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Alibaba Group Holdings investit 15 milliards US en R&D et ouvre un centre de recherche à Tel Aviv

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Le multinational chinois du commerce en ligne, Alibaba Group Holdings, a annoncé vouloir dépenser 15 milliards de dollars US dans la recherche, notamment pour doper ses technologies d’intelligence artificielle, cruciales pour continuer de dominer un secteur très concurrentiel.

Le groupe va dépenser cette somme en trois ans dans ses activités de recherche et développement (R&D) et établir sept nouveaux laboratoires “à travers le monde”, dont un à Tel-Aviv.

Le directeur de la technologie, Jeff Zhang, a expliqué  lors d’un forum sur l’informatique en nuage  que “les domaines de recherche couvriront le traitement de données, les objets connectés (…) les interactions entre l’homme et la machine”.

” Les nouveaux locaux permettront à nos employés de travailler dans un centre de prochaine génération, dont la polyvalence et l’efficacité favoriseront la collaboration du personnel” a précisé  Zhang.

“Nous sommes  heureux de s’installer à Montréal et de continuer à mettre sur pied un solide écosystème axé sur les technologies en Israel » ajouté Zhang.

“Pour rester dans la course aux technologies d’intelligence artificielle, Israel est un  choix incontournable pour notre groupe car des institutions de recherche de classe mondiale sont déjà installés en Israel” a dit son emblématique fondateur, le multimilliardaire Jack Ma.

Le choix d’Israël pour y installer l’un de ces nouveaux centres démontre l’attrait de l’Etat juif dans le domaine des technologies du futur. Au mois de mars dernier, lors de sa visite très réussie en Chine, le Premier ministre Binyamin Netanyahu avait notamment rencontré le Pdg d’Alibaba Jack Ma. Cette dernière décision de la firme est peut-être l’une des conséquences des entretiens qu’ont eux les deux hommes.

Leader mondial en intelligence artificielle, Tel-Aviv dispose en effet d’un écosystème dynamique en TIC avec près de 5 000 organisations, près de 6 000 étudiants inscrits à un programme universitaire spécialisé en intelligence et artificielle et en traitements des données.

Le centre de recherche d’Alibaba de Tel Aviv, avec ses 150 chercheurs, s’inspirera des performances des laboratoires des titans américains de l’informatique IBM et Microsoft, Apple…qui ont des centres de recherches en Israel. Alibaba restera cependant très loin des géants californiens de l’internet, Amazon ou Alphabet (maison-mère de Google) en termes d’investissements en R&D.

Fin mars, quelque 22 450 employés du groupe – 45% de sa masse salariale – travaillaient dans la R&D.

Si Alibaba a largement diversifié ses activités, notamment dans le divertissement et la finance en ligne, il tire toujours l’écrasante majorité de ses revenus (86%) de ses plateformes de commerce électronique, sur fond de demande robuste. Avec sa plateforme Taobao, il domine 90% du marché des échanges entre particuliers sur internet.

Souhail Ftouh 


L’Etat Hébreu participe cette semaine à Monaco à une  conférence  internationale sur la cybersécurité

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Une délégation israélienne prend part actuellement  à une réunion sur la cybersécurité à Monaco pour représenter  des stratégies  israéliennes à des entreprises traumatisées par les attaques des virus Wannacry et NotPetya au printemps, dont les dégâts se montent en milliards.

Alors qu’il y a de nouveaux risques qui sont apparus dans les douze derniers mois, Israël  semble  le pays le mieux outiller en matière de cybersécurité. La cybersécurité, ça coûte de l’argent et les firmes israéliennes comptent vendre leurs services très demandés.

On n’est jamais trop prudent en matière de cybersécurité.

La menace n’est certes pas nouvelle, et de grosses attaques informatiques ont frappé ces dernières années les institutions estoniennes, la compagnie pétrolières Saudi Aramco, les studios Sony Pictures Entertainment, la télévision sud-coréenne ou encore la chaîne francophone TV5Monde. Mais le monde n’avait pas encore connu de cyberoffensives d’une telle ampleur que Wannacry et NotPetya.

Avec ces attaques, il y a eu un vrai changement de dimension dans la compréhension de la menace dans les entreprises.

Le premier, qui a frappé en mai et juin 2017, est un ransomware (ou rançongiciel) qui a paralysé des centaines de milliers d’ordinateurs dans le monde entier, affectant le système de santé britannique, les chemins de fer allemands ou des usines Renault.

La deuxième attaque, celle de NotPetya en juin 2017, était une véritable attaque de destruction et de sabotage. Ce logiciel malveillant a effacé les fichiers des ordinateurs qu’il visitait, se faisant passer pour un ransomware.  Le système des impôts ukrainiens qui était visé. Et puisque dans le cyberespace ça se propage vite  cela a fait  des victimes collatérales avec des entreprises qui faisaient des affaires avec l’Ukraine et dont les systèmes ont été infectés. La principale victime française connue est Saint-Gobain, qui évalue son manque à gagner à 250 millions d’euros.

Les entreprises ont l’habitude de subir des attaques pour voler les données et les révéler  ce qui nuisait à l’image de marque, et nuisait à la relation clients . Ils ont aussi l’habitude de subir  des fraudes financières ce qui faisait perdre de l’argent, et des sommes de plus en plus importantes. Mais là, avec les deux attaques Wannacry et NotPetya, c’est l’entreprise qui est complètement arrêtée pendant plusieurs dizaines de jours!

Au-delà de ces attaques spectaculaires, les intrusions dans les réseaux à des fins d’espionnage sont de plus en plus nombreuses, et constitue l’essentiel. D’ailleurs en Europe les entreprises devront plus réagir puisque un règlement européen va les obliger en mai 2018 prochain à rendre public tout vol de données personnelles.  La plupart d’entre elles préfèrent encore garder secrètes les attaques dont elles sont victimes, en particulier pour préserver leur réputation.

Le sujet est évidemment sera abordé aux Assises de la sécurité et des systèmes d’informations, organisées du 11 au 14 octobre 2018 au palais des congrès de Monaco. Plus 2500 personnes y sont attendues.

En Israël, la cybersécurité est une priorité. 

Selon les estimations les plus basses, Israël compte  500 entreprises spécialisées dans le domaine de la cybersécurité, la majeure partie étant des start-up. Certaines, devenues poids lourds du secteur, comme Check Point ou CyberArk, ont désormais acquis une réputation mondiale. Le gouvernement israélien ne le cache pas : il entend faire de ce pays de 8,5 millions d’habitants une «cyber nation»

Le Premier ministre a eu l’occasion de rappeler ses ambitions à la Cyber Week de Tel-Aviv 2017, vitrine du savoir-faire israélien et miroir des ambitions du pays en la matière.

Dans les années 2010, le gouvernement israélien s’est employé à créer un écosystème favorable, fondé sur l’alliance de trois acteurs : l’Etat, l’entreprise et l’université. Les anciens soldats de l’«unité 8 200», le principal service de renseignement électronique, sont très recherchés. C’est d’ailleurs une mention très prisée sur un CV et les allers et retours dans le privé, effectués souvent par cooptation, sont légion. Le magazine «Forbes» estime ainsi à 1 000 le nombre de sociétés créées par des anciens de l’unité.

Lors du service militaire, obligatoire pour les femmes et les hommes, l’armée a mis en place un processus de détection des profils intéressants : d’une part, les pilotes et d’autre part, les spécialistes cyber, qu’il s’agisse de mathématiciens ou de spécialistes du chiffrement.

Souhail Ftouh 

Technologie et innovation : pourquoi de plus en plus d’entreprises choisissent Tel-Aviv ?

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Avec 5 000 entreprises en technologie de l’information qui génèrent 10 G$ de revenus chaque année, TelAviv est sans conteste un pôle mondial dans la technologie et l’innovation.

L’ADN de Tel Aviv est l’innovation. La ville développe un puissant écosystème au service de l’intelligence urbaine. La ville est une superpuissance en termes de connaissances, de technologie et d’innovation.

Les start-up dans cette ville sont des pépites technologiques. Ici les gens imaginent, prototypent, construisent, puis fournissent à des entreprises mondiales car leur marché n’existe pas vraiment. Ils pensent global avant de penser local. La majorité  a vécu ou a passé du temps dans des pays étrangers.

En complément aux grandes entreprises technologiques américaines (Intel, Microsoft, Google, Apple, …),  les chinois ont vite perçu l’intérêt d’un tel marché et font l’acquisition de start-up à tour de bras. Et il n’y a qu’à observer les derniers partenariats académiques conclus par l’Université de Tel Aviv pour comprendre que Tel-Aviv, est un écosystème dédié à l’intelligence urbaine.

L’énergie de Tel-Aviv, la ville qui ne s’arrête jamais, a fait d’elle  une start-up city dans la start-up nation.  La ville a vu naître des solutions technologiques de très haut niveau ou encore des start-ups à succès comme MOBILEYE, qui est devenue en quelques années le leader mondial de l’anticollision de voitures et qui se positionne déjà comme l’un des principaux acteurs mondiaux de la conduite automatique.

La ville est un laboratoire international pour le développement et l’essai de systèmes de transportation avancée.L’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT) et des entreprises de technologie, y compris Microsoft, prennent part ici à des projets sur des technologies afin de créer des systèmes futurs de transport intelligent.

Le fait que des multinationales voient à Tel Aviv du potentiel et cherchent à acquérir des sociétés israéliennes qui dirigent leurs domaines d’activité est une source de fierté nationale en Israel.

Tel Aviv  a réussie à attirer et retenir les entreprises étrangères, les sièges sociaux et les talents et elle constate aujourd’hui les effets de cette réputation sur l’activité économique de la métropole. En 2016, la ville  a enregistré des investissements record : 13,35 G$ contre 11,22  G$ annuels généralement ces dernières années, tous secteurs confondus. À lui seul, le secteur des technologies de l’information et de la communication représente la moitié de la valeur de ces investissements.

Situation géographique, coûts d’opération réduits, écosystème riche, mesures gouvernementales incitatives, bassin de main-d‘œuvre qualifiée : les atouts à Tel Aviv sont nombreux.

A Tel Aviv le succès attire le succès:  les entreprises technologiques veulent être proches de leurs concurrents, de leurs fournisseurs, des organismes de recherche. Ici il y’a des chercheurs de renommée mondiale qui attirent les grandes entreprises afin de nouer avec eux des collaborations scientifiques.

Parmi tous les atouts de Tel Aviv, cet esprit de collaboration est peut-être, finalement, l’ingrédient qui explique le mieux le succès international de la métropole dans le domaine des nouvelles technologies.

Tel Aviv est un des lieux le plus dynamique de la planète et cet ensemble est sans doute une belle opportunité pour approfondir cette conception d’une action innovante, collaborative et trans frontières.

Souhail Ftouh

 

Des Israéliens se livrent à des voyage dans des endroits de plus en plus éloignés

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Vous avez déjà entendu parler des 27 petites îles Cocos dans l’océan Indien? Que diriez-vous de la station balnéaire singapourienne de Sentosa, ou Dushanbe, la capitale du Tadjikistan?

Selon les statistiques du site Hotels Metzarch HotelsCombined, des voyageurs israéliens ont réservé des voyages à ces régions et d’autres régions éloignées du monde en nombre croissant depuis le début de la saison des voyages en août 2017.

