétés de renommée mondiale.

En marge du Salon ”MAS 2018”, un Symposium des Chefs d’Etats-majors africains, portant sur ”la sécurité et la défense”, sera organisé du 21 au 23 octobre 2018, par le Commandement de l’Armée de l’Air Américaine en Europe et en Afrique, avec le soutien des Forces Royales Air.

Plus d’une centaine de hauts responsables militaires des forces aériennes en provenance d’une quarantaine de pays africains sont attendus à cette conférence, articulée autour de thématiques en rapport avec les défis sécuritaires régionaux et nationaux, le développement des échanges bilatéraux et la promotion de la coopération multilatérale.

”Marrakech Air Show 2018” sera encore une fois l’occasion pour les acteurs mondiaux de l’aéronautique de partager leurs visions à court, moyen et long termes et de discuter des nouvelles perspectives du secteur.

Dans ce domaine, les entreprises israéliennes  les plus connues comme IAI, Rafael, Taas, Elbit, Tadiran, Elisra, El-Op, Tat, Carmel Forge, Cyclon seront au rendez-vous.

Une occasion pour l’Industrie aéronautique israélienne, de présenter ses produits sur le sol Africain 

Créée en 1953 par le gouvernement israélien1 comme station d’entretien et de réparation de matériel aéronautique, IAI est rapidement devenue le support industriel et technologique des activités de Tsahal en général, de l’armée de l’air en particulier, dont on connaît l’importance et le niveau professionnel.

Développement des avions sans pilote (RPV) et fabrication de systèmes d’armes pour avions sans pilote : IAI est un pionnier et a créé des nouveaux marchés dans ce domaine.

IAI a beaucoup travaillé sur ces systèmes d’armes et s’est trouvé dans la situation d’expliquer et de convaincre qu’il ne s’agissait pas de jouets, mais de systèmes militaires sophistiqués. IAI a non seulement conçu, développé et fabriqué les systèmes RPV, mais aussi créé le marché des RPV.

ans ce domaine, IAI n’a pas pénétré dans un marché déjà existant, mais a dû convaincre et démontrer à l’armée – organisme très conservateur et dont on ne change pas facilement les méthodes de travail – que le RPV est un système d’arme efficace et puissant, qui transforme les règles de la guerre. Ainsi, les RPV ont été introduits dans le domaine militaire, d’abord à Tsahal puis dans d’autres armées, avec une utilisation et une efficacité remarquables.

Il existe aujourd’hui plus de sept systèmes différents, conçus et produits par IAI : des systèmes de combat passif, mais aussi des systèmes agressifs munis d’équipements qui sont parfois l’expression des technologies de pointe les plus avancées au monde. IAI reste aujourd’hui le numéro 1 mondial dans ce domaine.

Dans le domaine de l’électronique, IAI va présenter aux africains  des programmes particulièrement importants. Il s’agit de radars, de systèmes de télécommunications (Sigint, Comint), de systèmes de vision de tir jour et nuit, d’équipements de combat avec une intelligence propre, etc. Ces équipements sont en général installés sur des “plateformes” diverses : avions, navires ou véhicules terrestres.

IAI compte aussi vendre pour certaines armés africaines des produits de Tamam : optronique, systèmes de vision jour et nuit mais aussi des produits de Malam comme des télécommunications terrestres. Le Maroc et le Nigeria sont intéressés par certains  produits de Elta : comme des radars, ordinateurs militaires, systèmes de télécommunications aériennes, systèmes infrarouges, etc.

Les industries aérospatiales d’Israël sont des industries modernes, avec des technologies de pointe qui utilisent les compétences professionnelles d’éminents ingénieurs et scientifiques.

IAI est liée tout spécialement au Technion de Haïfa (facultés d’aéronautique, d’électronique, d’informatique, etc.), qui a formé plus de 3 200 ingénieurs de l’aéronautique entre 1960 et 2017.