Ayal Segal, directeur de marché israélien pour HotelsCombined, constate que la plupart des Israéliens ont  choisi les destinations vivement populaires comme Londres, Prague, Budapest, Bucarest, Amsterdam, Rome, Berlin ou New. York.

Antalya, une station balnéaire turque, est également très populaire auprès des familles israéliennes qui cherchent une expérience à faible coût malgré les tensions diplomatiques d’Israël avec la Turquie, déclare Segal.

“Les nouvelles destinations populaires de cette année sont Varsovie et Chypre. Nous pensons que c’est parce qu’il y a de nouveaux vols en provenance d’Israël qui ont débuté l’année dernière et que les gens en ont appris. Les  réservations vers Chypre ont augmenté de 400% seulement “, dit Segal.

Mais alors que la moyenne israélienne réserve des logements pour 100 $ la nuit, souvent dans un appartement plutôt qu’un hôtel 2 ou 3 étoiles, ceux qui ont les moyens et la curiosité optent pour des destinations de vacances exotiques ou inattendues et dépensent beaucoup plus.

Une suite ultra-luxe dans un hôtel de villégiature à Sentosa qui dispose d’un niveau supérieur, un patio extérieur, d’un jacuzzi  au niveau inférieur offre une vue sous-marine privée dans le plus grand aquarium du monde adjacent: coût environ 4 100 $ par nuit.

Il y avait aussi des Israéliens dans la fourchette de 3 000 $ par nuit vont au Ritz Paris, à la Plaza Athénée à Manhattan ou aux Grand Canal House Suites d’Amsterdam.

Des destinations plus récentes incluent les îles Cocos, un territoire australien vierge qui offre un hôtel 5 étoiles avec spa ou piscine; et aussi  des réservations à Saint-Kitts-et-Nevis, une nation des Caraïbes à deux îles.

“Il semble que des Israéliens connaissent des destinations inhabituelles et les recherchent”, déclare Segal.

“Nous avons vu de nombreuses réservations en Afrique – Zambie, Congo, Libéria, Swaziland, Burkina Faso, Togo et São Tomé et Príncipe. Nous avons également vu des réservations au Salvador, au Nicaragua, en Grenade, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Mariannes du Nord, à la Trinité, au Brunei, aux Palaos, à Curaçao et aux îles Salomon.

En attendant, le tourisme israélien entrant est à la hausse, avec une augmentation de 26% au premier semestre de 2017 par rapport à la même période en 2016.

Les israéliens ont réalisé 11,3 millions de voyages d’une nuit ou plus en dehors du pays en 2016. Ils sont de grands voyageurs, ils dépensent beaucoup, s’ouvrent aux destinations émergentes.

Souhail Ftouh

 

Des experts israéliens pour sécuriser les Jeux olympiques 2018 de Pyeongchang contre le piratage

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Le recours aux sociétés israéliennes dans le domaine de la sécurité est une tendance de plus en plus répandue qui coïncide avec la recrudescence des attaques  ayant conduit à une demande exponentielle des besoins sécuritaires des Etats. Un marché en plein essor pour Israël qui s’impose d’ores et déjà comme le leader en la matière.

Une firme israélienne  sera sollicitée l’an prochain pour sécuriser les Jeux olympiques de 2018 prévus à Pyeongchang, en Corée du Sud.

ThetaRay, basé à Jérusalem, fournit une plate-forme et des solutions d’analyse de données volumineuses pour la cybersécurité avancée, l’efficacité opérationnelle et la détection des risques contre les menaces inconnues.

 

ThetaRay a été fondée en 2012 sur la base de la recherche algorithmique des fondateurs Amir Averbuch de l’Université de Tel Aviv et Ronald Coifman de Yale. L’algorithme du produit apprend le comportement “normal” d’un système et signale toute activité inhabituelle.

ThetaRay sera chargée d’appuyer les efforts visant à se protéger contre les risques de piratages  et des conséquences catastrophiques pour cette manifestation sportive d’envergure internationale. Sa responsabilité est de s’assurer que les technologies de pointe fonctionnent correctement pour l’une des manifestations sportives les plus importantes au niveau international: les Jeux Olympiques de 2018.

Piratage de résultats, fuite d’information personnelle et menace des infrastructures : les experts  israéliens vont superviser les efforts  contre toutes sortes d’attaques informatiques potentielles qui pourraient viser les Jeux olympiques en Corée du Sud dans quatre mois. Un piratage des Jeux pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour cette manifestation sportive d’envergure internationale.

Aux commandes de ThetaRay,   des anciens membres de l’industrie de la Défense en Israël désormais spécialistes de la cybersécurité avancée. Aux yeux de ses experts, un nombre croissant d’opportunités de manipulations numériques existe alors que le monde du sport utilise les nouvelles technologies pour améliorer les entraînements des athlètes, enrichir l’expérience des fans et même aider les arbitres à déterminer des résultats.

Piratage des tableaux indicateurs, fuite d’informations personnelles sur les athlètes, voire cibler les spectateurs ou les moyens de transport… Les tentations seraient nombreuses pour les flibustiers du clavier.Car le monde du sport n’échappe pas à la numérisation des biens et des services. Qu’il s’agisse d’acheter des billets ou carrément pendant les parties, la technologie s’infiltre partout.

En effet, les tentatives d’infiltration de systèmes informatiques menées dans le cadre des élections présidentielles américaines de 2016 doivent servir d’avertissement quant à l’importance des possibles impacts d’une offensive numérique contre les Jeux.

Des événements sportifs se seraient d’ailleurs déjà retrouvés dans la ligne de mire de pirates.

Le collectif Anonymous a ainsi soutenu avoir piraté le site internet de la Formule 1 pour dénoncer le Grand Prix de Bahreïn, en 2013. Et pendant la Coupe du monde de soccer, en 2014, des pirates se sont emparés des adresses courriel de plusieurs responsables brésiliens.

Aujourd’hui  donc  les pays chargées de préparer les futurs Jeux olympiques prennent la question de la sécurité très au sérieux.

La sécurisation de grandes manifestations sportives et culturelles est en particulier devenue un cauchemar pour les pays hôtes qui n’hésitent plus à se tourner vers l’Etat hébreu.

Outre la mobilisation de quelque milliers de policiers et militaires, c’est vers Israël que le Brésil avait décidé de se tourner pour assurer la sécurité des Jeux en 2016.

L’entreprise qui était choisie pour cette tâche colossale est l”ISDS” (International Security and Defence System), une multinationale dont les bureaux se situent dans un Moshav (village) au centre d’Israël. Aux commandes de l’ISDS, des anciens membres de l’industrie de la Défense en Israël désormais spécialistes de la sécurité sous tous ses aspects. L’ISDS s’est vue allouer un budget de 2,2 milliards de dollars.

Le rôle d’ISDS à Rio était d’analyser chaque événement en lien avec les Jeux – les environs du stade, les infrastructures (…) le village Olympique, les parkings etc.

Par ailleurs, l’entreprise était chargée d’imaginer tous les scénarios catastrophes possibles et de trouver une solution pour chacun d’eux: de l’attaque terroriste de grande envergure à une attaque dit de “loup solitaire”, tout comme un mouvement de foule suspect.

Afin de réduire au maximum les menaces potentielles, l’ISDS s’ est appuié sur le facteur humain ainsi que sur de nombreuses technologies de pointe comme un système capable de détecter un mouvement dit “suspect” en fonction de facteurs définis au préalable et relié aux caméras de surveillance. Ainsi, comme l’explique “un individu en possession d’un très grand sac ou qui se rendrait dans une zone où il n’a rien à faire”, est directement signalé aux caméras.

Un dispositif de surveillance des téléphones portables dit “Argos” était également prévu, dont l’une des fonctionnalités est de détecter un changement de carte SIM par l’utilisateur. L’entreprise israélienne avait dans le passé participé à la sécurité d’autres Jeux, mais c’est la première fois que le dispositif lui est intégralement confié.

A l’occasion de l’Euro de football en juin 2016, Paris comptait également sur un outil israélien pour sécuriser les stades: une technologie capable de neutraliser la menace posée par les drones.

Un mois plus tôt, lors du festival de Cannes, autre manifestation publique qui implique une importante concentration de personnes et rend la sécurisation des lieux difficile, quatre experts dont un ancien responsable anti-terrorisme israélien avaient réalisé un audit pour définir les points de vulnérabilité de la ville.

Si ces informations sont souvent méconnues du public, la participation d’entreprises israéliennes à la sécurité des grands événements est devenue plus courante. Ce fut le cas pour les Jeux Olympiques en Chine (2008) et à Athènes (2004).

Souhail Ftouh 

Une firme israélienne de construction sur le point de décrocher un important contrat au Kazakhstan

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La société de construction ITZIK TSHUVA GROUP devrait être sélectionnée par les autorités du Kazakhstan pour construire une tour de 38 étages et 381 appartements de luxes à Astana.

 

Une décision formelle dans ce dossier est attendue à la fin du mois. Le contrat est estimé à 33,4 millions dollars.

 

La firme ITZIK TSHUVA GROUP établie à Netanya pilotera ce projet depuis un bureau à Astana. Ce contrat viendrait bonifier le carnet de commandes de cette firme  israélienne qui a réalisé un grand nombre de projets prestigieux  de développement résidentiel, commercial et dans les endroits les plus attrayants d’Israël.

 

 

Avec de nombreuses années d’expérience et de connaissances, cette firme qui réunie des professionnels de premier plan dans le domaine de l’immobilier combine une conception architecturale optimale et un haut niveau de finition grâce à la coopération avec les meilleurs architectes en Israël tels que: Ilan Pivko, Pitzo Kedem, Gidi Bar-Orian, Yair Zik, Gabi Tetro et autres.

 

Tous ses projets sont supervisés par des sociétés de surveillance qui respectent les normes les plus strictes et sont légalement escortés par l’entreprise bien connue Fischer Becher Chen & Co

 

Grâce aux avantages professionnels et techniques accumulés au cours des années, la firme a réalisé des résultats spectaculaires. Les mêmes résultats ont donné à ITZIK TSHUVA GROUP  une grande réputation à la fois aupres des clients et de ses partenaires commerciaux, et a établi son statut de groupe immobilier leader en Israël.

 

Astana une capitale  futuriste

 

Astana qui est la première capitale construite au 21ème siècle se distingue par une architecture résolument avant-gardiste, où se côtoient gratte-ciels, monuments modernistes et espaces verts.

 

L’arrivée massive et soutenue de nouveaux habitants (fonctionnaires et cadres d’entreprises privées originaires d’Almaty et mutés à Astana mais aussi citoyens d’origine modeste attirés par les opportunités d’emploi créées par le développement de la ville) a entraîné une hausse fulgurante des loyers et du prix de l’immobilier. Si de nombreux bâtiments de logement sont actuellement construits, ils sont dans l’immense majorité des cas de « grand standing » et ne sont accessibles qu’aux revenus les plus élevés.

 

Les nouvelles constructions qui apparaissent dans la ville se sont faites souvent au prix de la destruction d’anciens logements et de l’expropriation de leurs habitants ; expropriations souvent faites contre des compensations insuffisantes.

 

Sous les ordres de Nursultan Nazarbayev, le président du Kazakhstan, les nouvelles constructions à Astana sont soutenues par des milliards de pétrodollars. Le résultat est époustouflant : une capitale  futuriste qui connaît une frénésie de construction. Des tours de bureaux et de complexes résidentiels qui poussent autour.

 

Souhail Ftouh 

 

Des produits israéliens qui génèrent le moins d’impact sur l’environnement 

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Parce que chaque citoyen a une responsabilité envers sa communauté, en Israel on favoriser la production et la consommation écoresponsable. Afin de concrétiser cet engagement, des firmes en Israel s’activent depuis longtemps dans la mise en place de  produits écoresponsables. Cette politique est une fierté et une marque de respect envers notre planète pour les générations futures!

Qu’il s’agisse de scooters électriques, de systèmes d’eau intelligents ou d’accessoires recyclés, ces articles made in Israel consomment moins de ressources naturelles.

Sensibo réduit la consommation d’énergie en contrôlant votre climatiseur à distance via l’application smartphone gratuite Sensibo. Il offre un calendrier de sept jours et vous rappelle de nettoyer les filtres à air pour une efficacité de fonctionnement maximale. De plus, Sensibo éteint l’A / C automatiquement lorsqu’il détecte que tout le monde a quitté la maison.

Conçu en Israël et fabriqué en Chine, l’unité prend moins d’une minute à installer, expédie dans le monde entier, et est compatible dans tous les pays avec n’importe quelle prise de courant et de tension. Sensibo se synchronise avec Amazon Echo et Google Home.

HomeBiogas  ce système HomeBiogas convertit les restes de nourriture et les déchets animaux en biogaz naturel pour la cuisson et en engrais liquide pour le jardin. L’unité d’arrière-cour fonctionne mieux dans les climats chauds et peut transformer le gaspillage alimentaire d’environ cinq personnes en quelque 200 litres de gaz.

Des unités ont été installées dans 70 pays, principalement aux États-Unis, en Australie et au Mexique. Les coûts du système made-in-Israel s’accompagnent d’outils et d’un guide d’assemblage détaillé.

GreenIQ, le remplacement de votre contrôleur d’irrigation et d’éclairage par le Smart Garden Hub de GreenIQ vous permet d’économiser de l’eau.

L’application mobile GreenIQ vous permet de créer et de contrôler les programmes de planification pour chaque zone d’irrigation et modifie automatiquement votre programme en utilisant des données météorologiques en ligne.

GreenIQ contrôle également l’éclairage extérieur afin que vous puissiez économiser de l’énergie en éteignant les lumières à distance quand vous n’en avez pas besoin. Il se coordonne avec des accessoires «smart garden» tels que Flower Power et Vegetronix, et avec des plateformes domotiques telles que Echo et Nest.

Smart Garden Hub est vendu dans le monde entier en ligne et dans les magasins en France, en Italie, en Espagne et aux États-Unis. Aux États-Unis, les clients peuvent obtenir des rabais auprès de l’Environmental Protection Agency parce que le produit est certifié WaterSense.

 

SmarTap, ce  système de douche numérique permet de réduire la consommation d’eau, la consommation d’énergie et la surveillance et le contrôle via les algorithmes et l’informatique en nuage (IoT) pour les clients résidentiels et commerciaux. Vous pouvez contrôler l’intensité et la température, remplir automatiquement le bain et être averti des fuites via les contrôleurs numériques manuels, les smartphones ou l’activation vocale à l’aide d’Amazon Echo.

Les ventes commencent plus tard cette année dans les magasins de détail au Royaume-Uni. Pendant ce temps, des unités SmarTap sont installées dans le Sheraton de Tel Aviv à la suite d’un projet pilote réussi, et le produit est testé par des hôtels à Londres, en France et à Bruxelles. SmarTap a remporté la troisième place à la compétition IoT lors de la conférence 4YFN 2017 à Barcelone.

 

Havie,  dans un atelier de Tel Aviv créé en 2013, les frères Archie et Denis Ryabko montent de vieux vêtements, uniformes, tentes et sacs de sport dans de nouveaux sacs, tabliers, portefeuilles, porte-clés et porte-clés. Ils expédient dans le monde entier.

“L’un de nos plus grands défisest de chercher des matériaux nouveaux et uniques dans les magasins d’approvisionnement ou de fouiller pendant des heures dans les magasins d’occasions et les marchés”, affirment les deux frères.

Havie a été porté à notre attention par le blog d’information durable Green Prophet.

 

Life Story Bio-Chic bag

Le sac Bio-Chic entièrement biodégradable est fabriqué par Life Story, une filiale de Bram Industries à Sderot, et a aidé Bram à figurer sur la liste des dix entreprises israéliennes les plus innovantes de Fast Company pour «apporter la durabilité au marché des plastiques».

Life Story fabrique également des couverts jetables fabriqués à partir de fécule de maïs et d’autres produits vendus dans des chaînes américaines et européennes telles que Target, TJ Maxx, Amazon, Bed & Bath, Tesco, HomeGoods, Home Depot, The Container Store, GiFi et Carrefour.

 

 

Inokim

Les scooters électriques Inokim sont l’idée originale du designer-ingénieur-entrepreneur primé Nimrod Riccardo Sapir. Les e-scooters pliables légers fonctionnent avec des batteries lithium-ion rechargeables et se rechargent en cinq à six heures.

“C’est une exportation d’esprit israélienne”, dit Sapir ce qui signifie qu’il fait de la R & D et du marketing sur le marché intérieur bien que les scooters soient fabriqués par une société chinoise. Deux nouveaux modèles arrivent bientôt.

Les e-scooters Inokim sont vendus en ligne et en magasin en Australie, Autriche, Canada, Chine, Corée, République tchèque, Finlande, France, Israël, Corée, Lituanie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Roumanie, Russie, Singapour, Suède et Royaume-Uni.

 

INU

Mise sur le marché mi-2018: un e-scooter pliant léger par Green Ride of Haifa. Équipées d’une batterie électrique intégrée, les scooters INU seront équipés d’une station d’accueil téléphonique, d’un GPS et d’un GSM, et se replieront automatiquement lors de la réception d’une commande vocale.

BambooBike

Ces vélos électriques en bambou sont fabriqués dans le nord d’Israël par des femmes appartenant à des communautés minoritaires et défavorisées. Ils expédient n’importe où dans le monde. L’entrepreneur en série Ophir Fromm a fondé l’entreprise pour combiner son talent d’ingénieur avec sa passion pour le cyclisme et faire une différence sociale et écologique.

 

Les différents modèles de BambooBike sont fabriqués à la demande et coûtent entre 250 $ et 1 000 $. Fromm dit qu’ils sont les seuls e-bikes en bambou avec la certification TUV SUD et une garantie. Le bambou est cultivé en Israël et dans d’autres endroits, spécialement élevés pour être à l’épreuve des fissures.

Le vélo ne pèse que 15,5 kg (y compris la batterie) et a le double de la gamme de la plupart des autres vélos électriques, selon Fromm.

Souhail Ftouh 

Une firme privée d’investissement de Los Angeles va investir 15 millions dans une start-up israélienne

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StoneCalibre, une firme privée d’investissement de Los Angeles, va signer le mois prochaineune lettre d’intention avec une start-up israélienne, Kaymera, pour enrichir son portefeuille de solutions qui nécessitera un investissement de 15 millions de dollars.

La start-up israélienne, créée en 2013 et qui continue d’évoluer rapidement, s’adresse aux gouvernements et aux entreprises.

L’entreprise exerce ses activités en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Europe et dans les pays côtiers de l’Asie-Pacifique. Comptant plus de 3 000 déploiements dans les PME, les grandes entreprises et les fournisseurs de services, les solutions Kaymera  sont présentes sur de nombreux marchés, dont la finance, la santé, le gouvernement, la fabrication, la vente au détail, le secteur juridique et l’éducation.

 

Kaymera protège ses clients contre les intrusions de malware, en cryptant tous les échanges qu’ils soient vocaux ou écrits. Et permet aussi d’utiliser en toute tranquillité des applications comme Facebook, Twitter, Instagram, qui demandent parfois des accès quasi-complet au téléphone. Elle propose un avantage supplémentaire en simplifiant le déploiement. Elle s’intègre parfaitement à toute entreprise et ne requiert aucune exigence matérielle supplémentaire.

Kaymera a reçu déjà plus de 13 millions de dollars d’investissement dont 10 millions en février 2016.

Selon Craig Coward, porte-parole de la start-up, “l’originalité de Kaymera est de fournir une solution sur le plan organisationnel. Nous décomposons le domaine mobile de l’organisation en plusieurs niveaux, avec différents besoins en matière de sécurité et de risque. Nous avons plusieurs solutions pour chaque poste dans l’entreprise, avec différents types de protection que nous appliquons à chaque poste.

Souhail Ftouh 


Une grande firme américaine de solutions de marketing web s’installe à Tel-Aviv

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Web.com Group, une société américaine cotée au NASDAQ, compte ouvrir prochainement un bureau de développement à Tel Aviv.

Installé à Jacksonville, en Floride, Web.com est un fournisseur de services internet et de solutions de marketing web pour petites entreprises dont la valeur boursière s’élève à un peu plus de 1 milliard de dollars US.

L’entreprise compte renforcer sa position en Europe-Moyen-Orient-Afrique.

Le visage du marketing a changé depuis l’avènement de l’internet, et particulièrement depuis le début de ce qu’on peut appeler le Web 2.0. Auparavant, les agences de publicité et les entreprises utilisaient un marketing de masse : campagnes télévisuelles, radiophoniques ou imprimées. Maintenant, tout a changé. La place du marketing de masse a changé. Il n’est pas désuet, mais bien complémentaire au marketing direct. Les solutions de marketing internet sont maintenant plus variées et efficaces les unes que les autres.

Tel-Aviv offre une atmosphère propice à l’innovation.

Le choix d’Israël est une décision justifiée pour Web.com Group, car ce pays dispose de plusieurs  start-up qui innovent et travaillent à la recherche des meilleures solutions de communication d’affaires ( conception Web, marketing digital,service d’hébergement Web,Référencement payant…).

La capitale économique d’Israël offre un environnement propice à l’innovation et aux nouvelles technologies dans ces domaines.La société américaine souhaite profiter  du savoir-faire israélien qui est l’un des plus avancés dans le monde. Tel-Aviv est un eldorado pour les nouvelles technologies dans un pays où l’économie est florissante et où le taux de chômage est tombé à 4,3 %.

La capitale économique d’Israël compte plus de 1 450 start-up, soit la plus forte concentration au monde. Google, Microsoft, Apple et Facebook ont aussi choisi Tel-Aviv pour y installer un de leurs centres de recherche.

Pour encourager les créateurs de start-up, la municipalité de Tel-Aviv met à leur disposition un espace de cotravail au sommet de la Shalom Tower, l’ancien gratte-ciel le plus haut du Proche-Orient. La ville compte 84 pépinières similaires, deux fois plus qu’à Paris.

Pour attirer davantage d’entrepreneurs étrangers, le gouvernement a lanceé en 2017 un visa « spécial start-up » d’une durée de deux ans.