IAI a employé près de 200 000 personnes, avec un pourcentage important d’ingénieurs, scientifiques, informaticiens, ainsi qu’un personnel technique qualifié.

IAI a un chiffre d’affaires du niveau de 5 milliards de dollars en l’an 2017, comprenant 80 % d’exportations (~ 4,3 milliard de dollars), de nouveaux contrats à l’exportation pour un total annuel de 3 à 3.5 milliards de dollars, ainsi que des ventes de 500 millions de dollars sur le marché intérieur.

Il convient d’observer que, durant l’année 2017, IAI a investi des plusieurs dizaines de millions de dollars en R&D, ce qui correspond  de l’ordre de 2 % de son chiffre d’affaires. L’industrie aéronautique ne peut renoncer ni à la recherche ni au développement.

Souhail Ftouh 

 

Un fait rare: une entreprise tunisienne gagne un concours international d’huile d’olive en Israël

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Alors que le gouvernement tunisien et les ONG antisémites multiplement les efforts pour empêcher les particuliers  et les entreprises  de travailler dans le marché israélien, une entreprise  locale s’est distinguée en brisant le boycott  pour prendre  part à  une importante compétition organisée dans l’État hébreux, TerraOlivo 

L’entreprise tunisienne « Olivko » de Karim Fitouri, vient de remporter une médaille d’Or au concours international d’huile d’olive vierge extra, « Terra Olivo », organisé en Israël. Cette entreprise ambassadrice  du « Made in Tunisia » a trusté  déjà les premières places dans les plus importants concours d’huile d’olive dans le monde et obtenu 16 médailles (avec celle de « Terra Olivo »), dont quatre très importantes, à New York, à Los Angeles, à Londres et en Italie.

Mr Fitouri, 45 ans, président-directeur général (P-DG) et fondateur d’ “Olivko” a confirmé les performances à l’échelle internationale de cette entreprise tunisienne productrice d’huile d’olive qui occupe le devant de la scène.

Les résultats officiels de cette 9e édition en Israël ont été publiés sur la page Facebook officielle de « Terra Olivo »,le 4 juillet 2018; le palmarès détaillé des médaillés d’Or est, également, disponible sur le site officiel de ce concours.

Pour les spécialistes de l’huile d’olive vierge extra, cette compétition organisée par les Israéliens figure dans le top 3 mondial des concours les plus prestigieux de l’ « EVOO World Ranking ».

Cette entreprise  n’est pas à sa première participation dans ce concours:

« Nous avions espéré avoir des participants de certaines nations arabes à la compétition de cette année. Nous accueillons la Tunisie, le Liban, la Jordanie, l’Egypte et tous les autres pays producteurs d’huile d’olive. Si nous pouvions faire participer tous les pays du monde producteurs d’huile d’olive à Terra Olivo, alors je serais vraiment heureux de nos résultats. », avait déclaré le co-organisateur et directeur des affaires internationales de « Terra Olivo », Moshe Spak dans un article paru le 12 juin 2012, sur le site spécialisé « Olive Oil Times »

Classement des pays dans l’EVOO WORLD RANKING 2017 (Capture d’écran du site: evooworldranking.org)

Quand on jette un oeil sur les performances de huiles d’olive vierge extra dans le EVOOWR 2017, on remarque qu’Israël occupe une place bien avancée 8e place mondiale (3003.75 points)  en ayant gagné 68 prix, par rapport à la Tunisie, qui a occupé seulement  la 19e place mondiale (488.75 points) en ayant gagné 11 prix seulement à travers 6 concours.

L’industrie de l’huile d’olive en Israël remonte à des milliers d’années. Aujourd’hui, Israël produit environ 19 500 tonnes d’huile d’olive par an. Adi Naali, responsable de la division des olives de la Commission de production et de commercialisation des plantes israéliennes, affirme que les Israéliens consomment environ 2,5 kg d’huile extra vierge par personne chaque année. La Grèce est en tête avec une consommation de plus de 23 kg d’huile d’olive par personne et par an.

Souhail Ftouh

 

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