Souhail Ftouh

Une nouvelle étude israélienne éclaire les causes de la surdité

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Dans le monde, des millions de personnes vivent avec une déficience auditive, dont une vaste majorité dans les pays à revenu faible ou intermédiaire où elles n’ont souvent pas accès à des services de soins appropriés pour l’oreille et l’audition. Plus de 360 millions de personnes sont concernées dans le monde, dont 32 millions d’enfants et près de 180 millions de personnes âgées.

La 70ème Assemblée mondiale de la santé de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) qui s’est tenue le 31 mai 2017 a consacré une résolution au thème « Prévention de la surdité et de la déficience auditive »

L’excellence de la recherche  israélienne dans le domaine

Des scientifiques de l’Université de Tel Aviv et l’Institut Weizmann e débloquent une partie vitale du puzzle sur les causes de la surdité. Ils ont fait un pas de plus lorsqu’ils ont cartographié un certain type d’ARN (une molécule essentielle au codage et à l’expression des gènes ) qui existe à proximité des gènes liés à l’audition.

Les molécules en question sont appelées “longs ARN non codants” (ARNnc en abrégé). Comme leur nom l’indique, les ARN non codants ne «codent» pas pour les protéines dans le corps, mais agissent comme des molécules régulatrices et peuvent avoir un impact important sur l’endroit où dans le corps et pendant le développement ou l’âge adulte les gènes sont exprimés. Autant que 98 pour cent du génome humain se compose de ces molécules non codantes.

Les ARNnc ont été liés à un large éventail de maladies et d’affections héréditaires telles que la maladie cœliaque et le cancer. La nouvelle étude, qui a été publiée dans des rapports scientifiques la semaine dernière, décrit comment les chercheurs ont effectué un «séquençage de nouvelle génération» sur un modèle de surdité humaine pour identifier les ARNnc qui fonctionnent dans l’oreille interne.

Les chercheurs ont catalogué plus de 3 000 ARNnc ayant des profils d’expression à travers le système auditif.

L’équipe a ensuite concentré son attention sur seulement trois ARNnc – ceux qui étaient les plus proches des gènes liés à l’audition et à la surdité. Parce que ces “ARNnc sont situés à côté des gènes de la surdité, [ils suggèrent] qu’ils dirigent et régulent ces gènes», a déclaré la professeure Karen Avraham, vice-doyenne de la faculté de médecine Sackler de l’Université de Tel Aviv.

La professeure Avraham  a dédié  sa carrière à la recherche dans l’audition depuis 35 ans.

L’étape suivante consistera à effectuer des expériences pour révéler les fonctions précises de ces ARNnc sur le tissu de l’oreille interne.

“Comment les changements dans ces parties héréditaires du génome contribuent-ils à la surdité?” demanda la professeure Avraham.

“Il y a un besoin de nouvelles approches et points d’entrée à la thérapie génique. En savoir plus sur la façon dont les gènes sont contrôlés peut aider à concevoir des stratégies et peut être un premier pas clé vers un remède potentiel. ”

Un endroit où la professeure Abraham veut se pencher est dans le voisinage.

“Les mutations récessives causant la maladie – et la surdité – continuent à prévaloir, en particulier dans les parties du monde où les mariages ont lieu entre des parents, comme au Moyen-Orient; c’est ce qu’on appelle la consanguinité», a déclaré la professeure Avraham dans un communiqué.

Bien que la science ait fait de grands progrès vers l’identification des causes de la surdité, “il y a encore un nombre considérable de cas de surdité héritée non résolus”, a  la professeure Avraham.

L’identification de parties du génome telles que les ARNnc peut aider à isoler des variants pathogènes ou des éléments régulateurs qui peuvent être à l’origine des troubles de l’audition et de l’équilibre chez l’humain”  a – telle ajouté.

Souhail Ftouh 

 

Ce jeudi 7 décembre, aura lieu à Tunis le pèlerinage annuel sur la tombe de Rebbi Hai Taieb Lo Met.

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En Tunisie des juifs d’Israël n’auront pas peur de venir cette semaine vénérer leurs saints en toute tranquillité.

Comme chaque année, quelque 200 juifs – la plupart d’origine tunisienne -iront de tous les coins du monde, et notamment d’Israël, pour rendre hommage sur la tombe de Rebbi Hai Taieb Lo Met enterré dans cette terre qu’ils “aiment”, priant à l’unisson pour la “paix et la cohabitation entre les deux religions” au Moyen-Orient.

Ce jeudi 7 décembre 2017, qui correspondant au 19 Kislev du calendrier hébraïque, aura lieu à Tunis le pèlerinage annuel sur la tombe de ce rabbin, grand érudit et auteur de miracle est au centre d’une « hiloula »qui aura au cimetière juif du Borgel à Tunis.

Parmi les pèlerins  cette année on trouve des fidèles juifs de synagogue tunisienne “Keter Torah”,de Netanya centre. Ils participeront au pèlerinage ainsi qu’aux rituels de la « minha » et du « chahrit » qui auront lieu dans les synagogues.

Sous surveillance policière, son l’accès sera autorisé aux seuls tunisiens dûment munis d’une autorisation délivrée par la communauté juive du pays. Une collecte sera versée dans une caisse pour la rénovation et l’entretien des sépultures .

A l’occasion de sa « hiloula », un pèlerinage aura lieu au Borgel sur sa tombe et la tradition veut que des dons et des repas soient servis aux démunis.

Auteur de nombreux miracles, Rebbi Hai Taieb Lo Met est très vénéré dans la communauté juive tunisienne et compte parmi les grands « tsadik ».

Grande ferveur durant  sa  hiloula  

Une grande ferveur accompagne ce pèlerinage annuel pour lequel on accourt de partout pour se recueillir et célébrer la mémoire du rabbin disparu.  “Un homme pieux, intègre, bienfaiteur, bon” lit-on sur une plaque ornant la façade d’une synagogue.

Une légende entoure la sépulture de Rebbi Hai Taieb Lo Met qui serait apparu en rêve au tailleur de pierre chargé de sa pierre tombale pour lui demander d’ajouter à son épitaphe l’expression « Lo Met » qui signifie « n’est pas mort ».

Pour mieux comprendre la vénération dont fait l’objet Rebbi Hai Taieb Lo Met, il faut revenir à l’histoire de ce rabbin et à sa tradition sainte qui a fait de sa « hiloula » l’un des plus importants pèlerinages juifs tunisiens.

Mort il y a 180 ans, Rebbi Hai Taieb était un grand érudit, exégète de la Torah et de la Kabbale. Ses œuvres écrites ont été perdues et selon la légende, sa mère les aurait jetées par erreur.

Un chant datant du dix-huitième siècle et dédié au saint personnage continue de nos jours encore à être psalmodié à la mémoire de Rebbi Hai Taieb. Son surnom de Lo met qui signifie « n’est pas mort », il le doit aussi à sa légende.

On raconte en effet que la stèle désignant sa tombe était régulièrement et mystérieusement détruite. A chaque fois qu’on la remplaçait, elle était de nouveau détruite, jusqu’au jour où le rabbin apparut en rêve au graveur de la stèle.

Le saint homme s’adressa au tailleur de pierres en ces termes : « Pourquoi écris-tu que je suis mort à telle date? Mon nom est Hai et signifie le Vivant. Corrige ta stèle et elle ne sera plus détruite ! »

C’est alors que le graveur ajouta la mention « lo met » qui signifie donc « n’est pas mort ». Depuis, la stèle n’a plus été détruite et le rabbin repose en paix avec le nom de Hai Taieb Lo Met.

Souhail Ftouh

Ouverture d’un campus universitaire israélien en Chine

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Alors que la mode, chez les antisémites, est au Israël bashing, ou dénigrement et lynchage de ce qui est israélien, voici un bel exemple de ces  ambassadeurs de l’excellence israélienne à travers le monde.

L’Université israélienne du Technion – Institut de technologie d’Israël -et l’Université chinoise de Shantou ont inauguré, pour l’année 2018, un centre d’études commun en Chine.

Située dans la province côtière du Guangdong, dans le sud-est de la Chine, la nouvelle université de recherche est le résultat d’un accord de coopération signé entre les deux instituts universitaires en 2013.

La construction a débuté en 2015 après l’approbation du ministère chinois de l’Éducation, le gouvernement chinois et les autorités municipales locales qui financent en partie le projet.

C’est l’ancien président israélien Shimon Peres qui avait dirigé la cérémonie d’inauguration en compagnie de l’entrepreneur Li Ka-Shing, originaire de Hong Kong.

L’enseignement et le travail de recherche du nouvel établissement sont en anglais. L’université offre des programmes en génie chimique, en génie des matériaux, en biotechnologie et en génie alimentaire.

Déjà Technion;  ce nom suffit à faire rêver des centaines de milliers de bacheliers et d’élèves de classes préparatoires en Chine, qui, pour y accéder, devront réussir l’un des concours les plus sélectifs en Chine.

Israel Institute of Technology est un institut de recherche et une université publique à Haïfa, en Israël spécialisé dans les domaines de la science et de la technologie. Fondé en 1912 sous l’Empire ottoman comme Institut polytechnique, le Technion est la plus ancienne institution universitaire d’Israël.

Le MIT a classé le Technion comme la sixième université dans le monde pour son écosystème d’innovation après le MIT lui-même, l’université Stanford, l’université de Cambridge, l’Imperial College London, et l’université d’Oxford.Le Technion est classé comme la 8e institution mondiale en nombre de prix Nobel.Le corps professoral du Technion comprend quatre des six Israéliens lauréats du prix Nobel de chimie depuis 2004. 

 

 

 

“La Chine offre au Technion une vaste plateforme pour réaliser son excellence académique”, a déclaré Li Jiange, chancelier de Guangdong-Technion, à l’occasion de la cérémonie.

“L’ouverture du campus du Technion en Chine témoigne des excellentes relations entre la Chine et Israël”, a affirmé Aaron Ciechanover, lauréat du prix Nobel de chimie et responsable du nouvel institut.

“Il ne fait aucun doute que toutes les parties impliquées dans le projet en tireront des avantages considérables,” a-t-il ajouté.

Cette ouverture a pour objectif de développer  la coopération scientifique sur des thématiques de recherche clés en Israel et en particulier avec les laboratoires de recherche.

Ce campus israélien  offrira la possibilité à des start-up accompagnées en Chine de se développer au cœur de l’écosystème innovant du Technion et de participer à des projets de développement. Il pourra également accueillir des étudiants et des stagiaires des écoles chinoises . Ces derniers pourront participer à des projets de recherche basés sur des problématiques  réelles, se former à des technologies de pointe et développer des compétences recherchées par les entreprises.

 

Ce n’est pas la première fois que des universités  israéliennes s’exportent à l’étranger 

Il s’agit de la deuxième aventure académique commune pour le Technion. En 2011, l’institut s’est associé à Cornell University, basée aux États-Unis, pour lancer Cornell Tech, qui offre des programmes de maîtrise et de postdoctorat. Après plusieurs années de résidence dans un lieu temporaire à Manhattan, Cornell Tech a déménagé an aout de façon définitive sur l’île de Roosevelt à New York.

L’Université de Tel-Aviv a également annoncé récemment une collaboration académique avec un institut chinois. En mai2017, l’université a lancé un centre de recherche de 300 millions de dollars avec l’Université Tsinghua de Beijing.

Appelé XIN, le centre offre aux étudiants diplômés l’opportunité d’effectuer des recherches collaboratives sur les nanotechnologies, en particulier dans les applications médicales et optiques.

Souhail Ftouh

Tel-Aviv, pôle mondial de savoir en Intelligence artificielle (IA)

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N’en déplaise à ses détracteurs, Tel-Aviv cette métropole israélienne occupe la place de chef de file dans plusieurs domaines de haut savoir. Intelligence artificielle, multimédia, aérospatiale font partie des grands pôles dans lesquels la région de Tel-Aviv se distingue. La recette du succès ? Des chercheurs créatifs, des entreprises novatrices et beaucoup de flair et de talent !

Israël est aujourd’hui un pôle important de l’intelligence artificielle (IA), notamment grâce à l’expertise développée dans ses universités et ses centres de recherche. Ce pays est un foyer de talent et est mondialement connu pour ses capacités et ses recherches sur l’intelligence artificielle, l’informatique à haute performance et la vision par ordinateur, tant dans le milieu universitaire que sur le terrain.

Dans les années 90, l’IA fait des bonds de géant grâce à une approche reproduisant les réseaux de neurones du cerveau humain. C’est la naissance de l’apprentissage profond. Dorénavant, les systèmes peuvent apprendre par eux-mêmes à réaliser des tâches complexes, pour lesquelles il serait très ardu de les programmer.

Avec l’augmentation de la puissance des processeurs graphiques et la quantité sans cesse croissante de données, l’intelligence profonde s’annonce comme la grande révolution des prochaines années. Elle est déjà omniprésente dans la reconnaissance vocale, la recherche d’images en ligne et la technologie financière, par exemple.

L’intelligence artificielle ne fait que décoller en tant que domaine et elle gagne du terrain avec un taux de croissance annuel de près de 63 % depuis 2016 et devrait devenir un marché à 16 milliards de dollars d’ici 2022, selon MarketsandMarkets, un cabinet spécialisé dans la recherche.

Les industries à l’échelle mondiale devront s’adapter à ce que les ordinateurs reprennent les tâches traditionnellement réalisées par les humains, et la course est ouverte pour ceux qui conduiront cette transformation technologique. Des entreprises comme Nvidia, Intel Corp., Samsung Electronics et Qualcomm Corp. sont en concurrence pour avoir une part du gâteau de cet espace lucratif.

 

Israel est un foyer de talent, de rayonnement et d’apprentissage

La région de Tel-Aviv est l’une des grandes villes pionnières de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage profond au pays. Avec des multitudes de ses algorithmes d’apprentissage, elle est devenue le plus grande et le plus prestigieuse ville de chercheurs en apprentissage profond du monde.

Le nombre de chercheurs en IA à l’Université de Tel-Aviv est 350, soit la plus forte concentration du monde. Leader mondial dans l’enseignement de l’IA, ici en enseigne, entre autres, l’apprentissage par renforcement, une branche de l’apprentissage profond. Cette université   finance aussi  les programmes de recherche en IA  et remet des bourses aux étudiants au doctorat, renforçant d’autant les capacités israéliennes dans ce domaine.

L’Université de Tel-Aviv travaille sur des programmes pour trouver des solutions en IA, afin d’aider les compagnies aériennes, les opérateurs de satellites, les contrôleurs aériens, les opérateurs de transport, les forces armées et les gestionnaires d’infrastructure.

En 2016, près de 20 % des investissements étrangers au pays ont été effectués en IA. Google a investi 185 millions de dollars en 2016, et Microsoft, Intel et Nvidia ont financé des investissement à hauteur de 763,5 millions.

De son côté, Facebook a investi 66 millions en Artificial Intelligence Research (FAIR) dans un laboratoire de recherche en IA à Tel-Aviv. L’équipe rassemble une dizaine de chercheurs et une trentaine de scientifiques.

Le gouvernement s’y mette aussi.

Jérusalem a annoncé un financement de 300 millions de son budget 2018 et a débloqué 125 millions pour aider les chercheurs d’IA, dont une somme de 60 millions est destinée à Tel-Aviv. Tous ces encouragements  amènent une série de succès auprès des investisseurs étrangers, ce qui est très bénéfique  pour les startups israéliennes qui font leur marque pour assurer le rôle de Tel-Aviv comme pôle de l’IA avec des milliers de brevets et en création de valeur. Ces grandes entreprises qui s’installent à Tel-Aviv contribuent de belle façon à l’écosystème des startups locales. La présence de ces acteurs importants contribue à l’émergence d’un grand nombre d’entreprises en démarrage.

Le talent amène les investissements

 

Nvidia Corp., située à Santa Clara, en Californie, considère les talents et l’innovation israélienne comme une partie intégrante de ses activités alors que l’entreprise, évaluée à 98 milliards de dollars, complète sa transition pour passer du statut de fabricant de processeurs pour les jeux et les ordinateurs à un leader dans l’intelligence artificielle et les technologies informatiques visuelles.

Nvidia a été actif en Israël depuis huit ans, aussi bien en y vendant ses processeurs localement et en achetant des actions dans des start-ups. La société a investi des  dizaines de millions de dollars  dans trois start-ups au cours de ces cinq dernières années : Zebra Medical, qui fabrique un logiciel d’imagerie médicale qui utilise l’intelligence artificielle, Deep Instinct, qui utilise l’apprentissage profond [une méthode visant à modéliser des données abstraites] pour prédire les cyber-menaces, et Rocketick, une société de simulation qui teste les puces, achetée par Cadence en 2016 pour un montant estimé à 40 millions de dollars.

Aujourd’hui, Nvidia a mis en place une nouvelle équipe de recherche et de développement composée de 20 personnes en Israël et est à la recherche de nouveaux bureaux à Tel Aviv et de 15 à 100 employés supplémentaires dans un proche avenir, a déclaré Jeff Herbst, un vice président du département du développement commercial Nvidia Corp.

 

« Nvidia est une véritable société experte en technologie et Israël est un pays pour sa grande expertise en technologie, donc c’est un choix parfait et une correspondance parfaite », a dit Jeff Herbst, le vice-président du développement commercial de l’entreprise, qui a vu son action augmenter de près de 200 % au cours des 12 derniers mois au Nasdaq.

En octobre dernier, Nvidia avait organisé une importante conférence centrée sur l’Intelligence Artificielle et ses processeurs graphiques (GPU) à Tel Aviv. Son directeur général, Jensen Huang, était l’interlocuteur principal de l’événement, qui a inauguré une compétition destinée aux start-ups pour choisir la firme locale qui est le leader en intelligence artificielle.

« Cette  conférence de premier ordre sur l’intelligence artificielle était un signal que l’on envoie à Israël : nous sommes prêts à augmenter nos activités », a déclaré Herbst.

« L’intelligence artificielle affecte tous les domaines d’activité, la vie, les interactions sociales, la technologie, de sorte que le marché continuera de croître et nous allons continuer à assurer notre position de leader en développant l’écosystème le plus rapidement possible et aider à résoudre les problèmes les plus difficiles du monde, que ce soit dans le domaine automobile, la santé, les finances ou la sécurité. C’est un domaine tellement vaste, et je pense qu’Israël y contribuera fortement » a t-il dit.

« Nous voulons exploiter ce vivier de talents », a-t-il ajouté. Cette réserve a, par ailleurs, été exploitée par son rival Intel depuis 1974.

Intel emploie quelque 10 000 personnes en Israël, ce qui en fait le plus grand employeur et exportateur privé du pays. Environ 60 % de ses employés travaillent en recherche et développement. En juin 2017, le géant américain avait déclaré qu’il élargissait ses opérations en cyber-sécurité en Israël et, en mars 2017, il avait conclu un accord de 15,3 milliards de dollars pour acquérir Mobileye, un fabricant de technologie automobile basé à Jérusalem.

Intel a « été formidable pour Israël et parfois les meilleurs travaux d’Intel ont été menés en Israël », a admis Herbst.

« C’est pourquoi nous savons qu’il y a de grands talents ici. Nous n’allons pas essayer de rivaliser avec eux en termes de taille. Nous le ferons selon nos propres termes et comme cela a du sens pour nous mais le fait est que nous voulons exploiter le même vivier de talent qu’ils font travailler depuis de nombreuses années » a t-il dit.

Nvidia « grandit extrêmement rapidement en ce moment », a-t-il déclaré et le nombre de ses employés ont doublé au cours des dernières années. « Alors, nous devons trouver du talent partout dans le monde ».

L’idée est de tirer parti des technologies et des talents locaux en Israël et d’enseigner aux développeurs et aux entrepreneurs locaux comment intégrer et utiliser les processeurs Nvidia dans les produits qu’ils créent.

« Nous voulons être en mesure de soutenir et d’être la plate-forme centrale pour l’écosystème des grandes et petites entreprises en Israël qui travaillent au développement avancé de la technologie », a précisé Herbst. « Plus nous avons des applications qui fonctionnent sur notre plate-forme, plus nous pouvons vendre des plates-formes et des produits. C’est extrêmement symbiotique ».

L’équipe de recherche et développement travaille sur le développement de technologies d’intelligence artificielle, d’apprentissage en profondeur et de graphiques qui alimenteront les autres plates-formes de Nvidia pour la conduite autonome, les centres de données, les applications financières et les applications pour les soins de santé et les applications de sécurité.

Nvidia est en train de « mener une transition pour passer du statut d’une entreprise de jeu à une société d’intelligence artificielle et d’informatique visuelle », a-t-il déclaré. « Et Israël va devenir le centre, ou l’un des centres, du développement de la technologie de l’intelligence artificielle qui va dans toutes les directions auxquelles nous sommes intéressées ».

Le fabricant américain de processeurs cherche à ajouter jusqu’à 100 employés à sa nouvelle équipe de recherche et développement à Tel-Aviv.

Souhail Ftouh

La demande pour le beurre a explosé en Chine, la filière laitière israéliennes tente de satisfaire le marché.

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La pénurie mondial de beurre apparaît comme une vraie menace pour l’année 2018 et entraîne un vent de panique sur les marchés.

La faute revient à la Chine ou la demande de beurre ne cesse de progresser. Une hausse attribuable au retour en grâce de la matière grasse animale, après trente ans de dédain de la part des nutritionnistes, mais aussi un goût prononcé pour les viennoiseries au beurre, pour les chinois (croissants, tartes, brioches, biscuits et autres jambon-beurre. )

Face à cette explosion de la demande, la production laitière a baissé en Nouvelle-Zélande, plus gros exportateur mondial de lait, ainsi qu’en Europe, où la fin des quotas laitiers il y a trois ans avait provoqué une surproduction et donc une chute des cours poussant les éleveurs à réduire leurs tonnages.

L’offre de beurre s’avère donc insuffisante alors que la demande ne cesse de croître, avec notamment l’apparition de nouveaux clients à l’international, notamment en Chine et au Japon, qui copient certains modes de consommation alimentaires occidentaux. Mécaniquement, les cours se sont envolés.

En conséquence les prix du beurre industriel se sont envolés : payé 2 500 euros la tonne en 2016, les cours du beurre ont atteint 8 000 euros la tonne début 2018 . La hausse a touché de plein fouet l’industrie agroalimentaire, qui a vu ses coûts exploser mais n’a pas pu pour autant les transférer dans la grande distribution, qui fixe les prix annuellement. Les professionnels de la boulangerie et de la biscuiterie s’alarment du coût d’une de leurs matières premières.

Contrairement à la poudre de lait, l’UE ne détient aucun stock de beurre à injecter sur le marché pour faire baisser les cours.

La France est aussi en proie à une crise des producteurs laitiers et une pénurie de beurre. Derrière cette situation et les inquiétudes qu’elle engendre se profile les impacts qui se répercutent sur les prix des diverses pâtisseries. La pénurie a eu un impact aussi directement sur l’approvisionnement des magasins en France.

Aux États-Unis aussi, la consommation de beurre a augmenté de 8% en un an. La chaîne McDonlad’s a remplacé la margarine par du beurre.

Les produits laitiers israéliens s’exportent de plus en plus, notamment vers la Chine.

Alors que la demande, en Chine, progresse à pas de géants entraînant une pénurie de produits laitiers dans  plusieurs pays, en 2017, les exportations israéliennes  vers la Chine ont bondi de 46%. Les producteurs laitiers en Israël bénéficient de cette envolée des tarifs du beurre.

L’industrie agro-alimentaire israélienne a produit 2,566 milliard de litres de lait en 2017, ce qui représente une hausse de 3 % par rapport à l’année 2016, qui avait déjà constitué un bon cru pour l’économie laitière. La production de lait annuelle des vaches israéliennes fait partie des plus élevées du monde. Une vache laitière produit ainsi en moyenne 12 083 kg de lait par an (en 2016).

Quand le géant alimentaire chinois Bright Food a voulu booster sa production laitière, c’est tout naturellement vers le marché israélien qu’il s’est tourné. Depuis 2015, ce conglomérat d’État basé à Shanghai, détient 56?% de l’entreprise Tnouva, au terme d’une transaction d’un milliard de dollars.

Ce qui a donné envie à Bright Food de poser son pied dans l’État Juif, C’est la compétence et l’expertise bleu et blanc en matière de lait, doublée d’une technologie en contrôle de qualité hors du commun qu’il souhaite importer en Chine, où la demande pour les produits laitiers est en hausse exponentielle.

Il faut dire qu’Israël mérite bien son surnom biblique. En Terre promise, le lait coule à flot. Les 125 000 vaches du cheptel israélien sont les plus productives du monde: une moyenne de 12 000 litres annuels, par animal, en 2016. Soit un total de 1500 millions de litres de lait de vache par an. (A noter également les 11,2 millions de lait de chèvre et les 15,9 millions de lait d’avoine).

Alors comment un pays aussi chaud et sec qu’Israël peut se targuer de posséder les meilleures vaches laitières au monde? Ce n’est pas tant la bête en soi, mais la technologie qui l’entoure, qui fait la différence. Aujourd’hui, le quotidien de la vache est entièrement automatisé les inventions et autres contributions technologiques de l’Etat d’Israël

Israël est le premier producteur au monde par tête de vache et un des leaders dans le domaine de l’industrie laitière

Depuis plusieurs années, la haute technologie s’est invitée dans les fermes israéliennes. Résultat?: une production laitière leader à l’échel­le de la planète.

Les inventions et autres contributions technologiques de l’État d’Israël ont fait que l’industrie laitière israélienne est l’une des plus performantes de la planète. Grâce à une batterie d’instruments de mesure ultra sophistiqués, Israël a repoussé les limites de la productivité. Désormais, tout est sous contrôle, ou plutôt sous capteur.

Pour parvenir à produire 12 000 litres par an, la vache est devenue un animal sous haute surveillance. Via des systèmes de refroidissement, jusqu’aux compteurs de lait, en passant par la biométrie, rien dans sa vie n’est laissé au hasard?: ses temps de repos, la distance qu’elle parcoure, le moment de l’œstrus, la mise à bas.

Aujourd’hui, la science a pris le dessus à la ferme. Les questions de santé, de production, de génétique et fertilité sont analysées par gestion informatisée. L’étable est climatisée, et la grange, équipée des dernières innovations robotiques.

A une époque où la consommation des produits laitiers ne cesse d’augmenter, l’agriculture se fait hautement technologique. Et les méthodes de fermage traditionnelles sont désormais remisées. Conséquence?  les petites structures agraires sont dépassées pour laisser la place aux grandes fermes mécanisées, capables de gérer leur chaîne de production laitière de A à Z.

La qualité a pris le pas sur la quantité. Le cheptel diminue, mais il est autrement productif. En 2016, Israël comptait 701 fermes laitières contre 1 026 fermes en 2005, soit une baisse de 21% en une seule décennie. Pour autant, sur la même période, la production moyenne de lait augmentait d’environ 59 %. Le résultat direct d’une réelle efficacité combinée avec une technologie à la pointe, développée par les instituts de recherche israéliens.

 

Car nul doute que l’industrie agricole d’Israël a bénéficié des compétences high-tech, principales sources de croissance d’un pays surnommé à juste titre la nation start-up. L’Etat juif est en tête des pays de l’OCDE dans le domaine du R&D, investissant 4,3 % de son Produit intérieur brut dans la recherche et le développement, soit près du double de la moyenne de l’OCDE. Et ces start-ups à domicile sont donc aux premières loges pour cerner les besoins du fermier et lui proposer des solutions adaptées. Comme SCR Dairy, société israélienne, à l’origine du développement d’une technologie révolutionnaire qui consiste  à mesurer la qualité et la quantité de lait en un temps record, à partir de rayons infra-rouges. Désormais, on peut connaître la composition du lait – matières grasses, protéines, lactose – fraîchement trait avant même que l’animal ne quitte l’étable.

Israel veut  intensifier l’investissement dans la recherche et les exportations dans le monde entier

Aujourd’hui, les technologies laitières représentent un marché de 965 millions de dollars par an, et des exportations à hauteur de 130 millions de dollars en 2016, soit une hausse de 11?% par rapport à l’année précédente.

De plus en plus de pays émergents, en particulier en Asie, qui veulent dynamiser leur production laitière, se tournent vers Israël. La Chine, bien sûr, par l’intermédiaire de Bright Food.

Au Vietnam, un groupe de compagnies israéliennes, sous la houlette d’Afimilk – leader mondial israélien dans les systèmes de management informatisés pour les producteurs laitiers – s’est lancé dans la construction d’une ferme laitière de 200 millions de dollars. Un des plus grands projets du genre au monde, censé fournir la moitié de la demande en lait du Vietnam.

 

Autre client de poids de la technologie israélienne : l’Inde. Le Sous-Continent est le plus gros producteur laitier au monde, via des fermiers dotés de peu de ressources. Ses niveaux de production par animal sont faibles, au grand dam des décisionnaires. Récemment, une délégation officielle a fait le déplacement jusqu’en Israël pour booster le rendement des fermes indiennes, tripler la production laitière et donner un sérieux coup de pouce aux exportations par l’acquisition d’un savoir-faire qui demande moins d’investissement, moins de temps et des opérations minimes.

Et la vache dans tout ça?? Nombreux sont ceux qui se soucient de son sort. Être la meilleure laitière au monde ne lui demande-t-elle pas trop d’efforts surhumains, ou plutôt suranimaux ? Non, affirme le docteur Ephraïm Maltz, de l’Institut d’ingénierie agricole, au Centre Volcani, «dans l’ensemble, la vache israélienne est une créature heureuse.»

Une donnée-clé : puisque le stress a une influence directe sur le lait, le bien-être de la bête est une priorité. Étroitement surveillée, donc, la nature de ses relations avec son fermier préféré, poursuit le docteur Maltz.

Israël et son climat subtropical exigent une vigilance toute particulière pour garder les vaches au frais. Éloignées des rayons directs du soleil en été, elles bénéficient de granges climatisées.

Souhail Ftouh 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un ex-Premier ministre israélien, vend une nouvelle application de sécurité à une ville Française  

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Tsahal incite ses soldats à lancer des entreprises dans les nouvelles technologies. Et ça marche ! Du coup, ce modèle attire.

La ville de Nice teste à partir de ce lundi, 15 janvier 2017, une nouvelle application développée en Israël par la start-up de l’ancien Premier ministre Ehud Barak, qui permet d’appeler lorsqu’on est témoin d’une incivilité et de filmer l’incident en temps réel avec le centre de vidéosurveillance de la police municipale.

Cet outil sécuritaire a été développée par l’ex-Premier ministre israélien, Ehud Barak.

« Chacun d’entre nous doit devenir un citoyen engagé acteur de sa propre sécurité, et donc de la sécurité collective », a justifié vendredi Christian Estrosi, le maire LR, en présentant l’application qualifiée de « révolutionnaire » dont il envisage le déploiement « à grande échelle ».

Elle sera testée dans un premier temps par 2 000 personnes, des agents de la ville de Nice, des comités de quartier ou encore, des membres du réseau « Voisins vigilants ».

M. Estrosi, toujours à la recherche du dernier cri en matière de technologie sécuritaire, pour sa ville  dont la police municipale est la première en France en effectif. Elle est quadrillée par 1 950 caméras de vidéosurveillance, soit 27 au kilomètre carré, un record dans l’Hexagone.

« La personne qui appelle tombe directement sur le centre de supervision urbaine (CSU) et peut transmettre en direct des images de bonne qualité, ce qui permet de la géolocaliser, de cibler les caméras sur la zone et de dépêcher une patrouille », a-t-on précisé à la mairie.

Un bilan sera fait dans deux mois.

« La personne qui appelle tombe directement sur le centre de supervision urbaine (CSU) et peut transmettre en direct des images de bonne qualité, ce qui permet de la géolocaliser, de cibler les caméras sur la zone et de dépêcher une patrouille », a-t-on précisé à la mairie.

Un système de messagerie instantanée avec traduction automatique permet aussi à un touriste étranger ne parlant pas français de se faire comprendre par la police municipale niçoise, selon la même source.

L’application peut servir aussi si la personne fait un malaise, un type d’appels courants selon la mairie mais que la police municipale peine parfois à élucider faute de savoir d’où appelle l’interlocuteur.

L’application devrait être particulièrement utile étant donné le contexte actuel en France.

M.Ehud Barak, qui a investi 1 million $ dans Reporty, a déclaré« qu’il s’agit d’une application importante avec une excellente équipe. »

« De mon expérience personnelle, j’ai vu qu’elle était essentielle », a déclaré Barak

« Lorsque le terrorisme et la violence ne ménagent aucun pays dans le monde, et dans le même temps quand les gens ressentent un besoin croissant d’être connectés tout le temps, il y a une place pour une solution complète qui permettrait aux gens de se sentir en sécurité et connecté. La plate-forme de Reporty permet aux organisations et aux autorités de se mobiliser rapidement et de répondre aux attaques terroristes en temps réel, tout en minimisant l’utilisation abusive de temps et de ressources », a déclaré Barak.

Ce dernier a également expliqué que l’application Reporty permettait d’organiser de manière rapide une réponse aux attaques terroristes et aux incidents en temps réel en faisant en sorte de « minimiser la perte de temps et de ressources ».

Selon Ehud Barak, l’application est également un moyen de communiquer simplement avec les municipalités.

Reporty, l’application qui permet d’envoyer des appels au secours vidéo en direct. Le succès est indéniable ! 

Cette  nouvelle application qui permet aux Israéliens de faire des appels au secours vidéo en direct pour les intervenants d’urgence à partir de leurs smartphones a été développée par une start-up appelée Reporty, qui est présidée par l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak.

L’application, lancée depuis 2 ans en Israel, permet aux opérateurs d’urgence de visualiser une scène en direct sur vidéo, de discuter avec les appelants via des messages texte et de déterminer les emplacements des personnes en détresse.

Reporty Homeland Security est une start-up israélienne qui a été fondée en 2004 par Amir Elichai et l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak.

Cette compagnie avait lancé son application pour smartphone en collaboration avec différents services d’urgence israéliens tels que le Magen David Adom, les services de sécurité et les municipalités, rapporte Globes.

Cette application est considérée comme la première application de vidéos d’urgence. Ainsi pour reporter un accident ou une situation d’urgence, l’utilisateur enregistre en direct la scène qui est transférée au service concerné comme un simple coup de téléphone.

L’application permet de géolocaliser la scène de l’accident et d’envoyer de manière effective et le plus rapidement possible les secours.

Selon leur site, l’objectif de Reporty est « de combler le fossé entre le peuple et les ressources chargées de les aider ». L’application a été conçue afin d’utiliser le « pouvoir de la foule » pour améliorer les services de premiers secours.

Depuis le lancement de l’application, les utilisateurs en Isrel peuvent envoyer des vidéos en direct au Magen David Adom et aux centres municipaux de Raanana, Modiin, Hod Hasharon, et Ashdod pour ne citer qu’eux.

En ce qui concerne le police et les pompiers, l’application permet  de les appeler tout en étant géolocaliser directement.

L’objectif de cette application est l’amélioration de l’efficacité des services d’urgence tout en réduisant les coûts. Reporty développera de nouvelles fonctionnalités afin de renforcer ses services.

Souhail Ftouh

 


Sciences de l’atmosphère : un chercheur  israélien trouve une nouvelle méthode de prévision des phénomènes météorologiques 

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Le professeur Pinchas Alpert recevra au mois d’avril  2018 la prestigieuse médaille Birkens remise par l’Union européenne des géo-sciences (EGU). Ce professeur du Département des sciences de la Terre de l’Université de Tel Aviv deviendra ainsi le premier chercheur israélien à remporter cette distinction.

Le chercheur a développé “une nouvelle méthode de prévision des phénomènes météorologiques isolant les processus synergiques dans l’atmosphère,” explique l’université de Tel Aviv

« Le prix est considéré comme l’un des prix les plus prestigieux dans le monde dans le domaine des sciences de l’atmosphère, » précisent les Amis de l’université de Tel Aviv.

Le chercheur ( en photo)  a développé « une nouvelle méthode de prévision des phénomènes météorologiques isolant les processus synergiques dans l’atmosphère au moyen de simulations numériques, une méthode utilisée aujourd’hui par de nombreux groupes de recherche dans le monde entier, » explique l’université.

« C’est vraiment très émouvant », a-t-il déclaré.

« Je ne pensais pas que j’allais gagner, car il s’agit d’une médaille prestigieuse, disputée par de nombreux concurrents, et l’un des plus prestigieux prix dans le domaine. Je suis honoré d’être le premier Israélien à la remporter ».

La médaille Birkens, décernée dans le domaine des sciences de l’atmosphère, porte le nom du physicien norvégien Wilhelm Birkens, considéré comme le père de la météorologie moderne.

Les résultats de  son travail contribueront à notre compréhension de l’atmosphère et pourraient améliorer les capacités de prévisions environnementales et la précision de ces prévisions et ainsi aider à accroître notre résilience aux changements climatiques.

Météorologie et sciences de l’atmosphère

L’Agence spatiale israélienne  (ASI ) appuie des équipes de recherche  qui visent à approfondir les connaissances scientifiques sur l’atmosphère de la Terre pour mieux la comprendre. Elles étudient notamment l’appauvrissement de l’ozone, les gaz à effet de serre, la qualité de l’air et les changements climatiques en analysant des données tirées d’instruments embarqués sur des satellites canadiens et internationaux, et parfois en faisant aussi des observations au sol.

Pr Dan Yakir & Dr Eyal Rotenberg du département des Sciences de l’Energie et de l’Environnement de l’Institut Weizmann à Rehovot ont analysé pendant 10 ans l’évolution de la forêt Yatir, en bordure du Négev, zone semi-aride. Leur travail fait partie du projet mondial “Fluxnet” comprenant 400 stations dont le but est de déterminer les interrelations entre les forêts, l’atmosphère et le climat.

Ils sont arrivés à la conclusion étonnante que la désertification aurait retardé le réchauffement climatique de 20%. En effet le désert réfléchit la lumière solaire, en libérant des radiations infrarouges qui ont un effet refroidissant.

Dans un monde où la désertification progresse à l’allure de 6 millions ha/an, ces résultats peuvent influer sur les prévisions de changement climatique. Les forêts sont réputées piéger le CO2 de l’atmosphère et réchauffer celle-ci. De plus, en zone semi aride, les forêts réfléchissent la chaleur solaire et contribuent au réchauffement. Les forêts semi-arides couvrent 17% de la surface du globe.

 

Souhail Ftouh

 

Bloomberg innovation index 2018 : Israël dans le top dix des pays les plus innovants

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L’État Juif  a été classée à la 10ème position dans le classement 2018 du «Bloomberg Innovation Index», établi par le magazine américain «Bloomberg Business ».

Avec un score de 80,64 sur 100, Israel garde sa même position par rapport à son classement de 2017 et se positionne désormais comme une économie innovante.

Israël est mieux classée que les États Unis (11ème), la Grande Bretagne  (20ème), la Norvège (15ème), le Canada(22ème), les Pays-Bas (16ème) et Hong kong (37ème).

En tête du classement on retrouve la Corée du Sud, la Suède, Singapour, l’Allemagne, la Suisse, le Japon… La France est 9ème  position.

 

Depuis sa création il y a 6 ans, le Bloomberg Innovation Index permet de présenter un classement des pays les plus innovants dans le monde. Comme en 2017, la Corée du Sud occupe la première position, suivie par la Suède. Cependant, la dernière place revient au Maroc, 2ème pays arabe dans le TOP 50.

Bloomberg prend en compte 7 critères pour établir son index de l’innovation, qui sont les dépenses destinées aux innovations, la valeur ajoutée manufacturière, le nombre d’entreprises travaillant dans les technologies de pointe, la productivité des découvertes scientifiques, le dynamisme du secteur tertiaire, le nombre de chercheurs ainsi que l’indice d’enregistrement de brevets.

Souhail Ftouh

 

 

 

Des bonnes performances en 2017 pour le tourisme israélien

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Année record pour le tourisme en Israël 

Le ministère du Tourisme a fait savoir que le tourisme, en 2017, a rapporté environ 5,8 milliards de dollars à l’économie israélienne.

Ce sont environ 3,6 millions de touristes qui ont visité Israël en 2017. Ce chiffre, qui dépasse tous les records, représente une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente, a rapporté le quotidien économique israélien Globes, citant des statistiques issues du ministère du Tourisme.

La même tendance positive est affichée au niveau des nuitées touristiques réalisées par les établissements d’hébergement touristique classés, soit une croissance de +17% par rapport à fin décembre 2016.

Le plus grand nombre de touristes, près de 700 000, était originaire des Etats-Unis. C’est la Russie qui représente le deuxième groupe le plus important avec environ 307 000. Puis viennent la France (284 000 visiteurs), l’Allemagne (202 000) et le Royaume-Uni, avec 185 000 visiteurs.

Environ 59 % des touristes se rendaient en Israël pour la première fois, selon Globes. 25 % d’entre eux ont indiqué que leur visite était religieuse ou un pèlerinage. 24 % ont fait savoir qu’ils allaient rencontrer des proches et des amis et 23 % qu’ils prévoyaient de faire du tourisme ou de la randonnée. 6 % sont venus dans le cadre d’un voyage organisé

Jérusalem a été la destination choisie pour 78 % des visiteurs. 67 % se sont rendus à Tel Aviv, 49 % à la mer Morte et 35 % au lac de Tibériade et dans la région de Galilée.

La forte dynamique actuelle se reflète dans l’indice de confiance établi par le Groupe d’experts du tourisme en Israël sur la base des évaluations et prévisions effectuées par des experts. Les experts se disent également très confiants pour la période actuelle (janvier à mars 2018), avec des perspectives jamais aussi prometteuses depuis une décennie. Cette confiance est également alimentée par les prévisions optimistes pour la saison estivale 2018.

La période mai-août 2018 correspond à la haute saison touristique pour la plupart des principaux marchés émetteurs et destinations touristiques à travers le monde.

Boom du nombre de touristes chinois en Israël

Le ministère israélien du Tourisme a relevé une hausse de 56 % des touristes chinois en Israël entre 2016 et 2017, après une campagne de promotion fructueuse pour l’État hébreu dans l’Empire du Milieu.

Le ministère a investi près de dix millions de shekels par an pour cette campagne touristique.

Dans le sillage de ce boom, la plus grande compagnie aérienne privée de Chine, Hainan, a commencé à proposer des vols vers Israël. Les données du ministère du Tourisme dévoilent que 98.466 touristes chinois ont visité l’État hébreu en 2017, alors que l’administration s’est fixée comme objectif de franchir la barrière des 100.000 touristes chinois par an.

Selon le ministère, le visiteur chinois moyen est extrêmement intéressé par l’histoire et la culture israélienne de l’époque biblique, ainsi que par l’explosion de la high tech. Leur destination préférée est Jérusalem, avec 81% des touristes chinois qui visitent la capitale, s’assurant de passer par le mur des Lamentations et par l’église du Saint-Sépulcre. De son côté, Tel Aviv accueille 71% de ces touristes, attirés par sa modernité et son dynamisme, tandis 56% d’entre eux prennent la route de la mer Morte.

La Chine est le plus important partenaire commercial d’Israël en Asie. Selon des analyses Israël a largement renforcé  ses relations avec la Chine.

Souhail Ftouh

 

Davos 2018 : le président du groupe Mitsubishi dit vouloir investir des millions d’euros en Israël dans le domaine Cyber-sécurité

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Le Premier ministre Benyamin Netanyahu, qui prend part au 48e Forum économique mondial, s’est entretenu hier matin à Davos avec le PDG de Mitsubishi Japan, M. Ken Kobayashi, et a passé en revue les opportunités qui se présentent dans l’économie israélienne, soulignant que l’investissement dans l’économie israélienne est un investissement gagnant.

Le président du conglomérat industriel japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a déclaré que le résultat de la réunion du Premier ministre Netanyahu avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe a fait d’Israël un acteur majeur pour Mitsubishi et a ajouté que sa société envisageait d’investir dans des sociétés israéliennes dans le domaine Cyber et autres.

Le président  de MHI a déclaré qu’il prévoyait d’envoyer prochainement une mission en Israël pour étudier les opportunités d’investissement.

Au cours des derniers mois, les représentants de Mitsubishi ont étudié la possibilité d’étendre les activités de l’entreprise en Israël, en particulier dans le domaine de la coopération technologique, y compris l’externalisation.

Des investissements futurs dans la cyber-sécurité israélienne 

Une étude publiée récemment démontre que les cyber-risques et les cyber-attaques accélèrent l’investissement dans ce domaine. Il existe un besoin significatif de solutions de sécurité alors que les risques sont majeurs avec la numérisation intense de l’économie, des outils industriels et l’Internet des objets.

Le conglomérat industriel japonais compte lancer des négociations pour acheter des startups technologiques israéliennes, car  la demande des clients qui incitent les professionnels de la gestion des risques de disposer d’un éventail plus vaste de compétences dans ce domaine. 500 millions souscrits par MHI sont destinés aux startups spécialistes du cyber-risque.

La filière de sécurité IT est très développé en Israel.Il existe un écosystème actif de fournisseurs de solutions de sécurité. Ici la cybersécurité fait l’objet de transactions énormes et de levées de fonds impressionnants. Une vingtaine de fonds israéliens sont engagés dans la cyber-sécurité. Le conglomérat industriel japonais Mitsubishi Heavy Industries semble donc intéressé de la filière cybersécurité israélienne.

Des experts japonais de Mitsubishi Heavy Industries vont visiter, dans les prochaines jours, la société privée israélienne CyberGym qui a établi son quartier général à Hadera, à 50 km au nord de Tel-Aviv, près d’une centrale électrique bâtie sur le front de mer.

CyberGym, créé il y a 5 ans, propose des formations  grandeur nature pour responsables informatiques, cadres d’entreprise et même agents de l’État, inquiets de la vulnérabilité grandissante des systèmes interconnectés.

Depuis son QG, une reproduction de la salle de contrôle d’une centrale thermique, l’équipe des «bleus» doit protéger son système informatique des attaques conduites par les «rouges». Ces derniers, «the bad guys», (les «méchants»), oeuvrent depuis leurs claviers, dans un autre bungalow.

«C’est comme à la boxe, lance Ofir Hason, le cofondateur de l’entreprise. Avant de vous lancer dans un match, vous avez envie d’évaluer l’effet d’un coup de poing. Ici, vous avez l’opportunité de le faire sans risque.» Mais se former à l’art de la guerre informatique a un coût : de 100 000 à 300 000 $ (entre 87 000 et 262 000 €) la semaine…

En Israël, la cybersécurité est une priorité nationale 

Israël est parmi les rares pays qui ont une stratégie nationale pour la sécurité du numérique. Jérusalem considère la cyber-sécurité comme l’une des priorités pour pénétrer  le marché mondial du numérique.

Selon les estimations les plus basses, Israël compte entre 450 et 500 entreprises spécialisées dans le domaine de la cybersécurité, la majeure partie étant des start-up. Certaines, devenues poids lourds du secteur, comme Check Point ou CyberArk, ont désormais acquis une réputation mondiale.

Le gouvernement israélien ne le cache pas : il entend faire de ce pays de 8,5 millions d’habitants une «cyber nation». Ce slogan, répété à l’envi, est même devenu pour Benyamin Netanyahu un moyen de promotion de la diplomatie israélienne au niveau  internationale. Le Premier ministre a eu l’occasion de rappeler ses ambitions au Forum économique mondial (WEF) à Davos, cette semaine.

Israël organise chaque année la Cyber Week de Tel-Aviv, vitrine du savoir-faire israélien et miroir des ambitions du pays en la matière.

«Il y a quelques années, j’ai décidé de faire d’Israël l’un des pays leadeurs en (la) matière et, au dire de tous, nous y sommes», s’est félicité Netanyahu, avant de lancer un appel aux investisseurs du monde lors  de son allocution devant les dirigeants politiques et chefs d’entreprises qui ont convergé dans les Alpes suisses.

Souhail Ftouh 

 

 

 

 

Inde-Israel : Une relation singulière en Asie

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L’Etat Juif entretenait déjà des relations amicales avec l’Inde, mais  depuis l’arrivé de Benyamin Netanyahu au pouvoir les échanges entre les deux pays connaissent une expansion sans précédent, aux plans économique, commercial, militaires…, tellement rapide qu’elle alimente actuellement des fantasmes sur la présence et les visées israéliennes en Inde.

C’est dans le cadre de cette accélération des relations que tombe la visite du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu qui a emmené quelque 130 hommes d’affaires avec lui en Inde du 14 au 19 janvier 2018, pour des négociations commerciales qui ont couvert également les ventes de matériel militaire.

Netanyahu est le Premier ministre israélien à visiter le deuxième pays le plus peuplé du monde en 15 ans. La dernière fois qu’un Premier ministre israélien est arrivé en Inde — un pays peuplé de 1,3 milliard de personnes, dont 175 millions sont musulmans — était en 2003, quand Ariel Sharon.

Le directeur général adjoint du ministère israélien des Affaires étrangères pour l’Asie, parle de partenariat stratégique qui lie les deux pays. Excellentes, c’est le qualificatif utilisé traditionnellement par les responsables gouvernementaux israéliens à propos des relations avec le partenaire indien.

Les dirigeants israéliens, comme beaucoup de leurs homologues notamment sur le continent asiatique, semblent, de longue date, apprécier particulièrement le fait que les autorités indiennes ne tentent pas d’imposer leur façon de voir le monde. C’est sans doute une des raisons essentielles du succès et de la popularité des entreprises indiennes auprès de beaucoup de gouvernements et de pays de la région.

Contrairement aux visites du Premier ministre aux États-Unis ou en Europe, le voyage de Netanyahu, qui l’a amené dans trois villes en Inde, s’est concentré très peu sur les affaires du Moyen-Orient telles que le conflit israélo-palestinien. Au lieu de cela, il s’est occupé surtout des efforts visant à promouvoir les relations commerciales.

Le commerce bilatéral représente près de 5 milliards de dollars par an, dont la majeure partie concerne la défense et les diamants. Netanyahu a exprimé la volonté du gouvernement de voir davantage de projets d’investissements israélien en Inde. Il a souhaité voir les entreprises indiennes investir aussi dans différents secteurs, dont notamment dans le cinéma.

 

Les Premiers ministres indien Narendra Modi et israélien Benyamin Netanyahu ont affiché, leur volonté d’élargir leur coopération, marquée principalement par des contrats dans le domaine de la technologie spatiale, de l’eau et de l’agriculture, l’énergie, la culture, l’innovation et la défense, lors de la visite d’un chef de gouvernement israélien.

La visite a été  dominée par des images et des photos de l’accueil chaleureux de Netanyahu par le Premier ministre Narendra Modi. Les deux hommes ont développé une étroite amitié, se félicitant l’un et l’autre sur les réseaux sociaux à diverses occasions et s’embrassant de tout cœur.

En juillet 2015, Modi est devenu le premier dirigeant indien à se rendre dans l’État juif, rejetant les critiques de nombreux musulmans en Inde et ailleurs. Une photo de Modi et de Netanyahu se promenant dans le sable sur la plage d’Olga, dans le nord d’Israël, a largement été partagée.

Au cours de sa visite, Israël et l’Inde  ont signé  une série d’accords bilatéraux, notamment dans les domaines de l’aviation, des énergies renouvelables, de la cyber-sécurité, de la médecine alternative et du cinéma.

Le ministère indien de la Défense a annoncé la semaine dernière qu’il achèterait 131 missiles sol-air à Israël. Ces missiles fabriqués par la société d’armement Rafael sont destinés au premier porte-avions indien en construction

Israël c’est le 2e pays après la Russie qui vend des armements en Inde explique Elie Karmon, chercheur à l’université d’Herzliya, spécialiste des questions stratégiques. En fait, Israël est un fournisseur important dans le domaine de la défense pour l’Inde, avec environ 830 millions d’euros de matériel militaire vendu.

Jérusalem et New Delhi ont signé un nouveau contrat sur la construction en Inde d’une usine de fabrication de missiles.Cette usine sera installée en commun par l’industrie aéronautique israélienne et une entreprise indienne sous couvert d’anonymat afin de fabriquer et stocker des missiles en Inde. La valeur de ce contrat s’élève à environ un milliard d’euros et en prenant en compte un autre contrat signé avec le constructeur israélien Rafael, l’Inde et Israël décident de créer ensemble l’industrie commune d’ordre militaire.

La République de l’Inde a reconnu en 1960  l’État Juif et malgré ses positions pro-palestiniennes  elle a toujours apporté ses soutiens militaires à Israël. L’Inde a coopéré  dès les années 1950, avec l’Etat hébreu tant dans le domaine de renseignements que d’approvisionnement d’équipements militaires, et cela malgré l’absence de liens officiels entre les deux pays. Dans ce contexte, le rapprochement avec Israël avait aussi un objectif caché, qui était celui de s’attirer les bonnes grâces de Washington.

Netanyahu veut attirer les producteurs bollywoodiens pour doper le tourisme du pays

Mais il n’ y a pas que cela. Avec ses homologues indiens, le Premier ministre israélien a évoqué  aussi la possibilité que Bollywood, l’industrie cinématographique indienne, tourne un film en Israël.

Bollywood, qui produit plus de 1 500 films par an pour une population de quelque 1,3 milliard d’habitants, est considéré comme le moteur majeur d’une puissance dite « douce » et un moyen pour Israël et l’Inde de resserrer leurs liens, un thème récurrent de la visite de Netanyahu, qui souhaite favoriser le commerce entre les deux pays.

Les officiels israéliens estiment que des productions bollywoodiennes en Israël pourraient accroître le tourisme de ressortissants indiens, le rendant supérieur à son niveau actuel d’environ 50 000 personnes par an, soit une infime partie des millions de visiteurs que reçoit l’Etat juif chaque année, et une partie encore plus minuscule de la classe moyenne croissante de l’Inde.

 

Cette initiative n’est pas sans précédent. En 2011, l’Espagne a attiré avec succès une production de Bollywood, « Zindagi Na Milegi Dobara », qui a été produite en étroite collaboration avec l’agence de promotion touristique espagnole, Turespana, ce qui avait donné un important coup de pouce au tourisme peu de temps après. Il a également été le plus gros succès de Bollywood en 2011.

« Il y a eu un impact immédiat sur le nombre de demandeurs de visa d’entrée en Espagne », a déclaré le directeur du bureau londonien de Turespana, Enrique Ruiz de Lera, qui a dirigé les discussions avec les producteurs du film. .

L’année après la sortie du film, ce sont 60 444 Indiens qui ont visité l’Espagne, ce qui correspond au double du nombre de touristes indiens en 2011, selon le ministère de l’Industrie et du Tourisme.

La Suisse, qui a servi de décor à plusieurs films de Bollywood pendant 50 ans, a également réussi à transformer les cinéphiles indiens en touristes alpins.

Bachchan, l’acteur, qui a rejoint Netanyahu et d’autres personnalités de Bollywood pour un selfie général sur scène, a noté que l’industrie cinématographique de Bombay produisait quatre fois plus de films qu’Hollywood, vantant le cinéma comme un moyen de « resserrer » les lien entre les pays.

Les participants ont visionné une vidéo destinée à les inciter à filmer en Israël, mettant en valeur les paysages et la culture du pays.

Abhishek Kapoor, qui a produit les films bollywoodiens « Rock On !! » et « Fitoor », a dit qu’il s’était déjà rendu Israël à plusieurs reprises et qu’il pouvait envisager de tourner dans le pays, même si cela prendra du temps pour que cela se réalise.
« Une invitation, c’est tout ce que nous attendons », a-t-il dit.

 

Souhail Ftouh 

 

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